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Le Québec en énergie

 Tout d’abord, il ne faut pas perdre de vue que pour l’instant toutes les formes d’énergie qui existe, par exemple éolienne, solaire, nucléaire, hydro-électrique, marrée motrice, thermique, bio thermique, etc., pollue. Toutefois, chacune pollue de manière différente.

Je suis péquiste, mais je dois dire que le projet d’un nouveau barrage hydro-électrique de l’ampleur de La Grande, alias LG, semble une bonne idée étant donné que le Québec est écrase par une dette assez lourde et que nous devons, mais pas à tout prix, renforcir notre économie. Pas à tout prix parce que j’aime mieux être pauvre que détruire la planète comme les états-uniens. s.v.p. utilisez états-uniens vous aussi par principe.

Bon on s’entend pour dire qu’il vaut renflouer les coffres du Québec. Pour ce faire il semble une bonne idée d’utiliser nos ressources naturelles pour le faire. On a quoi comme ressource qui peut servir d’énergie au ? On a au moins trois ressources : de l’eau douce, du vent et du soleil. Au Canada il y a du pétrole et de l’uranium il paraît. C’est poche, vive le Québec.

Je propose de faire l’analyse du nucléaire, de l’hydro-électricité, de l’énergie solaire et de l’énergie éolienne. Principe numéro 1 : Tous les formes d’énergies pollue. Il faut donc trouver celle qui est adaptée pour l’endroit où l’on vit.

1. Le nucléaire.
Le nucléaire est parfois utile dans certains pays où il n’y a aucune source d’énergie alternative. Cependant, il peut souvent être évité, comme dans la plupart des pays développés. Néanmoins, si l’on sait que le nucléaire sera utilisé de toute façon dans ces régions pourquoi ne pas leur vendre des centrale, au moins on peut s’assurer que celle qu’on construit sont le plus écologique possible contrairement à une centrale russe. Le Québec aurait pu faire fortune avec le nucléaire il y a plusieurs années, mais par un manque de vision du gouvernement au pouvoir tout le projet a été mis de côté. Conséquence : la dette n’a pas diminuée.

Mais, le nucléaire pollue énormément. Certain dise que c’est faux, c’est qu’ils ne pensent pas plus loin que 25 à 30 ans. Quand les centrales sont démontées, qu’est-ce qu’on fait des déchets radioactifs. On les fou à l’intérieur d’un mine désaffecter comme il on fait aux Etats-Unis. La mine à l’intérieur de la montagne en question était juger l’endroit le plus sécuritaire des Etats-Unis, mais elle se situe, comme la plupart des endroits au dessus d’un aquifère, c-à-d un nappe phréatique. À quand la contamination de millions d’habitant aux E-U par de l’eau supposément potable mais radioactive.

2. L’hydro-électricité.
Tout comme le nucléaire l’hydro-électricité pollue à ça façon. Avez-vous entendu parler du nouveau barrage en Chine? Plus de 1 millions de Chinois on été exproprié à cause de se barrage. S’ils refusaient, «just too bad, vous allez mourir noyer quand on va ouvrir les valves. Sans compter que ça l’a également des répercussions énorme sur les cours d’eau environnant, ainsi que leurs écosystèmes. Plusieurs espèces de poissons et de forme de vie aquatique disparaissent par c’est détournement de rivières. Il y a aussi les formes de vie terrestre environnante qui disparaissent. N’oubliez pas qu’un bassin d’eau est beaucoup plus large que le lit de rivière initial. Ce qui crée un poids énorme sur la croûte terrestre impliquant ainsi des petits séismes au début et il paraît que la rotation de la Terre en est affecté car ce déplacement massif d’eau modifie sont moment d’inertie. Mais une chose que je trouve totalement idiote c’est qu’on inonde une grande partie de forêt (jusqu’ici ça va), mais on ne la déboise pas avant (WTF). Pourquoi?? Aucune idée. Donc la forêt se décompose sous l’eau et dégage des gaz toxique comme le CO2. Ça pollue l’atmosphère et ça pu en maudit autour des barrages les 2-3 premières années. Il y a aussi une chose importante sur les barrages qu’il faut savoir. Le fait que l’eau dans le bassin soit stagnante favorise la formation de bactéries. Donc si la rivière en aval sert à vous alimenter en eau, gare à vous.
Toutefois, je crois qu’au Québec c’est une bonne idée de construire des barrages hydro-électriques. Mais peut-être qu’il serait préférable d’en construire plusieurs petits que quelques gigantesques. Je le crois. Une très bonne idée est de jumeler grandes éoliennes et grands barrages.

