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« Faut qu’on se parle » : mouvement politique ou populaire?

« Faut qu’on se parle », c’est un groupe, ou un mouvement, je ne saurais dire, constitué de Jean-Martin Aussant, Gabriel Nadeau-Dubois, Alain Vadeboncoeur, Maïtée Labrecque-Saganah et Claire Bolduc.

Leur objectif annoncé, c’est de faire avancer le Québec en organisant des consultations publiques et des assemblées de cuisine afin de répondre à dix questions :

  • Démocratie : comment reprendre le pouvoir?
  • Économie : comment développer le Québec selon nos priorités?
  • Régions : comment dynamiser toutes nos communautés?
  • Indépendance : somment se remettre en marche?
  • Éducation : Comment permettre à tout le monde de réaliser son plein potentiel?
  • Premiers Peuples : comment construire la solidarité entre nous?
  • Diversité : comment vivre ensemble sans racisme ni discrimination?
  • Culture : comment favoriser une création artistique vivante et en assurer l’accès à tous?
  • Santé : comment prendre soin de tout le monde?
  • Climat : comment enclencher la transition?

À première vue, cette démarche n’est pas sans rappeler la publication, en 2011, par François Legault et Charles Sirois, du manifeste de la Coalition pour l’avenir du Québec. S’en était suivie une tournée de consultation populaire, puis la création du parti politique la Coalition Avenir Québec.

L’objectif de cette nouvelle réflexion populaire est-il seulement de revigorer le Québec, ses politiques et ses actions ? Ou est-ce de mener à la création d’un nouveau parti politique ? Jean-Martin Aussant s’était pourtant engagé à se tenir loin de la politique pour la durée de son mandat, se terminant en 2018, au sein du Chantier de l’économie sociale.

Pour le moment, si la démarche paraît tout aussi noble qu’intéressante, il y a tout de même lieu de se questionner quant à l’accueil que ce groupe aura parmi les trois partis qui bataillent déjà férocement l’appui des électeurs plus à gauche du spectre politique ou indépendantistes, soit : le Parti Québécois, Québec Solidaire et Option Nationale. « faut qu’on se parle » sera-t-il le mouvement qui ralliera finalement ces partis ou contribuera-t-il à diviser davantage leurs appuis.

Une chose est certaine, « faut qu’on se parle » adopte déjà au moins une pratique des partis politiques, c’est-à-dire qu’ils demandent aux citoyens de financer leur projet en sollicitant les dons.

Pour en savoir (un peu) plus : fautquonseparle.org

– Jos –


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