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Lise Payette et les Yvettes

 L’événement le plus important dans l’histoire politique des femmes québécoises demeure sans contredit l’obtention du droit de vote au provincial, en 1940. Mais c’est le phénomène qui prit naissance le 9 mars 1980 qui retient le plus mon attention; ce jour là Lise Payette accoucha des Yvettes…

C’est en réaction à un sondage, publié deux jours auparavant, avançant que les femmes seraient majoritairement en faveur du NON, que la ministre de la condition féminine du PQ invite les femmes à « sortir de leur prison de peur » et oser voter oui. D’après elle, la nouvelle situation du Québec pourrait enfin permettre des changements sociaux importants pour les femmes. Pour appuyer ses propos, elle fait la lecture d’un passage de manuel scolaire :

« Guy pratique les sports: la natation, le tennis, la boxe, le plongeon. Son ambition est de devenir champion et de remporter beaucoup de trophées. Yvette, sa petite soeur, est joyeuse et gentille. Elle trouve toujours le moyen de faire plaisir à ses parents. Hier à l’heure du repas, elle a tranché le pain, versé l’eau chaude sur le thé… Après le déjeuner, c’est avec plaisir qu’elle a essuyé la vaisselle et balayé le tapis. Yvette est une petite fille bien obligeante

Madame Payette affirme que cette période est terminée et c’est là qu’elle se met un pied dans la bouche, en ajoutant à propos du chef du PLQ, Claude Ryan:

« C’est justement le genre d’homme que je hais, …des Yvettes, oui, il va vouloir qu’il y en ait plein le Québec…il est marié avec une Yvette. »

Ouch! Madeleine Ryan est mère au foyer…comme des milliers de québécoises!

Profitant de cette bévue, madame Ryan organise un rassemblement de « Yvettes » au Château Frontenac le 30 mars… elles seront 1 700! Mais c’est le 7 avril que se tiendra le plus grand rassemblement de femmes de l’histoire du Québec, 14 000 d’entre elles se rendent au Forum de Montréal pour y entendre des discours faisant appel au bon jugement et au sens de la responsabilité des femmes. On calcule que 42 760 femmes ont assisté à des assemblées du «non» entre le 30 mars et le 5 mai.

Les Yvettes ont-elle largement contribué à la victoire du NON? On ne peut pas leur attribuer la faute chose, mais on doit remarquer l’importante participation politique des femmes lors de la campagne référendaire de 1980.

Finalement , en entendant le discours de 95 de Jacques Parizeau sur le « vote ethnique » , on est en droit de se demander si celui qui écrit les discours au PQ n’a pas un vieux fond fédéraliste… 😉



L’épisode des Yvettes a été un des points tournants du référendum de 1980. Une belle pièce d’histoire qui est assez méconnue par notre jeunesse. À découvrir :)
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28 réflexions au sujet de “Lise Payette et les Yvettes”

  1. Salut Karine,

    Je savais pas que bloguais. Ça fait longtemps ? En tous cas, tu fais quelques choses d’important et d’intéressant avec des capsules historiques. Je vais te mettre en lien sur le miens, c’est sûr.

    À la prochaine.

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  2. Ha, je ne blogue pas, je suis une humble chroniqueuse historique c’est tout… Je fais partie de la grande communauté « peaudecastorienne »! 😉 Contente que ça te plaise!!

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  3. L’argent et le vote ethnique, c’était très mal dit, mais il y avait quand même un fond de vérité dans tout ça. Les Yvettes? Je ne sais pas, je n’y étais pas. On y trouverait peut-être un fond de vérité aussi, si les paroles de madame Payette avaient été prononcées après le Référendum…

    On attend maintenant la prochaine bévue du PQ avec une brique et un fanal. «Nous sommes prêts»…

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  4. Bravo à ces vraies femmes, et tant pis pour l’indépendance… si le Québec « libre » doit en être un sans mamans qui prennent soins de leurs enfants, j’aime mieux pas avoir de « Québec libre » !!

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  5. Heu… Je suis l’auteure de l’article, souverainiste jusqu’au plus profond de mon être et… maman à la maison! 😉 Les temps ont changés, même les Yvettes peuvent voter OUI aujourd’hui!

