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Fidel Si

L’État de santé de Castro, le vent de la Révolution…

Les jours voire, la semaine passe et personne n’a de nouvelles fiables concernant l’état de santé du numéro un de la révolution. La communauté international commence à s’impatienté, et quand j’évoques ce terme si valorisant, je parles de ceux qui l’ont popularisé ; les États occidentaux avec notre voisin fatiguant en tête.

Ces jours-ci, les penseurs et théoriciens du pentagone se font une « game de tranche de pain » dans les douches. Depuis le temps qu’il cherche un moyen de rentrer a cuba… pourtant, Fidel n’aura jamais cédé.

Il a cédé les pouvoirs pour un moment indéfini, certes, mais on ne sait rien de l’envergure du malaise qui l’incommode. Force est d’admettre que plus les images de Fidel se font attendre, plus la théorie de sa mort devient plausible.

L’establishment du Parti Cubain ne peut pas se permettre de laisser rôder les agents de la CIA dans une atmosphère d’incertitude sociale.

Il ne faut pas oublier que les cubains, eux, ont déjà fait la révolution une fois, ils peuvent ressortir le 12 du placard sans trop de questionnements. C’est donc dire que si Fidel serait présentable, le Parti l’aurait montré au monde entier…

Fidel nous quittera, bientôt. Hélas.

Les américains, eux, sont prêts à entrer dans le tas comme on dit. Depuis que Castro, assisté du Che, ont achevé la Révolution de 1959, les gringos américains tentent de prendre contrôle de Cuba.

C’est prouvé :

  • Ils ont tués Che Guevara. (Par une milice de la CIA pendant que Feu Guevara scénarisait la Révolution en Bolivie)
  • Une vingtaine de tentatives de meurtres de la CIA ont frappés un mûr en Fidel.
  • Ils ont voulu mettre un frein à la révolution en envahissant la baie des cochons. ( ce qui se traduisit par la plus grande défaite militaire des G.I. Joe’s avec la guerre du vietnam.)
  • Ils ont établie un boycott général de tout produit, services ou biens matériel arrivant de Cuba.

Pas besoin de vous dire que les faits énoncés plus haut sont absolument véridiques et vérifiables.

Tié quand on voit des annonces de « Cuba, Si ». Pour destinations de voyages, ça n’est pas le vrai Cuba. Ça n’est que des îles achetées par les Yankee. Des îles qu’on vous vend comme ensoleillés. Ça n’est rien de Cuba.

Cuba depuis 1959, c’est Fidel. C’est un régime que l’ont dit de terreur quand on a trop la boss des affaires. C’est un régime qui offre à son peuple le meilleur système de santé et d’éducation, et ça, de brillants occidentaux l’ont confirmés.

Ainsi, il quittera en héros. N’ayant jamais courbé le dos.

Il laisse les reines à son frère, et les problèmes commencent là.

On ne sait pas qui il est, on ne sait pas de quoi il est capable ; on ne connais pas sa vision ou l’existence de sa vision ; rien.

Sauf qu’on sait que Chavez a été élu au Venezuela. Puis que les pays comme la Bolivie et l’Argentine était proche de Castro. Donc un bloc, une alliance, un contrepoids, on pourrait même appelé ça un syndicat de la main-d’œuvre basané, mais il reste quelque choses.

Ces États pourrait se doté d’une seul et même devise monétaire comme les États européens l’ont faits avec l’euro. Pour avoir son mot a dire entre deux coups de fusils puis une blessure fraîche qui tardera à cicatriser.

L’avenir nous dira si les US JEDI s’empareront de l’île, ou si Senior Chavez dira non, mais j’ai bien peur que ça ne soit pas Raoul, le légitime, qui le fera.

S’il pouvait au moins laissé la voix libre.

Vincent Belisle


Cuba depuis 1959, c’est Fidel. C’est un régime que l’ont dit de terreur quand on a trop la boss des affaires. C’est un régime qui offre à son peuple le meilleur système de santé et d’éducation, et ça, de brillants occidentaux l’ont confirmés.
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54 réflexions au sujet de “Fidel Si”

  1. Bon retour au blogging mon Vincent, le type qui voit son perron au 1er rang dans Google pour « ch tatoué sur le coeur » 🙂

    Pour ma part, je suis loin d’être persuadé que le régime Castro puisse subsister sans Fidel.. Et pour le Venezuella, je parlais à une petite demoiselle Venezuelienne l’autre jour.. et elle avait l’air à me dire que ce n’étais pas nécessairement le souhait de tout le monde.

    Je crois que Cuba ont leur propre identité à se reaffirmé, trouver un nouveau leader (QUI ? Pas Raoul) avant de créer un bloc.

    Après ça, pourquoi pas?

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  2. Voir Castro comme un héro encore aujourd’hui c’est la plus belle preuve de « gauchisme aux yeux fermés » que j’ai jamais vu.

    Certes, Castro fut un héro au moment de la révolution, mais lorsqu’il a commencé à prendre le pouvoir (à lui seul), les même personnes qui révolutionnaient à ses côtés ont vu qu’ils partaient d’un despote pour aller vers un autre despote. Ils furent exilés …

    En passant, à la Baie des Cochons, ce sont eux qui ont essuyés une défaite, pas les quelques G.I. qui les ont supportés. Ce sont eux qui ont vu leurs rêves disparaître.

    Dire que Castro tient tête aux États-Unis, aujourd’hui, voyons donc, ils en ont pus rien à foutre de Cuba. Ils sont simplement trop orgeuilleux pour laisser tomber.

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  3. Cuba..moi, la seul chose que j’en connais ,cé les gros cigare cubain, la havane pis bouena vista social club! Pour ce qui est du reste, on peux spéculer tant qu’on veux mais personne ne sais vraiment comment tout ca va se finir.

    bonne chan!

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  4. Moi je trouve un peu plate l’attitude anti-américain au Québec.

    L’attitude TVA… qui ne manque jamais de les écorcher. De montrer toujours les bouts qui les font mal paraitre, etc. De l’information SUBjective.

    Je trouve cette attitude fermé!

    Je détesterais voir mon pays le Québec tomber dans de telles mains! L’ouverture sur le monde ne va pas nous sauver, mais risque de nous faire avancer plus qu’une attitude de nos bebelles, notre cour!

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  5. 1 – Quand je dis « Ils sont simplement trop orgeuilleux pour laisser tomber. » Je parles bien des Américains.

    2 – Je n’ai jamais dit que les États-Unis était le paradis.

    3 – Si t’es pas capable de prendre une réponse sans traiter les autres da tata … t’es un bien triste personnage!

    4 – Ah pis fuck off!

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  6. Fidel le fidel …

    Le déces de Castro le castor sera une lourde perte pour ce peuple cubain et d’un autre coté cette mort sera la délivrance pour certain.

    Drole de peuple que c’est cubain. C’est comme deux cultures en une. Un peu comme ce qui se passe au moyen orient entre chiite et sunite. Il y a les pro-américains et les pro-castrique pour pas dire gastrique.

    Les faucons américains voudront surement entrer à Cuba et en prendre le controle mais je crois que Fidel quitte prématurément pour ce plan. Les USA en ont plein les bras au Moyen Orient et en Asis (Chine et Corée du Nord) pour vouloir faire une entrée en sol Cubain. La Russie qui était au coeur du débat durant la révolution de Cuba n’est plus la meme et aujourd’hui le temps a fait son oeuvre. Les relations diplomatiques avec les Russes sont nécessaires pour leur incursion en sol pétrolier.

    Je ne crois pas que Georges et ses amis mettent les pieds en sol cubain, peut-etre qques hommes de la CIA pour faire du bordel en attendant une stabilitée au Moyen Orient mais rien de militaire en sol Cubain.

    De plus, meme si ont annoncerait officiellement la mort de Fidel aujourd’hui, aucune percée ne se ferait avant les prochaines présidentielle Américaine. Le dangé d’une révolution et d’une guerre civile est beaucoup plus palpable qu’une percée militaire américaine.

    Reste a voir si républicain ou démocrate prendront le controle du pays de l’oncle Sam. Tout se jouera selon les prochaines élections. Entre temps, les faucons ont pris la direction du moyen orient.

    Laissé le doute persisté sur son état de santé est la meilleur stratégie qui existe selon moi. Cela donne le temps de voir comment la population réagi et donne aussi une idée sur ce que les autres pays ont comme réaction.
    Figure de style: Imaginez vous enfermé chez vous ou dans votre cour pendant pres de 50 ans sans jamais sortir et sans meme regarder la rue par la fenetre. Comment croyez vous que vous allez réagir le jour ou qqun débarre la porte et qu’il vous enleve vos chaines?

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  7. J’aimerais bien que notre cher M. Belisle nous explique comment il se fait que tant de Cubains débarquent illégalement aux États-Unis alors qu’ils vivent dans un oh si beau pays ?

    Propagande américaine ?

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  8. Simon :

    C’est que dans un système communiste, le niveau de satisfaction face au gouvernement est inversé dans l’échiquier des classes sociales.