3. Les éoliennes.
Quand aux éoliennes, elles ont un avenir florissant. Elles sont assez efficaces et le seront d’avantage d’ici quelques années. Certains disent qu’elles sont laides et contribuent à la pollution visuelle. Moi je dis que c’est parce qu’ils les ont pas mis au bon endroit. Fou moi ça dans le Nord personne va les voir. Vous allez dire que le Nord c’est loin, c’est vrai. Alors, pourquoi pas en mer. Ohhh! Là ça commence à être intéressant. Ça l’a un impact mineur sur les écosystèmes marins et il n’y a pas vraiment de pollution visuelle. Une autre option, ma préférée, est les éoliennes plus petites. Éolienne qu’on pourrait mettre sur les maison ou mieux encore une éolienne pour un cartier.
Quel est l’objectif qu’il ne faut pas oublier?? Oui, les éoliennes polluent aussi. La durée de vie d’une éolienne est de 20 à 30 ans, donc après ce temps il faut la démonter et entreposer ces rebus. Solution, c’est simple construire les éoliennes avec des matériaux recyclables ou réutilisables. Cette solution est peut-être trop en avance, mais je crois que se serait l’idéal. De plus, une éolienne en ville c’est pas plus laid qu’une tour à bureaux.
Mais je ne condamne pas les parcs éoliens pour autant. Si on veut réduire la dette au Québec, il faut faire de l’argent donc d’exporter et ça tombe bien parce qu’on pourrait exporter de l’électricité fait de façon assez propre, c’est-à-dire avec des barrages hydro-électriques et des parcs éoliens.

4. L’énergie solaire.
L’énergie solaire est très bien, mais comme tous les types d’énergies elle pollue aussi. Elles ont une durée de vie d’une vingtaine d’années et renferment certains matériaux dangereux. J’aime toutefois quand même bien l’idée de parcs solaires où les panneaux suivent le soleil afin d’avoir toujours un rendement maximal. Mais je la vois plus pour les petits trucs, comme les maisons ou les cartiers et la plupart des moyens de transport. Mais, comme vous pouvez le remarquer cette forme d’énergie a des problèmes semblables à l’éolienne. Toutefois, ils sont minimes.

En résumé, le Québec se doit de réduire ça dette. L’utilisation d’énergie assez propre, comme l’éolien et hydro-électricité, pour le faire semble une excellente idée. Je rêve du jour où le Québec sera une puissance mondiale en énergie renouvelable et en écologie. Il ne faut pas oublier le principe suivant : toutes les formes d’énergies actuelles polluent à leur façon, il faut choisir la moins dommageable pour l’endroit où l’on se trouve et la planète. Voilà le secret.

Liens supplémentaire :

– Hugo


Un article scientifique à propos de toutes les sources d'énergie présentent au Québec.
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18 réflexions au sujet de “Le Québec en énergie”

  1. J’ai montré l’article de « Soyons dans le vent » à mon demi-frère Hugo pour qui nous écrive un commentaire parce qu’il est vraiment callé la dedans, mais finalement c’étais vraiment instructif alors j’ai decidé de le publier comme article.

    Il a pas le temps de devenir un contributeur régulier pour l’instant car il s’en va passer l’été à Londres avec sa blonde, mais peut-être plus tard… qui sait 🙂

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  2. Salut Hugo et Matt ! J’aimerais apporter quelques commentaires personnels.

    Oeuvrant dans un centre de recherche axé sur l’énergie Électrique, j’ai la chance de cotoyer plusieurs grand cerveaux qui pronent pour plusieurs solutions.

    Les Éoliennes, ça coute cher. Le peuple québécois crie quand on essaye d’augmenter de 2cenne le kilowatt…

    Le solaire, c’est bien mais les couts sont assez intense. Il faut pas oublier que nous ne pouvons pas produire la nuit contrairement au nucléaire et à l’hydroélectrique!

    Le nucléaire, c’est ce qui a le moins d’impact quand ça fonctionne bien. Cependant, les risques pour la santé publique sont très préoccupants. Je crois néemmoins que je préfères la centrale Gentilly 2 à la centrale thermique de Sorel-Tracy qui fonctionne au mazout. (Watch-out kyoto!)

    J’ai eu la chance de participer aux groupes de discussions sur la gestion des déchets nucléaires au canada il y a environ deux ans. Au Canada, la gestion des déchets nucléaires n’est pas encore claire. Nous avons des entrepots près des centrales nucléaires ou sont entreposés les déchets radioactifs. Il y a quelques sénarios qui s’offrent à nous.