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  6. Alors tant mieux pour les Yvettes.

    Mais perso j’ai encore des grosses réticensses face au « progressisme » du PQ/Bloc et mouvement séparatiste en général…

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  7. C’est vraiment bien que vous soyez là à parler de notre historie… J’aimerais en faire autant mais j’ai besoin d’aide. Je viens de faire mon premier blogue en espérant avoir des commentaires sur le Québec. Pour l’instant je navigue entre les versions numériques de la BNQ et de la BNF et lis les récits de voyages de champlain, cartier,…

    J’aimerais trouver plus d’anecdotes !

    Déjà, je range cet article sur les Yvettes dans mes dossiers. Merci pour votre présence et vos éventuels anecdotes et histoires de notre passé, présent et futur pays.

    David

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  8. @ Durandal…
    Tu dis:
    «  »Mais perso j’ai encore des grosses réticensses(sic) face au « progressisme » du PQ/Bloc et mouvement séparatiste en général… » »

    Alors si t’es soumis et que t’as peur, c’est donc que tu es une Yvette, une vraie 😉
    Et encore:
    «  » Bravo à ces vraies femmes, et tant pis pour l’indépendance… si le Québec « libre » doit en être un sans mamans qui prennent soins de leurs enfants, j’aime mieux pas avoir de « Québec libre » !! » »

    Ce que voulait dire Mme Payette,ce n’est pas que les femmes au foyer n’étaient pas « capable » de voter OUI mais qu’il y avait des femmes soumises et obéissantes qui avaient peur de leurs opinions.

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  9. Quand j’entends des femmes « d’aujourd’hui », instruite et tout nous dire du fils Trudeau qu’il est « tellement beau » j’ai honte autant que la Payette dans l’temps.

    Ces hystériques qui mouillent devant les Obama ou Trudeau de ce monde parce qu’ils sont beaux m’écoeurent ben raide.

    La démocratie est complètement bafouée par la beauté et l’idolâtrie.

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  10. Karine,
    Merci de nous rappeler cet évènement. Même si au départ l’interprétation de ton énoncé n’a pas été bien saisie par certaines personnes, tu as remis les pendules à l’heure, comme on dit parfois, en spécifiant d’une façon claire l’intention de Mme Payette. Dommage que nous ne connaissions pas mieux notre histoire, comme la vie des premières femmes qui sont arrivées au pays il y a 400 ans etl’importance de leurs contributions dans la vie de l’époque. Je pense à Jeanne-Mance, Marguerite Bourgeois, Hélène de Verchère et bien d’autres femmes de valeurs. Ces femmes étaient fortes et respectées pour leurs coeurs, leurs audaces, leurs courages, leurs qualités morales, leurs intelligences et leurs grands rôles dans la société. Elles ont fondé des hôpitaux, des écoles et elles ont participé sur un pied d’égalité avec les hommes à construire notre pays. Que s’est-il donc passé au fil des ans pour que les femmes perdent autant de place?
    À mon avis, après vous avoir lu, je crois que Mme Payette a été mal comprise par l’épouse de Mr Ryan. Il n’y avait pas de quoi monter aux baricardes…Nos décisions parfois mal éclairées font l’histoire mais c’est pas toujours beau à voir. J’aimerais que nous nous resaisissions. Notre société, nos enfants, nos maris ont besoin que nous reprenions notre place de femmes averties et responsables. Je respectais Mme Payette. Elle n’a pas eu la vie facile en politique. Si nous l’avions appuyée un peu plus….Nous assassinons nos leaders quand nous les critiquons sur des pécadilles. Bien sûr, il faut s’assurer de leurs intégrités et voir à ce qu’ils servent bien les intérêts du peuple, ce qui n’est pas toujours le cas mais Lise était honnête, dévouée et authentique.