    Tu as le peuple ouvrier, qui a une qualité de vie et un système d’éducation et de santé supérieure à ce qu’il aurait droit dans un système capitaliste..

    Et tu as ceux qui serait de la bourgeoisie sur un système comme Baptista…
    C’est ces cubains là qui débarquent illégalement au États-Unis..

    Si tu vas tater le poul du peuple cubain, ils te diront que Castro a été un bon chef, un grand cubain.

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  9. À PM et Belisle :

    Vous êtes deux de mes bons chums.. pis j’ai pas vraiment le goût que ça soit vous qui commenciez à vous envoyez des bétises par le blogue…

    C’est pas grave du tout que vous ayez des opinions contraire, en gros c’est ça le but du site.. on donne notre opinion, on les brasse, on les marine dans celle d’un autre.. et c’est comme ça qu’on va en venir à pondre une idée..

    Tous les opinions se valent et se nuancent dans le respect..

    Ceci étant dit, il est grandement temps que vous vous rencontriez vous deux… alors j’espère que vous viendrez tous les deux au BBQ que je vais faire pas trop tard en septembre.. pis que vous vous taperez pas dessus pour un « tata »

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  10. Y peu ben crever CAstro, yé du!
    Pis y’arrivera ski arrivera, kossé tu veux kon y fasse.

    Comme le disait ce cher Ti-Mé dans « Le journal d’un Ti-Mé » : J’aime mieu mourir a 50 ans, en faisant du bongie plutot qu’a 90 ans d’une fracture du crane suite à la chiure d’une mouche!!

    Cuba c’est la plage et les cigares. Le reste, ça nous regarde pas!

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  11. Je crois qu’il ne faut pas s’attarder aux problemes mondiaux pour guider notre vie de tous les jours mais dans les faits nous devons avoir un oeil ouvert sur ces évenements car ils ont un influence direct sur notre quotidien.
    Le monde qui se foutte éperdument des évenements du moyen orient ou de ce qui se passe en Chine avec les travailleurs mineur et exploitées (et j’en passe)sont souvent les premiers qui critique les hausses des prix.

    Ici en amérique du nord dans notre beau Québec, c’est la paix, meme si nous avons nos petits et grands problemes de société, dites vous que grand nombre de ces problemes de sociétés sont du aux évenement mondiaux.
    – Immigration montante ( peuples opprimés qui amenent leurs probleme ici)
    – Influence sur le court du pétrole ( guerre au moyen orient)
    – 15 Milliards pour l’armement de M. Harper ( Sécurité nationnale évoqué)
    – ect.
    Ce qui se passe sur notre planette nous regarde tous!!!

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  12. yess les boys.
    J’espere que c’est pas le « TATA » dans l’histoire qui fait en sorte qu’autant de gens ont envie de donner leur opinion(aussi tordu soit-elle).
    Si c’Est les mot tata qui fait sa j’men va a TQS, 🙂

    bon j’vais répondre en essayant de pas laissé passer de commentaires ou de p’tit surnom gentil.
    Sauf que crime que les yeux m’crochisse quand j’lis des fois…
    Pour DJ; TVA(quebecor) cé une companie. Cé du cash qu’a fait dans vie… cé pas un gouvernement, une companie cé la pour le profit alors il dise se que le monde veut entendre. La nature de l’anti impérialisme québécois est légitime puisqu’on s’est toujours fait fourrer par les States (anglais). On est la seul p’tite batesh de place francophone sur tout les amériques, on a pas de raison de se méfié naturellement. By the way, si tout les humains sur la planete avant voté pour ou contre la guerre en irak sa aurait fini surment 90%-10%. Fack l’attitude québécoise que t’a lair de caractérisé comme une mode est en faite une réponse mondiale a leur attitude « chez nous partout ». Les américains; le berceau de la névrose.

    ok asteur Simon trembler.
    Ma t’expliquer pkoi un petit pourcentage de cubains s’exiles au US même si c’est un SI beau pays. De 1 fait juste comparé le taux de suicide occidentale et les fuites cubaines… Mais ma t’expliquer ça mieux, mais juste après que tu m’aie répondu a la question suivante; Qui étouffe Cuba avec un embargo moral depuis qu’il existe. Criss i peuvent pas boire du rhum pis se tissé un t-shirt en canne a sucre?
    Yen vienne pas a bout, ils peuvent pas échanger de produits commercials a personne sauf ceux au sud ( ceux la ont déja pas mal le même genre déconomie qu’eux anyway) Cé comme si le québec serait communiste pis on pourrait pas faire d’échange, faudrais trouvé un procédé pour faire du linge a base de produit laitié?
    Bon, pas capable d’exporté, perte d’emplois dans le secteur économique particulier, Le cubain pu job; on fly au States… ! La-bas tout les monde a le droit d’être heureux! Libre! Praise the lord tata ici on sait pas c’est quoi être heureux. Ici on apprend a mourrir pi la bas apprenne a vivre.
    Pis en plus tu l’a dit; il débarque illégalement au état; c’est d’la main d’oeuvre pas cher pas cher…

    tk deux s’tassé finalement.
    A oui pis JM, comme Castro, j’aime mieux être un triste personnage mal percu, qu’un figurant.

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  13. Matt, laisse faire pour le BBQ je suis pas sur que je veux manger aux côtés de quelqu’un qui prend l’opinion de tout le monde, à part lui, pour de la marde!

    Signé
    – un figurant tata

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  14. J’ai personnellement toujours trouvé que Castro était un grand homme , mais j’ai jamais nécessairement aimé toutes ces idées. J’suis déjà allée à Cuba dans un ptit village et puis j’ai pu communiquer avec le peuple puisque je parle bien espagnol (ma mère est vénézuelienne) . Lors de mes conversations j’ai senti que le monde là-bas réfléchissait toujours deux fois avant de parler, mais dans le fond c’est parce que tout le monde est épié et personne n’a le droit de parler contre le régime castriste. Dans le fond qu’est-ce que je veux dire c’est que le monde ne le diront jamais ouvertement qu’ils sont contre Castro, mais je suis pas mal certaine que plusieurs d’entre eux ne l’aime pas vraiment. Il y a un Cubain avec qui j’ai jasé qui me pleurait quasiment dans la face en me disant qu’il ne pourra jamais voir d’autre pays et des choses aussi banales qu’elles peuvent paraître à nos yeux comme par exemple : la neige. Je sais bien que Castro a fait des bonnes choses pour le peuple comme ce qui se rapporte à l’éducation et à la santé, mais admettons que pour ce qui est des droits et libertés de la personne ça fait pas mal dur (Les Cubains sont loin de faire et de dire ce qui leur plait). Et puis pour ceux qui disent qu’ils sont bien parce qu’ils mangent à tous les jours, bien je vous dis qu’ils ont un petit peu de riz , des fèves et très rarement de la viande (mettons qu’ils vont pas chercher tous les groupes alimentaires).

    Je ne crois pas que ce soit correct de dire que tous les Cubains sont biens sans vraiment avoir été en contact avec eux. Ça paraît qu’ils vivent toujours dans la peur, ça se voit dans leurs yeux. Qui aimerait être constamment épié ? Qui aimerait vivre sans la démocratie? Qui aimerait être obligé d’être emprisonné sur une île toute sa vie et ne pas avoir la chance de découvrir le monde? Ceux qui disent qu’ils aimeraient ça , bin vous êtes des sacrés menteurs.

    Bon je pourrais en parler encore pendant des heures mais je crois que c’est assez.

    Répondre
  15. [Sarcasme] Si j’ai bien compris notre cher ami Belisle, c’est de la faute des États-Unis si Cuba est dans cette situation présentement Annma. C’est de la faute aux Américains si les Cubains vivent dans la peur. [/Sarcasme]

    Bien sûr, le modèle de société de Castro se basait en grande partie avec le fait que le régime soviétique en Europe resterait longtemps en place pour lui permettre de faire des affaires avec lui. Ce qui ne fut pas le cas (mal)heureusement !

    Et commencer à vanter un système d’éducation et de santé dont on ne connait absolument rien.. m’enfin. Pour y aller dans la même veine: en Chine aussi leur système d’éducation et de santé est vraiment avancé !!