    1) Soit que nous continuons ainsis et que nous investissions massivement pour trouver un moyen de recycler cette matière.

    2) Soit que nous creusions un trou dans le bouclier canadien et déposer les déchets radioactifs dans le roc.

    3) Soit que nous arrêtions toute production nucléaire. (ce qui est pas mal improbable)

    Bref, c’est un débat de société assez grand, nous en avons encore des années pour en débattre. Aujourd’hui nous devons faire nos devoirs et devenir chef de file en Efficacité Énergitique !

    Essayons de moins consommer, nous allons avoir plus d’energie à vendre à nos voisins du sud….

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  3. Quand tu as les ressources nécessaires et que c’est propre.

    Je ne vois pas trop de problème à un devenir un leader économique là dedans. Je dirais même que ca me rendrait très fier.

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  4. Hugo : merci! Tu ammènes des aspects très intéressants!

    Shoto : ton expérience dans le domaine enrichie clairement le débat. J’aimerais cependant te poser quelques questions : la technologie éolienne ne pourrait-elle pas être améliorer afin de réduire le coût de sa production? Puis, si on compare le coût de la production éolienne vs le coût de la production nucléaire incluant la gestion des déchets, la différence est-elle toujours si grande? Opter pour le nucléaire, n’est-ce pas endetter les générations futures, au même titre que les génération passées l’ont fait pour nous?

    tiblanc : le modèle capitaliste se base sur le fait que tu vends ce que tu as pour t’enrichir. Vois-tu une plus grande richesse que le potentiel énergétique que le Québec pourrait vendre à l’étranger pour rembourser la dette? Puisque, ne soyons pas aveugles : si nous voulons rembourser la dette, nous devrons vendre à l’étranger. Sinon, c’est chaque contribuable qui devra débourser un 33 000$ additionnel!!!

    – Jos –

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  5. Salut Jos,

    Je vais tenter de répondre adéquatement à ta question. Cependant, je ne suis pas un expert dans la matière. Le véritable problème au Québec, c’est la pointe de consommation. Pour répondre à cette pointe, nous devons avoir suffisemment de production pour répondre au besoin.

    Oui, les éoliennes c’est bien, cependant, je crois qu’elles ne sont pas aussi constantes qu’une centrale nucléaire. Je ne sais pas quels sont les couts eolienne versus nucléaire.

    J’aimerais quand même apporter un élément, peut-etre moins applicable pour nous mais le voici: Les centrales au gaz, mazout etc rejettent beaucoup d’émissions et c’est pas vraiment controlable. Les centrales nucléaires elles, rejettent des déchets que nous pouvons stocker. Cette derniere, pour moi, est pas mal moins dommagable, même si nous ne savons pas trop encore comment gérer ces déchets. Un accident nucléaire est cependant très dommagable pour la population et l’environnement. Investissons massivement dans la recherche nucléaire pour répondre à nos questions!

    Maintenant, est-ce qu’on doit innonder des immenses territoires, qui sont souvent, propriété des autochtones ? Ça a aussi un effet néfaste sur ces populations. Pourquoi n’essayons nous pas d’être moins énergivore ? Si on consomme moins, on économise et on vends plus d’electricité à nos voisins…

    Il faut changer les habitudes de la population, c’est tout. Je prône l’hydroélectricité, mais ça prend quand meme 20 ans environ partir de l’idée de batir un barrage et de mettre la switch à on.

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  6. Un petit clin d’oeuil: Combien d’appareils electroniques laissons nous en « stand-by » à la maison? Les nouvelles télé, dvd, vhs, cafetière, poele… nos ordis qu’on laisse toujours standby ou ouverts consomment pour rien…

    Le gouvernement britannique est apres evaluer une loi concernant cette fonction de « stand-by ». Les manufacturiers vont peut-etre devoir enlever cette fonction et obliger le on/off.

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  7. J’ai lu il y a quelques mois que le Golfe du St-Laurent contiendrait du pétrole, et peut-être même le Lac St-Jean. Oui le pétrole pollue, mais si c’est vrai qu’il y en a, alors pourquoi pas l’exploiter? Ce ne sera pas un désastre écologique comme en Alberta, la dette du Québec diminuera à vue d’oeil, et nos impôts serviront à autre chose que rembourser une dette…

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  8. Salut!

    Pour commencer, j’aimerais remettre en cause la prémisse de base qui est que « le québec croule sous une dette assez lourde » et que nous devons pour ce fait exporter notre électricité.En effet, bien que les chiffres soient assez impressionnants, il ne faut pas paniquer avec l’endettement du québec.