    Que veux-tu dire quand tu dis que tu as l’impression que les textes des PQ sont écrits par un fédéraliste? Parizeau s’est fourvoyé, je l’admet avec l’histoire du vote ethnique mais je ne crois pas qu’il soit un fédéraliste.
    À David, comme vous j’ai soif de connaître d’avantage mon histoire. Il y a des choses intéressantes que l’on peut trouver par des mots clés sur Internet. Il y a quelques mois j’ai lu un roman  » Eugénie, fille du Roy » de René Forget. Ça m’a beaucoup éclairé sur le début de la colonisation… Si vous cherchez, vous trouverez. J’ai trouvé dans une librairie un numéro spécial « LE BEAVER,le magazine d’histoire du Canada ». Québec a 400 ans. Je pense qu’il faut se documenter à diverses sources carles sujets peuvent être traîtés différemment.
    Excusez mes fautes d’ortographes

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  11. @ Lyd,

    Suite à la lecture de ton commentaire (pratiquement sans fautes d’ortographe en passant 😉 ), je dois avouer que l’idée m’est venue d’écrire une série d’articles sur la place des femmes dans l’histoire du Québec. C’est un sujet qui peut se révéler très intéressant.

    Je sais bien que Parizeau n’est pas fédéraliste, je voulais seulement faire un clin d’oeil au fait que chaque fois qu’un péquiste se met « un pied dans la bouche » il y a toujours une horde de fédéralistes qui sautent sur l’occasion pour tourner ça à leur avantage. Mais c’est ça la politique! 😉 Même les plus ardents défenseurs de la souveraineté ont tendance à clouer leurs leaders au pilori, nul n’est prophète en son pays faut croire 😉

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  12. « Alors si t’es soumis et que t’as peur, c’est donc que tu es une Yvette, une vraie »

    Non, c’est que je suis prudent, sachant qu’en tant que traditionaliste je marche en terrain miné.

    Remarque, au prochain référendum, je veterai OUI, simplement car je sais que des femmes avec des mauvaises idées, y’en a aussi du côté fédé (je pense à Courchesne).

    « Ce que voulait dire Mme Payette,[sic pas d’espace après la virgule]ce n’est pas que les femmes au foyer n’étaient pas “capable” de voter OUI mais qu’il y avait des femmes soumises et obéissantes qui avaient peur de leurs opinions. »

    Entre les lignes, que selon Payette, les Yvettes sont des femmes arriérées qui refusent de cadrer dans le modèle de la femme moderne PrésidentE-DirectricE-GénéralE qui dompe son unique enfant à la garderie car elle est trop émancipée pour s’en occuper.

    En fait, dans la tête des féministes, toutes les femmes devraient « naturellement » embrasser les idées féministes, et si certaines sont réfractaires, c’est qu’elles ont « peur ».

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  13. Tu vois, ce que tu écris réflète parfaitement ce que les femmes au foyer ont ressenti, ce que les gens mal intentionnés ont « fait dire entre les lignes » à Lise Payette…

    On peut être politiquement engagée et n’avoir pas peur de ses opinions tout en étant à la maison à s’occuper des nos enfants.

    JE ne dompe PAS mes TROIS enfants à la garderie car je suis à la maison en tout temps, je gère pourtant ma propre entreprise, et oui je suis PDG, une femme émancipée comme tu dis, et finalemennt, je n’ai vraiment pas peur de mes opinions, pourtant je ne suis pas féministe pour deux cennes…

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  14. Celles (ceux) qui considèrent que Lise Payette s’est fourvoyée en 1980, souffre d’obstruction mentale. Elle n’a fait que sonner la cloche quj mettait fin à la récréation: fini de se complaire dans le rôle de la femme soumise, non libérée et surtout ignorante. Madeleine Ryan n’était pas une femme libérée. Elle a subi la poussée en avant que lui a donné son mari, le sophiste, Claude Ryan. Et il n’est pas certain que les 14000 femmes qui se sont retrouvées au Forum en 1980, étaient en majorité des femmes au foyer. En tout cas, celles qui se pavanaient sur la scène en avant et criaient des discours les bras en l’air, n’en étaient pas. Et, je ne me souviens qu’on en ait parlé, mais il aurait été intéressant de savoir combien d’anglophones du West Island assistaient à cette manifestation. Le Forum n’est pas loin de Westmount.