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  16. Je ne pourrais dire que c’est l’entiere faute des américains dans cette histoire … surement que Fidel a sa large part de fautes mais 50 ans d’embargot commercial de la plus puissante économie mondial … c’a fait mal …

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  17. salut tremblé.
    Cé exactement se que tu as dis. Cé la faute des États-unies ce qui arrive a cuba… en très importante parti admetton. Puis si on ne connait rien du system de santé pi d’éducation comme tu dis, cé pareil comme le régime de PEUR, on entend s’que la propagande laisse passé.
    Ah oui pis jme souviens pu déja lautre jour disait que le journal de montréal est bleu !??!?
    Le journal de montréal veut juste vendre. le cash… i s’en coliss de tout le reste. c’est un instrument de marketing. Il créé l’évenement et joue la game américaine… avez vous vu la une jcrois que c’était vendredi: LA PEUR’ LES TERRORISTES.
    Coliss sa existe pas des terroristes.
    Pis asteur, yé ou le régime de peur… alors maintenant, on choisi; élir ou réélir continuellement le même leader au pouvoir (castro), en se fiant au fait que sans entreprise privé, personne a corrompre, donc il peut exercer son pouvoir selon sa bonne conscience, ou encore, on peut, selon notre systeme, voté pour celui qui a recu a liché le cul du plus grand nombre de compani possible pour avoir l’argent pour faire sa campagne?
    lequel est les plus en mesure de dirigé son peuple sans être influencé par du monde ki cherche juss le profit, comme le journal de mtl…
    pensez-y, beeppp…

    ah oui pour mon BBQ chummy, j’invite matt a lui donné mon numéro de tel ou mon e-mail. .. té certainement pas un tata, mais y a surement quelques trucs que j’aimerais te dire…
    yes

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  18. tout ça pour dire que la révolution de meurt pas.
    Elle ne démord pas non plus.
    Aussi, précisons que l’objectif de l’individualisation de l’individu utilisé par le systême occidentale américain est non-seulement pour vendre, c’est aussi pour le rendre tellement orgueilleux qu’une fois intoxiqué, il ne puisse jamais se purifié totalement. Donc par réflexe, l’occidentale marginalise…
    Il écoute seulement pour penser a ce qu’il va dire. Il n’écoute pas. Il a peur.
    Une autre « réalisation » du systeme occident-capitaliste est d’avoir réussi a faire croire qu’une opinion en vaut une autre; c’est rendu comme dire chacun ses goûts, maintenant on dit t’a droit a ton opinion…
    Aux faites? il n’y a qu’une vérité?

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  19. Castro, tout comme le Che, sont deux personnages qui sont devenus tellement légendaires de part leurs adéptes, qu’ils ont effacés toutes les attricités qu’ils ont commis… une sorte d’omission collective.

    Comme tous les dictateurs communistes, de Staline à Mao, Castro a éliminé tout au long de son règne ceux qui, parmi ses compagnons, pouvaient lui faire ombrage ou devenir des rivaux : Camilo Cienfuegos, le véritable chef militaire de la guerilla dans la Sierra Maestra, mort à l’automne 1959 dans un “accident d’avion” ; Huber Matos, autre chef militaire condamné à vingt ans de bagne ; Ernesto “Che” Guevara, envoyé au Congo puis en Bolivie, où il est assassiné dans des conditions troubles en 1965 ; Osvaldo Dorticos, le premier président de la République communiste, “suicidé” en 1983 ; le général Antonio Ochoa, héros de la guerre d’Angola, fusillé en 1989 à l’issue d’un procès théâtral ; José Abrantes, ministre de l’Intérieur, condamné à la prison à vie en tant que complice d’Ochoa, et mort trois ans plus tard d’une crise cardiaque en prison…

    Même logique de purges systématiques au sein du parti, de l’armée, de la police et des services secrets, sous prétexte de “complots” divers : au total, six cent trente-huit conspirations et tentatives de coup d’État contre-révolutionnaires auraient ainsi été déjouées sur une période de quarante-sept ans, soit en moyenne près de quatorze par an, ou plus d’une par mois !

    Pour le « Che », dont on fait souvent l’éloge sans connaître le personnage, ce n’est guère mieux… D’ailleurs, comment peut-on raisonnablement défendre des dictateurs ! Allô ! … On se bat ici pour la liberté d’expression et vous allez défendre des gens qui emprisonnent leurs opposants ????

    Pour le Che donc, un excellent article récemment publié par le magazine The New Republic, le commentateur Alvaro Vargas Llosa rappelle ce que fut vraiment Che Guevara, à savoir un tyran sanguinaire. Contre l’ennemi capitaliste, il prônait une « haine inflexible », qui transforme le révolutionnaire « en une machine à tuer calme, efficace, violente, sélective ». Encore qu’il n’était pas lui-même très sélectif : « En cas de doute, tue-le », disait-il.

    L’article de Llosa cite d’ailleurs plusieurs témoins oculaires qui relatent comment Che Guevara persécuta allègrement des milliers de gens, dont des prêtres et des homosexuels, en les envoyant dans des « camps de travail ».

    Wawoooo ! Un personnage vraiment sympathique n’est-ce pas ?

    Che Guevara ne comprenait rien à l’économie et fut, à des postes clés de la dictature cubaine, un inculte économique de première classe. Après la prise du pouvoir par Castro, Guevara dirigea la banque centrale et le ministère de l’Industrie, en plus de jouer un rôle de premier plan dans la réforme agraire.

    Quels furent les résultats de ses politiques ? Une chute des récoltes de 50% entre 1961 et 1963, un échec cuisant des tentatives d’industrialisation et, pour les trois décennies qui suivirent, une dépendance presque totale aux subventions de l’État soviétique. La fin des subventions après la chute de l’empire soviétique, il y a 15 ans, a d’ailleurs aggravé les conditions de vie du Cubain moyen.

    Guevara avait prédit que, en 1980, le revenu par habitant serait plus élevé à Cuba qu’aux États-Unis. Or, aujourd’hui, les Cubains demeurent pauvres, soumis au rationnement et incapables d’exprimer leur dissidence sans goûter aux prisons du régime. Qui plus est, il est interdit aux citoyens ordinaires d’acheter des ordinateurs ou d’avoir accès à Internet sans une autorisation spéciale. L’an dernier, près de 1 500 Cubains, les « hommes nouveaux » de Che Guevara, ont été interceptés dans le détroit de Floride en tentant désespérément de fuir leur pays au péril de leur vie.

    Continuez donc d’acheter vos t-shirts ou vos casquettes à l’effigie du Che avec votre Visa, Mastercard ou… American Express ! C’est tellement drôle ce marketing idéologique !

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  20. Je sais pas qui t’es. t’as un beau language.
    j’ai pas lu jusqu.a la fin… mais quand, dans ton impresssionnante énumération des ‘éliminés’ de la révolution, tu mentionnes Guevara. tu te trompes.
    C’Est la CIA ki a mis la main dessus.

    Maintenant, le cas de mao et staline.
    tu mélange tout.
    Staline est le seul de sa ligné a avoir pris pour habitude d’éliminé ses opposants.
    Qui Lénine a-t’il éliminé? Qui Tito a-t’il éliminé?
    Staline était un alcoolique insécure qui a pris gout au pouvoir, et parcequ’il était pas assé intelligent, il a compris qu’il devait éliminé les opposant avant qu’il en deviennent. COmme trostky est mort en 1935 je pense.
    par ailleur, Lénine, le premier chef de la révolution, avait prévenu la communauté que staline était un successeur ‘dangeureux’. Ainsi, y a eu qu’un seul dictateur communiste aussi totalitaire que tout les chefs capitalistes….
    Alors, la premiere regle de l’idéal marxiste est de croire en son Parti, la seule voie pour amélioré la réalité des paysans, pour l’idéal capitaliste, faut croire TOUT, sauf la politique….
    trouvé l’erreur. espece d’autre TATA.

    La révolution ne peut s’avéré que Mondiale… sinon, ya toujours le mirage de quelque chose qui semble mieu… comme les russes doivent etre bien aujourdui, apres avoir révé a disney world, maintenant, au main des mafioso… j’irai pas jusqu’a dire qu’ils s’ennuient de Staline mais ils s’ennuient certainnement du temps ou ils pouvaient marché sécuritairement dans leur propre rues….

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  21. Oh ! … Même si Lénine ne faisait pas confiance en Staline, c’est vrai, Lénine fût un « brillant » éliminateur. Là aussi, au sujet de Lénine que l’on a tendance à béatifier un peu rapidement, il y a une petite amnésie collectiv(iste) !

    Lénine a toujours su entourer ses crimes d’une pseudo-excuse. C’était soi-disant par nécessité contre « la réaction » que les crimes et les massacres ont été commis mais la guerre civile terminée, l’érection d’un régime totalitaire se poursuit en broyant les opposants sans pitié. De plus, il a organisé en parallèle à sa police, la Tchéka, une machine de propagande et de subversion également tout à son service.
    l’Internationale communiste. Dès 1920, dans la sociéte civile et dans le parti, sa poigne de fer contrôle tout:
    – Interdiction de toutes organisations politiques autre que son propre parti. Même les Socialistes révolutionnaires, ancien alliés n’y échappent pas à cette liquidation.
    – le parti devient une organisation militaire où toute opposition conduit à la déportation ou à la mort.
    – l’état: au service du parti même si ce dernier serait au service du peuple.
    – les soviets ne deviennent que des parodies. Et quand les naïfs refusent que ces organes populaires soient aussi mis au pas, c’est la boucherie de Kronstat. Le soviet de la base navale de Kronstadt est attaqué (1000 fusillés, 10’000 déportés). Alors Kronstadt, on oublie parce que le boucher, ce fut Trotski et le commanditaire Lénine. Cette réalité réduit à néant la légende des trotskistes voulant à faire croire que leur leader aurait été mieux que Staline. En 1921, Staline est encore un personnage de second rang et on ne peut pas le rendre responsable de la boucherie de Kronstat.
    – la guerre et la terreur contre les états et peuples soumis aux Romanov qui croyaient retrouver leur indépendance grâce à la révolution: Ukraine, La tuerie d’Astrakhan, états d’Asie musulmans, etc…
    – Lénine écrivait en août 1918 dans un télégramme:  » enfermer les douteux, dans un camp de concentration hors de la ville… « , et  » .. faire régner une terreur massive et sans merci..  » citation des oeuvres complètes de Lénine tome 50 p133 144, 5ème édition.