    La dette est constituée de 121 milliards, chiffres de 2005 (dont 11 milliards accumulés dans les deux premières années en poste de Jean Charest) Cependant, il est important de mentionner que le taux d’endettement devrait se calculer en fonction du PIB affin d’être représentatif. De cette façon nous pouvons constater que depuis 1997, des efforts sont déployés afin de réduire la dette. En 2025, le gouvernement projette d’avoir un taux d’endettement de 25% (comparativement à 52% en 1997) grâce à des stratégies qui sont déjà à l’oeuvre. Ces stratégies on déjà montré des résultats significatifs et encourageants. D’autre part, il est important de mentionner que dans le calcul de la dette du québec on comptabilise divers coûts comme les 40 milliards alloués au régime de retraite des employés du gouvernement. Ce genre de données n’est pas nécéssairement calculé dans l’endettement des autres provinces ou états américains rendant la comparaison biaisée. Pour terminer, la majorité des dettes Canadiennes (87.2%) sont émises en dollards Canadiens, ce qui lui permet de contrôler la fluctuation des intérêts et rend par le fait même le pays relativement indépendant des dettes étrangères.

    Que peut-t-on dire d’un homme endetté de 15 000$? S’il s’agit d’un homme travaillant au salaire minimum on dira qu’il croule sous les dettes, s’il s’agit d’une rock star, 15 000$ de dettes sera une somme insignifiante. Donc lorsque vous parlez de la dette, s.v.p. gardez le contexte en tête.

    Pour continuer, j’aimerais aussi vous expliquer qu’avec une décision économique, il y a aussi un coût économique. Lorsque quelqu’un décide d’implanter une centrale électrique, tout type confondus, il faut réfléchir aux conséquences positives autant qu’aux négatives, le tout doit être mis dans la balance. Par exemple, les centrales éoliennes sont sans doute le meilleur moyen de faire de l’électricité au point de vue environnemental. Cependant, doit-on renoncer aux autres types de centrales?. Même si une centrale hydro-électrique pollue de façon considérable,(métaux lourds présents dans l’eau provenant de la décomposition du bois) n’est-il pas juste de considérer que ceci nous permet déjà de ne pas avoir recours à des centrales de type plus polluant comme les centrales thermiques de divers types qui sont communément utilisées ailleurs. Doit-t-on aussi s’acharner sur les centrales nucléaires qui produisent des déchets qui sont bénins comparés à toutes les émissions (métaux lourds, dioxide de souffre, dioxide de carbone) qu’une centrale thermale produirait (sans parler du fait que les combustibles fossiles sont une ressource non renouvelable).

    Maintenant, considérez le fait que les éoliennes peuvent être aussi efficaces au québec que n’importe ou ailleurs au monde, serait-t-il rentable de construire des éoliennes et engendrer des coûts faramineux dans le but de vendre l’électricité aux américains qui peuvent aussi bien construire eux mêmes leurs éoliennes et en profiter pour moins cher? La raison pour laquelle le québec maintient des prix si bas pour l’électricité n’est-elle pas que nous disposons de centrales hydro-électriques d’une performance incroyable?

    Je ne me prétend pas économiste mais je crois que l’exportation d’électricité n’est pas une motivation valable pour réformer notre système de distribution d’électricité actuel. D’autre part, je crois que l’énergie éolienne ferait un bon substitu à nos centrales hydro-électriques afin de nous désservir de façon plus écologique.

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  9. Ping : Le Blogue du Québec » Mon nom sur une Formule Un
  10. La construction des panneaux solaires demande l’utilisation de tout un tas de matériaux ultra-toxiques, c’est presque aussi polluant que de produire des batteries. De plus, l’ensoleillement n’est pas suffisant dans nos régions, donc le solaire n’est pas intéressant (sauf comme source d’énergie d’appoint, au niveau domestique).

    Par contre, au niveau domestique, on peut utiliser un réflecteur solaire pour faire cuire ses repas. Même en hiver! Faites une recherche dans google pour « solar cooker ». C’est impressionnant. Notons au passage que la cuisson des aliments est la principale source de pollution atmosphérique et de déboisement dans les pays les plus pauvres. La cuisson par énergie solaire est donc une bonne solution pour eux, surtout qu’elle est peu coûteuse.

    Notons au passage une autre source d’énergie 100% propre, qui prend de l’ampleur au Québec: la géothermie. À l’aide de la chaleur résiduelle enfouie dans le sol, on peut réduire considérablement la facture de chauffage d’un édifice ou d’une maison. L’été, certaines grandes villes poussent de l’air dans un grand tuyau, qui passe au fond d’un lac — l’air ressort beaucoup plus frais, ce qui permet de climatiser les édifices du centre-ville. On économise ainsi des megawatts d’électricité.