    Et Jacques Parizeau, en 1996, n’a fait que soulever un état de fait: Les allophones et les détenteurs de capitaux et l’argent du Gouvernement fédéral ont été une cause majeure de la courte défaite du ‘Non’. Le vote des allophones était facile à vérifier: il suffisait de faire le décompte par comté suivant la composition ethnique. Il suffisait de se rappeler l’appel des organisations ethniques de voter contre la souveraineté, de voter contre le Québec. Et l’argent, l’enquête sur les commandites a prouvé la justesse de la déclaration de Jacques Parizeau.

    Il y en a qui ont la mémoire courte et la capacité de compréhension encore plus courte.

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  15. Ouais, mais il y en a aussi qui ne savent pas lire, ou qui ne prennent tout simplement pas le temps de le faire…
    Je crois que tu aurais dû lire tous les commentaires de cet article avant de lancer que je souffre d’obstruction mentale. J’y ait fait des mises au point, spécialement pour les gens comme toi qui ne prennent pas le temps de réfléchir à ce qu’ils lisent ou qui ne savent tout simplement pas saisir les nuances d’un texte.
    Je n’ai pas écrit que Lise Payette et Jacques Parizeau avaient tort, seulement que c’était une bourde au niveau politique, la preuve: l’échec du référendum de 80 et la démission de Parizeau peu après celui de 95. Si tu as la mémoire si longue et une capacité de compréhension hors de l’ordinaire, fais donc profiter les gens de ta grande intelligence en écrivant des articles instructifs plutôt que des commentaires acides sans fondement.

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  16. La Payette s’est carrément mis les gros pieds crottés dans la bouche en crachant sur les femmes qui osent encore avoir des enfants. La Payette ne saurait-elle pas que la plus belle profession au monde est celle de mère avec ses enfants? La Payette ne sait-elle pas que si le peuple n’a plus d’enfants c’est l’extinction qui le guette? Pauvre Payette de féministe anarchique et hautement dégradant. Pas assez intelligente pour défendre la cause des mères et leurs droits, elle en est réduite qu’à les insulter… La Payette représente rien d’autre que la grosse décadence mortelle… Pour éviter de tomber dans le même piège insignifiant, le livre « Le dernier Testament de l’Occident » prend la défense des femmes qui osent avoir des enfants et il met en relief la stratégie pour ramener cette profession à la hauteur de son mérite.

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  17. Le gros à Michel s’est ancore lâché dans la nature de la misogynie.
    Il est de ceux que la grandeur déprime et que la petitesse excite.
    Je ne sais pas où il a pris cette lubie contre Madame Lyse Payette, mais je n’ai pas eu le malheur de lire un texte à ce sujet.
    Je n’ai pas lu ‘Le dernier Testament de l’Occident’. Je ne suis pas sur de jamais le lire. Qui en est l’auteur, tout à coup, il me prend moi aussi une lubie. On n’est pas à l’abri.
    L’insulte est l’argument suprême et unique des imbéciles. Et moi aussi, je me suis permis de jouer à l’idiot.
    J’espère que je serai bienvenu dans votre club.