    Sous Lénine, l’expérance de vie, dans les camps du grand nord, était de quelques mois. Dans cet ensemble de camps, la « tchéka » (vetcheka) a organisé le 3 avril 1919 le GOULPT (direction des camps de travail forcé) un instrument de répression afin d’assurer l’autosuffisance du camp. Dans la foulée , le 15 avril 1919 , le gouvernement soviétique avait défini les  » camps de travail coercitif  » où l’on est détenu par voie de justice dans le cadre d’une réhabilitation par le travail. Enfin les camps de concentration regroupent les individus socialement dangereux adversaires du régime. Ces camps de la tchéka ont compté entre 100 000 et 150 000 hommes, mal nourris et travaillant à l’autosuffisance du camp. On peut y voir l’origine de la distinction entre politiques et droits communs.

    Les documents révèlent qu’en 1919 Lénine donna des instructions pour que les autorités communistes en Ukraine excluent les Juifs du gouvernement de cette république. Il extermina 700.000 Cosaques du Don sur 1 million. Lénine traqua assidûment les dissidents et intellectuels, dont il ordonna les répressions et déportations. Il lança une offensive violente contre l’Eglise Orthodoxe, en ordonnant de fusiller les prêtres qui résistaient à la confiscation par l’Etat des biens de l’Eglise (« Plus il y en aura, mieux cela vaudra »).

    Encore des citations du « bon » Lénine :

    – « Tant que nous n’appliquerons pas la terreur par des exécutions sur place, nous n’arriverons à rien. Il vaut mieux exterminer 100 innocents que de manquer un coupable. » (Lénine, déclaration du 14/1/1918 aux représentants des organisations chargées du ravitaillement)

    – « Dans notre lutte pour le pouvoir, nous ne devons nous laisser arrêter par aucun principe. Il faut être prêt à n’importe quel truc, ruse, illégalité ou mensonge. » (Lénine, oeuvres choisies, tome 2, p 701).

    – « Il convient d’appliquer systématiquement le principe politico-réaliste qui assure et affirme la nécessité de la terreur. Le tribunal ne doit pas être miséricordieux, ce serait stupide. Il doit appliquer sans gêne la terreur, qui est notre objectif . » (Lénine, oeuvres complètes, tome 27, p 297).

    – « Dans notre lutte pour le pouvoir, nous ne devons nous laisser arrêter par aucun principe. Il faut être prêt à n’importe quel truc, ruse, illégalité ou mensonge. » (Lénine, oeuvres choisies, tome 2, p 701).

    Pour finir, TOUS les historiens, sans exceptions, sont d’accord pour dire que Lénine fût à l’origine de la grande famine de 1921 qui tua entre 3 et 10 millions de Russes ! Rien que ça !

    Le 19 mars 1922, suite à cette famine provoquée, que Lénine écrivit :

    « C’est précisément maintenant, et maintenant que les régions en famine mangent de la chair humaine et que des centaines sinon des milliers de cadavres jonchent les chemins, que nous pourrons (et devons) exécuter la confiscation des biens de l’église avec l’énergie la plus sauvage et la plus impitoyable, et écraser toute velléité de résistance, avec une telle brutalité, qu’on en parlera pendant des dizaines d’années.

    Plus grand sera le nombre de prêtres et de bourgeois réactionnaires que nous réussirons à exécuter de cette façon, mieux cela vaudra. »

    Je pourrais continuer comme cela longtemps. Si les statues de Lénine ont été les premières à être renversées en Russie et aux allentours à partir de 1989, ce n’est pas pour rien. Dans les familles Russes, l’histoire de la révolution non-autorisée par le pouvoir, circulait quand même, de père en fils… Le bilan, Lénine tua beaucoup plus de monde que le fera Hitler moins de vingt ans plus tard…

    Tu peux défendre Lénine, c’est un droit que tu as, contrairement au sort qu’il a réservé à ses opposants de l’époque. Par contre, il va falloir que tu assumes ses crimes, car personne n’a le droit de cracher sur les victimes des totalitarismes en faisant du négationisme de la sorte.

    Lénine, comme Staline, Hitler, Maô… sont des saloperies.

    Pour ce qui est de l’assassinat du Che, les archives du KGB ont démontré le rôle de Castro dans l’histoire. Alors à moins que Castro soit un agent de la CIA…

    Là aussi une petite amnésie sans doute ?

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  22. … Au fait… le « tata » veut juste ajouter une chose : c’est bien d’avoir des idées, c’est bien d’avoir des idéaux, de s’intéresser à la politique et à l’histoire. Mais pour véritablement bien servir sa cause, il faut d’abord bien CONNAÎTRE son sujet et ne pas s’emporter dans des formules creuses, inexactes, qui faussent le débat et égarent les lecteurs.

    C’est malhonnête. Mais je mets plus ça sur le compte de l’ignorance que sur le compte d’une véritable envie de tromper.

    Anyway… Si le peuple Russe de 1917, ou si le peuple Cubain était un peuple heureux, je pense que ça se saurait et que nous chercherions tous à aller y vivre… sauf que, comme disait un journaliste français durant la guerre froide : « c’est vers l’Ouest que les peuples s’évadent », et pas l’inverse ! La preuve, il aura même fallu un mur pour les empêcher de partir !

    Ce désir de fuir, le peuple Russe l’avait déjà sous Lénine !

    À plus !

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  23. Il l’avait surment auparavant. (lepeuple russe)

    Pour ceux qui entrez au Cegep…
    prenez les informations que notre camarade JPhillipe nous a donné pour vos futurs travaux. Elles sont toutes vraisemblablement vrai.
    C’est probablemenent Lénine qui ‘moula’ la théorie du ‘mal nécéssaire’ aux marxisme.
    Sauf que Lénine comme Marx ne croyaient pas en une révolution locale… Je n’ai pas de petite note a mettre à coté; mais ils ont eux deux dit: La révolution ne saura qu’être mondiale. C’est sous cette course folle que les camarades chefs légitimeront leur applications du ‘mal nécéssaire’.
    Puis, le beau monde occidentale a coté qui fait rêver.
    Ici, les gens meurent tous avant que le coeur arrête de battre, la bas… tout en même temps et pour la cause; la révolution.
    d’ailleur la révolution de Lénine, staline, castro… ça n’est pas la révolution. Elles sont des révolutions.
    Ne mélangez pas a sa les insurrection de hitler ou mussolini…
    Et puis, mon Jp au savoir impressionant; qui a tué Kennedy? Sommes-nous un régime totalitariste nous aussi??

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  24. Qui a tué Kennedy ? … La Mafia ? La famille Kennedy était très proche des milieux mafieux… La CIA ? Craignant d’avoir affaire à un président « mou »… Les services secrets Cubains ?… ou même le KGB ? … peut-être aucune de ces réponses. Difficile à dire.

    Mais la différence entre ici… et Cuba, c’est qu’au moins ici, tu es libre de dire que ton gouvernement est totalitaire, si cela te chante. Ici, tu as le droit de brûler l’effigie de Jean Charest, tu as le droit de dire que les libéraux sont des crosseurs… pas à Cuba, pas en Chine, pas en Corée-du-Nord, pas en Albanie, pas en Iran, pas en Angola, pas en Syrie…

    La révolution, qu’elle soit mondiale ou locale, c’est de la bullshit. Ce sont des gens, comme toi et moi, qui veulent mettre en pratique une vaste utopie… mais qui, en fait, veulent juste remplacer un régime par un autre. L’idée de la révolution internationale, ça fait 80 ans qu’ils essayent de la mettre en pratique, cela fait 80 ans que ça se termine en boucherie… et déjà plus de 100 millions de morts sous les régimes communistes ! Quand je pense que l’on reproche les 7 millions de morts du nazisme, mais que des enfants de petits bourgeois en mal d’émotions portent l’image du Che ou de Mao, deux grands criminels parmi d’autres…

    Mao, Che, Hitler, Staline, Lénine, Castro… même combat. Mêmes bains de sang, mêmes camps de concentration… mêmes fins tragiques. Pour Castro, c’est juste une question de temps.

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  25. Qui a tué Kennedy?

    Un agent de la CIA? Peut-être… sous l’influence de quelqu’un.

    La mafia? Pourquoi aurait-il tué un président qu’il pouvait acheté?

    Le KGB, les cubains? À cause de la Baie des Cochons?