    Je suis un partisan assez convaincu de l’hydroélectricité. Je crois que l’équilibre idéal au Québec serait 80% hydroélectricité, 15% éolien et 5% gaz naturel (éthane) et éthanol (dans certaines régions difficiles d’accès, c’est la source d’énergie la moins pire).

    Notons au passage que le gaz naturel (éthane) pollue moins que l’éthanol, mais l’éthanol a le mérite d’être une énergie renouvelable. On peut aisément faire le calcul de l’énergie produite par molécule de CO2 libérée, c’est de la chimie niveau Cégep. Mais c’est tout un dilemme de choisir entre les deux.

    Pour revenir à l’hydroélectricité, il est vrai que la construction de barrages produit une certaine pollution. En particulier sur la forêt laurentienne, pour deux raisons. Puisqu’on ne déboise généralement pas, les conifères (acides) se décomposent lentement et modifient le PH de l’eau, ce qui est mauvais pour la vie dans la rivière. Ensuite, le socle rocheux du bouclier canadien étant assez riche en métaux lourds, ceux-ci sont lessivés par la rivière (surtout si elle est acide) et passent dans la chaîne alimentaire. Surtout le mercure.

    On note toutefois que cette pollution est temporaire; après une quinzaine d’années, la rivière retrouve sa santé. Ce n’est pas trop mal, compte tenu du fait que la longévité d’une installation hydro-électrique bien entretenue peut se calculer en siècles.

    Pour terminer, on peut se poser une question fondamentale. L’hydroélectricité demande la construction de barrages dans des régions très éloignées (milliers de km). Avez-vous réfléchi à la quantité de matériaux nécessaires pour construire des lignes à haute tension triples sur une distance de 3000 km? À la quantité de carburant nécessaire pour patrouiller toute cette distance en avion, en pick-up, en 4×4. À la quantité de défoliants et d’herbicides nécessaires pour tuer les broussailles qui poussent sous les lignes? (Note: ne jamais cueillir des bleuets ou des framboises sauvages sous les lignes électriques, à cause des produits toxiques!)

    Certains diront que la gestion de ces lignes à haute tension sur de longues distances diminue leurs qualités écologiques. Un pays très écolo, la Norvège, a ainsi favorisé la construction de mini centrales thermiques au gaz naturel dans ses villes éloignées. Zéro kilomètre de ligne à entretenir, aucune émission polluante locale, aucune odeur, et une récupération de l’énergie produite par cogénération (autrement dit, la chaleur produite par les turbines sert à chauffer les maisons). Mais il s’agit quand même de gaz naturel… qui passe par des raffineries polluantes. Sans compter le CO2 produit, qui participe au réchauffement global.

    Faudrait surtout viser l’efficacité énergétique. Ce n’est pas en construisant plus d’éoliennes qu’on y arrivera, mais en gaspillant moins d’électricité.

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  11. Monsieur Tesla (1856-1943) a inventé le système polyphasé de courant alternatif composé principelement de générateurs, de transformaeurs et de moteurs qui sont utilisés partout sur la planète. Il a construit la première centrale hydroélectrique (celle des chutes Niagara ) et elle fonctionna contre toutes attentes, sauf les siennes, au grand soulagement des investiseurs. Il est à peine dans le dictionnaire ,car en plus d’avoir découvert la radio, le néon, la télécomande, la robotique, l’accélérateur de particule et plusieurs autres, il inventa aussi une turbine révolutionaire qui aurais annéanti tous les moteurs à combustion ainsi qu’une tour pouvant transmettre de l’énergie sans fil à n’importe quel endroit de la planète aux bateaux, aux avions aux cellulaires …C’est le premier ayant parlé d’énergie libre et d’après moi le seul qui fut réaliste. Évidemment il ne fut jamais financé par les capitalistes afin de réaliser ses projets qui n’étais pas lucratif. « Si l’énergie est accessible partout, ou vais-je mettre le compteur? » J.-P. Morgan. Alors voilà le secret bien gardé qui règlerais nos problèmes.

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  12. C’est super cet article. Je trouve vraiment intéressante qu’au Québec on privilégie le développement des énergies propres et surtout, le profit des technologies qui n’émettront pas de gaz à effet de serre.

    À mon avis, à cause de sa place géographique, le Québec aura un grand potentiel et futur avec le commerce de l’Énergie hydroélectrique et l’éolienne s’ils peuvent être compétitifs en comparaison du pétrole du charbon.

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