Les jardiniers, c’est l’heure de faire votre meilleur coup de l’année

On est en novembre et qu’est-ce que ça veut dire? Que tout le monde va racler leur or brun du jardinier (très très gratuitement) et qu’il te la mettra directement dans des sacs pour emporter.

Le projet? Ramasser le plus possible de ses sacs et encore plus si le gars à plein d’érables sur son terrain.

Oui, mais qu’est-ce que je vais faire avec ça bout d’viarge?

Du paillis, mon ami. Tu étends une sacrée couche entre chaque plant de ton jardin l’été prochain et tu n’auras presque pas de problème de mauvaise herbe pour l’année. En plus, ça se décompose tranquillement dans ton jardin et ça nourrit ton sol. Et comme si c’était pas assez, ça conserve l’humidité du sol, donc tu as besoin de beaucoup moins arroser.

C’est aussi l’ingrédient de base du compost. Pour ceux qui pensent que c’est compliqué et que ça pue le compost. Pas vraiment. Ni un ni l’autre. Ça ne puera jamais si tu conserves le bon ratio de 66 % de matière organique (lire : des tonnes de feuilles) et 33 % de nitrogène (lire: matière verte) comme des restants de légumes, du gazon frais, des coquilles d’œufs). J’ai écrit les 5 engrais naturels qu’on retrouve dans une maison là-dessus.

Je dirais même qu’au final, c’est moins compliqué que de gérer une poubelle où tu jettes plein de choses qui finissent par sentir le yable.

Point bonus pour le gars qui racle pour moi (merci, Jérôme) :

C’est un peu inutile de ramasser les feuilles. Passez la tondeuse dedans et ce qui s’est pas composté pendant l’hiver va disparaître après la première tonte du printemps.