    Je vous donne la réponse aujourd’hui.

    Quelqu’un, fort probablement un républicain, qui aurait perdu des milliards de dollar lorsque JFK aurait retiré les troupes américaines du Viet-Nam.

    Money talk!

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  26. Ah Cuba, Cuba. Combien de conneriessont dites en ton nom. Pour parler de Cuba, il faut aussi savoir d’où vient ce pays. Je vous rappelle qu’au moment de la révolution, Cuba était un immense bordel. Les avions s’y posaient à la queu-leu-leu pour débarquer les américains, souvent les mafieux américains, à la recherche de tout ce qui était interdit dans leur pays. La majorité de la population était illettrée, les écoles n’étant accessibles qu’à ceux qui avaient de l’argent, et ils n’étaient pas nombreux. Le pouvoir était si corrompu que le moindre petit caïd était en mesure d’acheter la moitié des membres du gouvernement. Les soins de santé, pareil. Le peuple vivait en état de quasi-esclavage.
    Moi j’y suis allé à Cuba en tant que journaliste juste avant la chute de l’Union soviétique. J’y ai vécu trois semaines avec trois Cubains. Une expérience extraordinaire. Disons les choses totu de suite, la révolution de Fidel a permis à ce pays de se donner un véritable système scolaire universel. J’ai visité une école primaire (en me faisant passer pour un Cubain), je suis allé à l’université de la Havane. Cette université a une renommée et (pour faire un lien avec la médecine)elle produit parmi les meilleurs médecins. J’ai par exemple été surpris d’apprendre qu’on venait de partout (du Canada et des USA notamment) pour des opérations chirurgicales délicates aux yeux. Même chose pour le système de santé. Oui, il manque beaucoup de choses, mais saviez-vous que les Cubains ont accès gratuitement à tous les soins dentaires. Quand on compare Cuba aux autres pays d’Amérique du Sud, on constate que Cuba figurait à ce niveau (santé et éducation) parmi les plus avancés. Faut toujours bien rendre à César ce qui appartient à César.
    Les Cubains veulent tous quitter Cuba? Non, ça c’est de la foutaise. D’ailleurs, allez demander aux Cubains en Floride s’ils retourneraient chez eux advenant un changement de régime. La plupart reprendrait immédiatement l’avion. J’y ai rencontré un vieil homme qui avait connu l’avant Castro. Même s’il reconnaissait les abus du régime, il ne pouvait s’empêcher de rappeler qu’avant lui, son peuple était la putain des USA. Les plus jeunes? Oh oui, il voudrait bien sortir de Cuba… pour aller faire du shopping. Ils ont le goût de la liberté, ils veulent pouvoir entendre la musique à la mode, ils veulent des beaux vêtements, ils aimeraient bien voir la neige (grande attraction pour eux lorsqu’ils rencontrent un Québécois. Assez hillarant aussi l’image qu’ils se font de nous en hiver), mais si vous leur demandez où ils aimeraient vivre avec de l’argent dans les poches, les derniers tubes dans leur lecteur CD et les plus beaux vêtements sur eux? Et bien oui, à Cuba.
    Fidel, il est craint. Dans les conversations sur la rue (et même à la maison), lorsqu’ils parlent de lui, ils le désignent comme « La Barba ». Tout le monde là bas peut vous compter des histoires de personnes disparues, probablement envoyées dans une prison. Est-il haï cependant par ses citoyens? Pas vraiment. Il est respecté. Tout le monde me disait « on aimerait bien avoir plus de liberté, pouvoir voyager, faire de l’argent ». Pas un seul qui ne m’ait dit « On voudrait un renversement de gouvernement ». Pas non plus de « Mort à Fidel ». Fidel est il un dictateur sanguinaire? Ben oui, pas mal à part de ça, mais il est inspiré et surtout il dispose d’un charisme qui, s’il fut un temps moins éblouissant, prend aujourd’hui une nouvelle dimension alors que son règne achève. Pas étonnant qu’aujourd’hui on fasse son éloge. C’est un homme aussi remarquable que dangereux. Il a été une épine au pied de l’empire américain durant toute sa vie. Une épine dont les américains n’ont jamais pu se débarasser. Et cela a contribué à la renommée de Fidel beaucoup plus que toute autre chose.
    Quant à l’anti-américanisme dont quelqu’un faisait état, malheureusement, cher ami, c’est dans la normalité des choses. L’Empire n’a pas nécessairement bonne image, même là où sa présence a pu apporter du « mieux ». Relisez l’histoire et vous verrez que ce fut toujours le cas. Les Américains n’ont pas l’habitude de faire dans la dentelle et ils écrasent bien des pieds et des suceptibilités. Ils s’arrogent les droits que la force leur donne. Regardez notre bois d’oeuvre. Ils ont eu tort partout, devant toutes les cours de justice, ce qui ne les a pas empêché de nous imposer une taxe compensatoire qualifiée d’injustifiable. Pourtant, ils nous en ont volé un milliard avant de nous la remettre. Le Vietnam, l’Iraq, on peut pas dire qu’il y a de quoi tomber en amour avec les USA. Mettons qu’ils cultivent abondamment l’anti-américanisme partout à travers le monde.

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  27. Fable dit :
    « Est-il haï cependant par ses citoyens? Pas vraiment. Il est respecté. Tout le monde me disait “on aimerait bien avoir plus de liberté, pouvoir voyager, faire de l’argent”. Pas un seul qui ne m’ait dit “On voudrait un renversement de gouvernement”. Pas non plus de “Mort à Fidel”.

    Un ami Cubain m’a dit la même chose… SAUF QUE : ils ne parlent jamais de renverser le gouvernement ou ne disent jamais de mal de Castro par… peur ! Peur de finir en prison, peur d’être tué… Tu le dis toi-même : Castro est craint ! Quelle belle façon de gouverner !

    Est-ce que je dis qu’avant lui c’était mieux ? Non ! Mais tu ne peux pas défendre un dictateur juste en le comparant à ses prédécesseurs ! C’est ridicule ! Les Cubains méritent MIEUX que ça… c’est tout !

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  28. Jean-Philippe dit:
    « Un ami Cubain m’a dit la même chose… SAUF QUE : ils ne parlent jamais de renverser le gouvernement ou ne disent jamais de mal de Castro par… peur ! Peur de finir en prison, peur d’être tué… Tu le dis toi-même : Castro est craint ! Quelle belle façon de gouverner !

    Est-ce que je dis qu’avant lui c’était mieux ? Non ! Mais tu ne peux pas défendre un dictateur juste en le comparant à ses prédécesseurs ! C’est ridicule ! Les Cubains méritent MIEUX que ça… c’est tout !  »

    Ais-je défendu un dictateur? C’est pas la question. Tu me donnes ta perception des choses. Tu me dis que les Cubains méritent mieux… mais c’est ton avis de petit nord américain. Tu me fais penser (oh insulte suprême) à George Bush. Lui aussi disait qu’on ne pouvait défendre un dictateur, que les Iraquiens méritaient mieux. On réalise aujourd’hui que la vision de Bush n’était peut-être pas celles des Iraquiens. Oui, oui, Fidel a été un dictateur souvent sanguinaire. Le peuple le craint, c’est sûr. Mais on le respecte aussi. Chez les Cubains (et on se ressemble un peu de ce côté-là), on a beau vouloir avoir accès à ce que l’Amérique peut vous offrir, on aime bien quelqu’un qui se tient debout devant le géant (le mythe de David et Golliath, tsé veux dire). Les Cubains que j’ai rencontré étaient prudents, soit. Ils ne se confiaient pas au premier venu. Par contre, ils ne se gênaient pas pour critiquer le régime, critiquer Fidel même une fois en confiance. La relation des Cubains avec Fidel (comme dans beaucoup de relations) c’est un mélange amour-haine. Rien n’est jamais ni noir ni blanc, Jean-Philippe, mais surtout on ne peut pas analyser la situation avec nos lunettes teintées. Il faut se dépouiller des préjugés et des jugements tout fait. C’est encore un héros pour pas mal de monde. Encore plus aujourd’hui alors qu’il est tout près de « lever les pattes » (ça, c’est le syndrome du salon funéraire; « Y’étais donc fin » dit-on en choeur au-dessus du cadavre des pires salauds, non?). On gomme les mauvais coups pour se rappeler des meilleurs. Il n’empêche que le bilan de Fidel n’est pas noir.

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  29. Fable:

    J’apprécie beaucoup tes commentaires. Tu amènes une perspective très intéressante à ce sujet et je partage ton point de vue, quoique je n’ai pas l’expérience du terrain que tu as (J’ai jamais même mis les pieds à Cayo Coco)

    J’espère qu’on va te voir trainer sur le blogue plus souvent 🙂

    – Matt

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  30. Fable,

    Remplace le mot « Castro » par « Hitler », et c’est du pareil au même… je suis nord-américain, peut-être, mais d’origine européenne… Hitler était très respecté en Allemagne, tout comme Franco en Espagne, tout comme Mussolini qui est toujours très respecté en Italie… est-ce dire qu’il faut fermer sa gueule est dire que si les Cubains ne se révoltent pas, ben c’est qu’ils sont bien avec ce régime ?

    Que nous, nord-américains, on doit juste se taire parce qu’on représente une société qui serait ‘néfaste » pour ce peuple ?

    Je ne défends ni Bush ni personne… Je défends le libre arbitre ! C’est ce qui nous différencie des animaux et des esclaves… Le libre arbitre, ou cette liberté de CHOIX !

    Un Cubain qui s’oppose à Castro il a quatre choix :
    1. participer à un complot pour le renverser, mais il risque sa vie et il risque la vie de sa famille.
    2. il rejoint un mouvement d’opposition au régime, il risque la prison.
    3. il décide de quitter Cuba, à ses risques et péril…
    4. il ferme sa gueule…

    Plus on restreint cette liberté de choix, plus on restreint LA liberté. Si tu ne veux pas risquer ta vie et si tu n’es pas d’accord avec le régime de Castro tu n’as QU’UN SEUL choix : fermer ta yeule ! That’s it !

    Comme en Europe durant l’occupation nazie : 2% de vrais résistants, 2% de vrais collaborateurs au régime, 96% de gens qui fermait leur gueule de peur de se faire tuer et de risquer la peau de leur famille. C’est comme ça dans toute les dictatures.

    Capitalisme, socialisme,… je m’en sacre ! Je suis pour la liberté de choix ! L’homme doit conserver son libre arbitre, ou alors, il n’est qu’un animal à qui l’on dit quoi faire.

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  31. Beaucoup de généralités, un peu trop simpliste comme raisonnement, Jean-Philippe. Comparer Hitler et Castro, c’est quand même fort. Hitler n’éliminait pas seulement ses opposants, il « purifiait » la race. De toute façon, ce n’est pas l’objet de mon argument. Ce que je dis, c’est que ce qui te semble culturellement acceptable ou incacceptable n’est pas forcément la même partout. Le libre choix? Oui, oui, je suis bien d’accord. Cependant, ce n’est jamais aussi simple. Ne suffit pas d’introduire NOTRE démocratie, pour tout soit parfait. Regardez en Iraq. On leur a mit dans la gorge le vote universel. Est-ce que cela a fonctionné. Nous avons fait une longue démarche nous-mêmes avant d’y arriver. Ça ne nous est pas tombé dessus. La grande erreur avec Cuba, c’est justement le blocus américain. Si tu veux que les gens adoptent ta culture (culture politique, j’entends aussi), il faut toujours bien que tu la laisses circuler. Si les USA avaient levé ce stupide blocus, on aurait réalisé des échanges commerciaux (comme ça s’est fait avec le Canada au niveau touristique sous Trudeau). Les USA avaient beaucoup plus à vendre que les quelques hectares de café, de canne à sucre et de cigares des Cubains. Fidel serait tombé par lui-même, petit à petit, au fur et à mesure des petites exigeances d’ouverture qu’on leur aurait demandé pour avoir accès à notre marché.
    Oui, vous avez bien raison de dire qu’actuellement, le peuple n’y peut rien. Se révolter, dites-vous? Mais pour quoi exactement. Dans ce genre d’opération, pls souvent qu’autrement, on remplace un tyran par un autre. Le peuple se bat et meurt dans la rue, mais ce n’est pas lui qui prend les rennes du pouvoir. Il y a toujours un Castro en bout de ligne. Castro un dictateur? Mais oui. Un tyran? Ben oui, c’est sûr. Contrairement, par exemple, à Haïti où les présidents démocratiquement élus ont littéralement et successivement saigné le pays (et tué aussi leurs opposants par milliers), Castro n’a pas créé de fortune personnelle, et le pays qu’il a pris en main a connu des progrès significatifs dans de nombreux domaines importants. Encore là, ce sont des domaines qui me semblent important à moi selon ma grille de valeurs: éducation, santé. Je n’excuse pas le reste, mais j’en fais une analyse qui semble plus objective que la vôtre.

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  32. Merci pour le « simpliste »… Désolé, mais depuis le début de la discussion, j’ai surtout lu des choses assez incroyables : Lénine n’a jamais fait tuer personne, Castro est un « brave gars »… puis surtout, ne pas le comparer avec Hitler ?… juste parce que Castro ne « purifie » pas son peuple ? C’est donc un « critère » ?

    Donc, selon ce « critère » scientifique, tu peux assassiner tes opposants, emprisonner les « déviants » tant que tu veux… mais ne fait surtout pas de purification ethnique ! Sinon, tu pourrais être comparé à Hitler… Tu parlais de raisonnement « simpliste », en voilà un bon !

    Tu parles de « notre » démocratie… Ai-je demandé à ce que Cuba adopte « notre » démocratie ? Nulle part ! Ça serait d’ailleurs étonnant vu que je ne suis pas un démocrate.

    Je parle de libre-arbitre, de liberté de choix… pas de démocratie ! La démocratie n’est juste qu’un concept, pas une fin en soi.

    Lorsque je parle de démocratie, je parle du grand étonnement de voir des gens d’ici, au Québec, d’Europe et d’ailleurs, vivant dans le luxe de la liberté de parole et d’opinion, soutenir un régime (celui de Castro), qui est tout l’inverse. Je trouve ça incohérent.

    Le jour où, comme mes amis Cubains, vous aurez connu la véritable dictature, là vous serez un peu plus crédible pour défendre Castro… en attendant, c’est un peu comme cracher dans la soupe le ventre rempli !

    Facile à dire donc, depuis le confort de nos fragiles démocraties que le peuple Cubain s’en tire bien avec Castro ! Facile…

    Surtout que, comme je le disais plus haut, je ne demande pas au peuple Cubain de faire de leur pays une démocratie, je demande juste à ce qu’ils puissent vraiment choisir par EUX-MÊME !

    Ton discours me rappelle juste ce que disaient certains avant la chute du mur de Berlin… il n’y a rien de nouveau ! Pourtant, lorsque les « démocraties populaires » de l’Est de l’Europe ont (enfin !) faiblies, le peuple en a profité pour abattre le régime marxiste.

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  33. Bon écoute Jean-Philippe. Je m’excuse pour le simpliste, mais là c’est pire, ça devient simplet.
    A) Je te l’ai dit, la question n’est pas de savoir si Castro était plus haut, ou plus bas qu’Hitler dans l’échelle de la dictature. Je trouvais un peu fort de les mettre tous les deux sur le même pied comme tu le fais. Allons, soyons sérieux. Oui, Castro en a zigouillé un bon nombre d’opposants, mais bon, enfin, je ne te ferai pas un cours d’histoire, mais tsé veux dire : 6 millions et quelques Juifs tué, brûlés, chambre à gazé etc, la folie de conquérir le monde. C’est quand même un niveau différent.
    Le terme « bon gars », c’est toi qui l’introduis. Je n’ai jamais dit que c’était un « bon gars ». Là dessus, je n’aime ni ne déteste Castro (Je le trouve facinant par contre).J’ai juste dit que, comme dans toute chose, rien n’est complètement blanc ni complètement noir. Vu d’ici, oui comme tu le dis avec ton petit ventre plein, t’a beau dire que c’est effrayant ce gars là, que le peuple devrait se révolter et blablalbla, mais on sent bien que c’est là le point de vue bien étroit de quelqu’un qui est bien assis dans les estrades et qui essait de diriger une partie de soccer pour laquelle il n,a aucune autre habileté que d’être un spectateur.
    J’y suis allé à Cuba, j’ai rencontré des dizaines de Cubains, dont quelques-uns avec qui j,ai partagé la vie de tous les jours pendant trois semaines. J’ai fait du cachot avec eux (parce que je leur avais procuré des choses disponibles uniquement dans les magasins de La Havane accessibles uniquement aux diplomates et visiteurs étrangers), sans compter toutes les fois où il a fallu expliquer, ou tenter d’expliquer ce qu’un étranger faisait sans autorisation avec des Cubains. Je suis allé dans leur quartier et leur maison. J’ai rencontré les vieux de la place, j’ai mangé avec eux.
    Parce que j’ai une formation journalistique, j’essais toujours de voir les choses dans toute leur complexité, avec une certaine objectivité. Pas toi. Tu fais dans le tout noir et dans le tout blanc.
    Tu n’es pas dmocrate, mais tu souhaites que les Cubains aient le libre choix. Assez surprenant. Je suis aussi pour que les Cubains aient le libre choix. Ce que je te dis, c’est que cela n’arrive pas comme une bordée de neige en hiver; une nuit et tout est couvert blanc. Ils n’ont jamais vraiment connu la liberté de choix. Or, la première image qui me vient en tête (ça fait rural aussi) c’est lorsqu’on ouvre les portes d’une étable aux animaux après que ceux-ci y aient été enfermés durant tout l’hiver; c’est parfois la cohue, ça rue, certains tombent et se font piétiner par les autres. Enfin, vous voyez l’image. Quand on a pas été habitué à la dmocratie, au libre-choix, il arrive que ça dérape les premières fois. Suffit pas de dire aux gens qu’ils peuvent voter, faut aussi que ceux qui se présentent partagent l’idée d’ouverture, de démocratie. Il y a donc de fortes chances pour que même avec des élections libres, on se retrouve avec pas mal de monde chez les candidats qui seront issus de l’ancien régime et qui pourraient bien avoir tendance à appliquer les mêmes méthodes. Non, le droit de vote n’est pas sans faille, il faut aussi qu’il y ait une culture démocratique; des journaux, des organismes de citoyens, des recours, enfin tout ça. Et ça ne vient pas d’un coup. Malheureusement, souvent ça dérape. Regardez Haïti. On avait élu un ancien prêtre. Tout le monde croyait que ça y était après la dictature des Duvalier. Le prêtre élu est devenu un despote. En réalité, la situation économique d’Haïti est aujourd’hui pire que sous le régime de Papa Doc et Baby Doc alors qu’il y avait plusieurs hotels de luxe offrant emplois et retombées aux gens de la place. Rien n’est aussi simple que vous le dites. Il faut, comme je le disais, implanter une culture, ce qui ne se fait pas aussi rapidement qu’on le souhaiterait.

    Ah oui. Dernier point. Le soutien au régime Castro que vous nous reprochez. Les USA ont mis en place le blocus depuis la fin des années 50. Allez-vous me chanter la louange de cette mesure. On a bien vu ce que ça avait donné, là comme ailleur du reste. Qui a souffert du blocus en Iraq ou à Cuba? Allez dites le moi que je l’entende de votre bouche. Fidel lui-même? Ses généraux alors? Raoul peut-être? Ben non, mon ami, c’est le peuple qui en souffre. Garder des relations avec ces pays, c’est ouvrir une porte de communication. Ce qui va et a changé la Chine (régime totalitaire parmi les plus sanglants)ce sont les échanges (commerciaux, oui bien sûr, mais culturels aussi). Qui aurait imaginé il y a seulement dix ans que des entreprises privées d’ici établiraient des partenariat avec la Chine. Enlevez vos ornières, mon cher Jean-Philippe, vous verrez qu’il y a beaucoup plus à voir que dans votre lorgnette pro ou anti.

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  34. Tu dis :
    « Tu n’es pas dmocrate, mais tu souhaites que les Cubains aient le libre choix. Assez surprenant. »

    Pourquoi surprenant ? La démocratie est donc devenue, comme par magie, la panacée du libre-arbitre ? … Ça te surprend, pourtant, quelques lignes plus bas dans ton texte, tu cites un peu toutes les raisons qui me poussent à ne pas être démocrate (avec ton exemple Haïtien que tu aimes ressortir semble t-il)… LÀ, c’est à mon tour d’être surpris par ta « surprise » ! ;o)

    Ai-je prétendu être objectif ? Non ! Bien sûr que j’ai une vision assez manichéenne de ce genre de chose… Je suis un anti-marxiste primaire. Je ne m’en cache pas ! Depuis 1917, le marxisme à fait au moins 100 millions de morts… qu’il s’appelle Staline, Lénine ou Castro… c’est la même idéologie, se sont juste les moyens qui sont différents.

    Castro, c’est un Ceauşescu cubain. Ceauşescu, il n’a pas fait d’épuration comme Hitler, mais comme Castro, Ceauşescu a assassiné, torturé, emprisonné… et tu te souviens de ce qu’il s’est passé lorsque le peuple a enfin eu l’occasion de mettre fin à son régime ? Il a été tué… et pourtant, tu n’aurais pas trouvé UN SEUL Roumain qui aurait critiqué Ceauşescu avant la révolution ! Pas un seul !

    Entre Ceauşescu et Castro, il y a beaucoup de points de comparaison… j’espère juste que le second aura la même fin que le premier !

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  35. Y a quelqu’un décidemment imbécile qui a comparé Castro a Hitler… ?
    Tu sais pas s’que tu dis. Pis ça dire une affaire comme ça cé plus que TATA, combien de personnes sont mortes a cause de Hitler… ? Regarde les circonstances, regardes le temps au pouvoir, Castro était comme nous maintenant. dans la rue. constatant que le systeme l’exploitait au plus au point. sauf que lui a ramassé ces chums pi yé allé convaincre tout les autres de sacré les américains dehors… nous autre on est même pas capable de crissé le quebec du canada mais on é pas capable de sortir le canada du quebecois, des monguols…
    fack mon tata de comparateur de monde a la TQS, si ton clavier est un outil libre, le mien aussi…
    non mais remet des snick nike, embarque dans ta civic pi va t’en au Mcdo…cé plus vite, moins cher en plus…

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  36. Jean-Philippe,
    Tu as un point de vue assez…, crime je ne trouve pas le mot.
    Nicolae Ceaucescu, vraiment? Bon j’ai l’impression d’être tombé sur un mur. Ceaucescu, un roi déguisé dans un pays communiste. Écoute, t’as les comparaison boîteuse mon ami. Ceaucescu s’était même fait faire un sceptre. Il a affamé son peuple, l’a réduit à l’ignorance, punissant même l’usage de la contraception chez les femmes et interdisant le divorce. Les avortements étaient punis de la prison (pour les femmes bien sûr). Il a foutu des milliers d’enfants dans des orphelinats, sans toutefois leur fournir la nourriture. Vous avez sûrement vu les reportages sur ces enfants déformés d’avoir passé l’essentiel de leur vie enfermé dans un lit d’enfant. La comparaison avec Castro est un peu nia-nia, mon pit. Castro a préconisé l’éducation de la population, a mis en place des services de santé etc. Son pays, malgré les exactions, est mieux que ce qu’il était en 1950. Dans le cas de Ceaucescu, ce fut le contraire.
    Mais ce genre de nuance semble passer au-dessus de ce qui sert à tenir ton chapeau.

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  37. Wawwooo Beslile… on te secoue un peu et voilà que tu montres ton vrai visage : ton arrogant en tentant de ridiculiser les opinions qui ne sont pas les tiennes… surtout venant de la part de quelqu’un qui ne connaissait même pas ce qu’avait fait Lénine et tentait de nous le « vendre » en le faisant passer pour un ange !

    Maintenant, au lieu d’insulter tes lecteurs, tu devrais réaliser qu’il y a de tout pour faire un monde… je suis un anti-communiste primaire. Je n’hésiterai pas une seule seconde à prendre les armes contre la dictature prolétarienne, car pour moi, c’est du fascisme… du fascisme rouge, mais du fascisme pareil !

    J’ai de très bons amis Tchèques qui, à la différence de vous, ont connu le communisme et ils me disent toujours qu’ils ne comprennent pas qu’en occident, terre de liberté, des individus puissent défiler avec des drapeaux rouges… rouge du sang des 100 millions de morts du communisme.

    Certes, Castro n’est pas le pire… mais il est l’un des instruments de l’idéologie qui a tué le plus dans toute l’histoire de l’humanité. Lisez Soljénitsyne, lisez Volkov… EUX ont connu les atrocités des fils spirituels de Lénine, EUX comme bien d’autres rejettent toute forme de communisme et sont très critiques face à Castro… Sont-ils aussi des « tatas » ou des « imbéciles » ?

    Les Cubains font comme mes grands-parents lors de l’occupation nazie : ils ferment leur gueule ! Les plus inconscients s’opposent, mais se font tuer ou emprisonner… d’autres fuient au péril de leur vies, tout comme certains ont rejoint la résistance à Londres, mais pour mieux revenir une fois que l’immonde national-socialisme fût chassé de l’Europe.

    Que l’on puisse être intéressé par le « phénomène » Castro, pourquoi pas ! Mais qu’on le défende quitte à insulter ses contradicteurs, ça n’est pas une preuve d’intelligence.

    Mais cela ne fait pas de moi un « pro » Étatsunien… ni un « anti » d’ailleurs. La plupart du temps, les gens mélangent l’administration étatunienne avec le peuple étatunien…

    Bref, ce que je veux pour Cuba, c’est pas un choix entre marxisme et « américanisme »… c’est plutôt de laisser la possibilité aux Cubains de construire un pays à leur image, comme nous souhaitons un Québec à NOTRE image… mais ça, les Cubains n’en ont pas la possibilité.

    Par pitié, ne défendez pas un peuple en cherchant à défendre les pouvoirs les plus extrémistes… Castro utilise l’anti-étatsunisme pour se maintenir au pouvoir et souder son peuple autour de lui… On ne peut pas construire quelque chose en haïssant son voisin, de la même manière que ce n’est pas en haïssant les Canadiens que l’on réussira à bâtir un pays, mais en mettant de l’avant une idée positive et dynamique de notre nation.

    Vive le Québec Libre… Vive Cuba libre !

    PS : puis par pitié Belisle, si c’est pour ridiculiser tes détracteurs, quel intérêt d’avoir des commentaires à tes articles. Autant bloquer ça et faire dans l’auto-congratulation ! Ça sera plus efficace !

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  38. Daccord j’essaierai de rester dans les normes, parceque t’as raison pour ça, cé pas une preuve d’intelligence de me facher…
    Bon j.p.
    C’est démesuré comme position… comment peux-tu etre anti-communiste? Puis ce que tu dis sur des témoignage vécu, c’est un peu « fooné ». Je suis certain que si on faisait lire le manifeste du parti communiste a tout le monde sur le globe, 95% des gens accepterait la théorie de Marx. Personne ne peut être contre le principe…
    Tié l’état gouverne les états communistes, puis les companies gouvernes les états capitaliste. Qui peut nous souhaité bohneur, les companies?? non. c’est sur que non, elles sont la pour les profits… alors il reste l’état. Ils peuvent etre croche, mais aux moins avec eux autres, y a une chance que le gouvernement aye une bonne volonté pour vrai!? Cé incensé de s’affirmé anti-communiste.. si ce n’est que parceque la propagande a tellement scrapé le mot « communisme ».

    Avec la classe affaire aux commandes, l’état est condamné a jouer le role ingras… l’état en occident est pogné pour soigner les plaies que la classe d’affaire génere… Le modèle de développement imposé par les companies qui tire la couverte chacun de leur bord pour du cash, c’est insensé?
    Le fascisme s’il a déja été rouge, maintenant il est transparent. Puis l’application macabre de Staline, qui n’a jamais été le fils spirituelles de Lénine, n’enleve rien a l’incrédulité de NOTRE systeme…
    D’ailleur, Marx et Lénine(qui n’était pas un ange) ont écrit que la révolution ne peut qu’être mondiale, le voisin capitaliste travaille tellement l’imaginaire de l’individu par ses faiblesses, c’est écrit; prolétaire de tous les pays, unissez vous.

    Castro a le mérite d’avoir représenté une alternative… et puis ont en dira s’qu’on voudra, mais dans le temps de l’urss, le monde bipolaire, il y avait un contre-poids politique… maintenant, l’hégémonie…

    Ah oui…
    Puis pour le fascisme, qui a tué Kennedy ?

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  39. Belisle,
    Ben c’est ça le problème, je ne pourrais jamais être communiste puisque je ne suis pas un étatiste. Je serai plutôt minarchiste (même si je n’aime pas les étiquettes).

    Puis je ne pense pas que nous ayons « juste » le choix entre le communisme et le capitalisme… c’est notre époque qui veut peut-être cela, mais bon…

    Pour moi l’état a remplacé la religion… Ici au Québec c’est encore correct, mais quand tu vois ce que l’étatisme fait en Europe, comme en France par exemple, où le pays n’avance plus, puisque les gens mettent leur avenir entre les mains de l’état… L’état s’occupe de leur éducation, l’état s’occupe de leur santé, l’état s’occupe de leur trouver une job à vie, l’état s’occupe de leur retraite… Au final, le pays ne bouge plus, il reste figé puisque les gens éprouvent de plus en plus de difficulté à se débrouiller sans l’état, à innover, à vivre quoi ! … Certes, je grossis un peu le trait, mais c’est la tendance que l’on observe. Les gens se mettent à « croire » en l’état, l’état providence, qui peut tout leur garantir.

    Sauf que… pour moi, ce n’est pas ça la vie. Si tu as une idée, une invention, un concept, lance-toi et met-la en pratique ! Pas besoin de l’état pour ça.

    Ah, j’oubliais… J’ai fait de la politique durant plus de dix ans. J’ai lu le Capital de Marx, j’ai lu les différentes publications des partis communistes européens… c’est justement en lisant cela que je me suis dit que je ne pourrais jamais être un marxiste. D’ailleurs, au collège, on lisait Marx aussi, et je peux te dire qu’on était très loin des 95% d’élèves à aimer cette littérature !

    Mais comme dirait mes amis Tchèques, tant que tu n’as pas vécu sous la dictature prolétarienne, tu ne pourras pas comprendre.

    Pense à François Furet, communiste convaincu… qui est devenu anti-communiste lorsqu’il a vu ce que son idéologie provoquait dans le monde. Tu devrais lire son livre « Le passé d’une illusion »… Furet était comme toi à une époque, croyant aux bienfaits du marxisme.

    Je te conseille aussi la lecture du « Livre noir du communisme », certes, il date un peu, mais il est toujours d’actualité… malheureusement.

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  40. Hein? Il y a encore des communistes…? Ici en plus.
    Le communisme; excellent sur papier (qui peut-être contre la vertu), pourri sur le terrain. Car voyez-vous, que ce sit dans le capitalisme ou dans le communisme, ce sont les intérêts qui mènent le monde. Intérêts personnels, dirais-je en plus. Oui, oui, le Politbureau a de beaux grands principes, mais dans le fond, ceux qui y étaient étaient là pour améliorer leur propre condition (le pouvoir, la puissance, les avantages). Comme tout groyupe d’intérêt, on a facilement oublié les intérêts communs pour penser d’abord à soi: garder sa job, sa petite zone d’influence. Là où il a de l’homme….

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  41. Je crois que le communisme est une bonne chose à la base. Le problème, c’est que presque tout ceux qui ont adopté ce système ont abusé… Le contrôle et la manipulation de l’information sont cependant innacceptable pour moi… ça, c’est un aspect qui me gosse royalement…

    Mais bon dieu… Y’a que le communisme comme alternative lorsqu’on est de gauche ou quoi?… Voyons, on peut tirer une coche plus à droite tout en restant de gauche ; le socialisme, progressisme, la sociale-démocratie…. y’a d’autres options je trouve.

    Je suis de gauche mais pas naïf au point d’en être marxiste… c’est utopique de penser que tous pourraient vivre égaux… cependant, avec des visions progressiste, je suis pour une imposition forte des revenus de plus de 60 000$. Pour une exemption d’imposition pour les ménages de 14 000$ et moins… je suis pour la nationalisation de nos richesses (énergie, eau potable, ressources naturelles) car je crois qu’en étant maître chez nous, le pouvoir revien au bon peuple… Ensemble, nous pouvons de façon démocratique décider comment le gérer au lieu d’avoir à négocier avec une entreprise privée… Je suis pour l’éducation pour tous. Contre le fait de laisser vivre quiquonque dans la misère. Et tellement d’autres choses…

    Bref, je ne connais pas asser l’histoire cubaine et le mode réel de fonctionnement du communisme Cubain mais au mieux que je peux le connaître, je vois en Fidel l’anti-matérialisme… oui, de vivre de peu… de peu mais, du nésséssaire… personne mieux que personne, tout le monde sensiblement avec le même montant d’argent…

    Et moi d’adhère à ça… vivre à 30 000$? C’est amplement sufisant… dans le sens que je ne peux concevoir d’avoir plus quand certain n’ont rien. Je crois qu’il est mal de vivre dans le luxe si pauvreté il y a. Je crois aussi qu’on ne peut tout avoir ; que nous avons des choix à faire. Et ce, de façon légère ; en réduisant de façon humaine l’écart entre riche et pauvre. Bref, je ne prône pas le radicalisme communiste à la Fidel mais un socialisme sain dans une démocratie saine.

    Je crois aussi que Fidel est rester modeste par rapport au poste qu’il occupe. Il aurait pu aller se faire soigner dans un des meilleurs centre hospitalié privé du monde (à part aux USA :D) mais il est aller se faire soigner dans un hopital conventionnel ché son ami Hugo je crois.

    Et dernière nouvelle de Fidel, le pauvre homme à maigris à un point!!!… c’est l’enfer… la peau et les os quasiment… il semblait rester zen dans sa modeste chambre d’hopital, se berçant sur une bonne vieille chaise bercante qu’on retrouverait au Village des Valeurs….

    En tout cas…

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  42. BETISTE:

    LA MEILLEUR SOLUTION, C^EST DE REDUIRE L`INTERVENTIONNISME DE L`ETAT DANS L`ECONOMIE.

    LE PROBLEME AVEC LES SINDICATS, C`EST QU`ILS ACCROISSENT LE TAUX DE CHOMAGE.

    LE PROBLEME AVEC LES IMPOTS PROGRESSIFS, C`EST QU`ILS REDUISENT LES INVESTISSEMENTS. CAR, CE SONT LES RICHES QUI SAVENT INVESTIR. LES GENS PAUVRES N`ONT PAS LES CONAISSANCES POUR METTRE SUR PIED DES ENTREPRISES VRAIMENT RENTABLES (CO. DE HAUTE TECNOLOGIE, NON PAS DE CHAMPS DE BROCOLI)

    LES GENS QUI VOUDRONT TOUJOURS TRAVAILLER POUR LES AUTRES (PROLETARIAT)VONT RESTER PAUVRES AVEC OU SANS LES SYNDICATS.

    C`EST SONT LES GENS QUI TRAVAILLENT POUR EUX MEMES,QUI SE METTENT PLEIN D`ARGENT DANS LE POCHES.

    LE GAUCHISME=FAIBLE TAUX DE CROISSANCE DU PIB.

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