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  18. Chère Karyne,

    Je n’avais pas encore lu votre commentaire. Le fait que Lyse Payette se soit moqué des Yvettes – pas de toutes les femmes, tu sais celles qui n’écoutent jamais les actualités, qui ne lisent jamais, qui se contentent de se soumettre à leur mari, de nettoyer leur maison et de ‘watcher’ leurs enfants, qui endurent de se faire battre jour après jour, etc,- ce sont elles les Yvettes mais ce ne sont pas elles qui étaient au forum en 1980. C’étaient les femmes à manteau de castor qui tentaient de récupérer un vote mal informé pour maintenir leur peuple dans la soumission au ROC. Comme d’habitude, les Yvettes, les vraies, n’ont rien compris. Elles se sont laissées embobiner. Que Madame Payette l’ait dit n’a rien changé à l’affaire. Mais évidemment la vérité choque et continuera de choquer. Beaucoup reproche aux politiciens de ne pas dire la vérité, mais quand il la disent, on leur crache dessus.
    Quand à la déclaration factuelle, je dis bien, factuelle, sur le vote fédéraliste de 1995, elle a eu lieu après les résultats et non pas avant. Elle n’a pas influencé le vote. Comme preuve de rejet, ce n’est pas fort. D’ailleurs c’était vrai de dire que les communautés ethniques avaient voté en bloc, à l’invitation de leurs chefs contre les Québec et la commission Gomery a prouvé que l’argent avait joué un grand rôle dans la courte victoire du non. Encore, la vérité avait choqué la fiancé délaissé de la Presse, Lysianne Gagnon et tous les sépulcres blanchis des médias canadiens et québécois.
    Le désintéressement actuel des Québécois – comme dans beaucoup d’autres pays occidentaux, soit dit en passant – a des causes diverses. Ce qui est surprenant, c’est d’entendre à gauche et à droite, des gens blâmés les messagers et oublier les acteurs. Le cynisme des électeurs est plus provoqué par le fait de dénoncer les malversations des politiciens que les malversations elles-mêmes. C’est le monde à l’envers…

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  19. Bonne nouvelle: des anglophones qui lisent des texte sur le Québec et la souveraineté.
    Juste un commentaire connexe: le vote québécois du 2 mai et la popularité de François Legault.
    ‘Un bon Jack’: savez-vous ce que c’est? Quand on dit d’un homme qu’il est un ‘bon Jack’ , depuis que je sais parler, çà fait longtemps, cette expression en était une soit de dérision soit de mépris mais ce n’était pas un compliment, loin delà. Traiter un homme de ‘bon Jack’ cela décrivait un individu d’intelligence limitée, un naïf bébète, un gars suiveux sans envergure qu’on pouvait facilement roulé dans la farine, un rien, quoi. Et pourtant durant la campagne électorale fédérale, des scribouilleurs et des grandes gueules des médias parlés ont réussi, se fiant à l’ignorance de beaucoup de québécois francophones à faire passer cette expression méprisante pour un compliment qui décrivait bien un Jack Layton avec qui on aimerait prendre un verre de bière à la taverne du coin. Et une majorité de québécois sont tombés dans le panneau et ont fait tomber des dizaines de politiciens d’un qualité jamais vu au Québec. Quel réussite! Je me suis senti cave, gros cave, et pas à peu près.
    Et là, cet même troupeau de ‘non-penseurs’ s’émerveille du renouveau trompeur présenté par un vieux politicien, François Legault, un sophiste patenté, comme le champion du changement même ne présente de vieilles recettes non-testés pour corriger la situation critique du Québec tout en refusant de s’emparer de tous les pouvoirs politiques et économiques pour atteindre cette objectif nécessaire. Les ‘coalisés’ refusent de devenir souverain tout en voulant exercer des pouvoirs de pays souverain. Cul par-dessus tête. Où allons-nous sinon dans le mur.

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  20. D’où tenez-vous vos chiffres (sources) conçernant les 42 760 femmes qui ont assisté à des assemblés du NON? Je cherche des informations sur ce référendum (1980) et plusieurs documents nònt pas les mêmes données.

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  21. Ceci est une invitation pour tous ceux et celles qui veulent comprendre ce qui se passe au Québec depuis 1759-1760 et surtout depuis les 50 dernières années. Achetez et lisez: « Histoire Intellectuelle de l’Indépendantisme Québécois’, Ce livre en 2 tomes présentes des analyses des politiques qui ont intervenu sur la scène politique du Québéc.

    Ce que j’en retiens principalement:

    Un: Les défenseurs de l’indépendance du Québec ont manqué de vision à long terme et n’ont exercé la pédagogie nécessaire pour amener les francophones du à réfléchir sur l’avenir de la culture francophone en Amérique du Nord.
    Ce travail pédagogique a été négligé par tous les gouvernements souverainistes des 50 dernières années. No politiciens au pouvoir ont tout fait , les libéraux sans envergures et ignorants ou par intérêt personnel et les péquistes par une attitude lâche et laxiste. Ce que je comprend de Mme Marois c’est qu »elle est décidée à corriger le tir.
    Deux: Les francophones du Québec sont les premiers responsable de l’apparent cul-de-sac actuel dans lequel se trouve le Québec de ce temps-ci. Ils ont eut peur du seul changement qui garantirait la survie et le développement de la culture francophone au Québec. Sans cette indépendance, il est impossible de survivre comme nation de culture francophne en Amérique du Nord. Ce qui en reste, ce n’est pas parce que Le Québec est encore une province du Canada mais malgré que nous en soyons encore partie.
    Deux: Savez-vous combien de millions de dollars de nos taxes canadiennes ont servi, lors des deus référendums sur la souveraineté? Lisez ce livre et vous le saurez. Les fédéralites n’ont eu aucun scrupule d’utiliser nos taxes pour lutter contre la souveraineté du Québec. Ce sont des francophones du Québec qui crient comme des putois lorsque des gestes sont posées par le gouvernement, pour supporter la culture française et la langue française. ET pour faire politiclly correct, dénoncent avant les faits la possibilité que le Gouvernement pourrait utiliser une petite portion de nos taxes ‘Proviciales’ pour aider la libération du Québec du carcan fédéral.

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  22. Je m’excuse pour les quelques fautes de frappe de mon article précédent.Par exemple: 4e ligne: présentes au lieu de présente
    8e ligne: les francophones du Québec
    11e ligne: nos au lieu de no
    19e ligne: francophone au lieu de francophone
    28e ligne :fédéralistes au lieu de fédéralites
    dernière ligne: provinciales au lieu de Proviciales.

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  23. Le Culot des Libéraux

    Dernièrement, Jean-Marc Fournier, whip en chef des fédéralistes siègeant en notre Assemblée nationale, a déchiré sa chemise, comme les pharisiens d’antan, parce que Madame Marois a pris la très sage décision de nommer Gilles Duceppe à la tête d’un organisme pour aider les chômeurs du Québec et par ricochet, ceux aussi du Canada à se défendre contre la loi anti-chomeur de Stephen Harper, le plus anti-cioyen de tous les premiers ministre du ROC. Le scandale de Jean-Marc Fournier, dénoncé par la CAQ est à l’effet qu cette employé supérieur sera payé pour son travail, par nos taxes. Fournier et ses supporteurs ont tombé dans le panneau et crier au meurtre, parce que l’argent de nos taxes pourraient servir à financer une action de libération du Québce de l’emprise du ROC.
    Et si on parlait des fameuses commandites de ses amis libéraux fédéralistes d’Ottawa, qui en 1995, se sont servi en manquant è la loi électorale du Québec pour se battre contre la libération du Québec? Non seulement ils se servaient de l’argent des taxes pour payer une bataille partisane et délétère pour le Québec, mais ils en profitaient pour se payer des commissions pour leurs services, pour des voyages à nos frais, pour de la publicité à gros prix, etc.
    Mais ça c’était correct même si çela nuisait au Québec. Quelle hypocrisie!

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  24. René lévesque voulais faire de nous un pays mais les gens ont dit non c’etais la plus belle richesse que les gens pouvait donner au géneration futur en 1980.Ceux qui vont lire celà l’organisation des nations unis étais prêt à nous reconnaitre un siege à l’onu mais aussi au conseil de sécurité de l’onu mais les Hommes et autant que leurs Yvettes ont pas compris.

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  25. Les Québécois n’ont pas d’identité propre parce qu’ils veulent – en très grande majorité – de bons Jacks et Jackettes. Ils veulent être accepté par leur entourage jusqu’à en perdre une identité propre. Ils veulent tellement être tout qu’ils ne sont rien. Et tous ces ‘jchtun’ qui barbouillent la page blanche ou occupent les ondes avec leur gueule de bois ah! oui, qu’est-ce qu’un ‘chtun’ Vous savez: ‘jchtun’ professeur Charles Taylor, ‘jchtun’ chef du PLQ, ‘jchtun’ chef de l’ACQ, ‘jchtun’ docteur, ‘jchtun’ journaliste, ‘jchtun’ caritaturiste, ‘jchtun’ quelquechose multiculturel ou rien, etc., etc., etc., Le titre tenant lieu d’intelligence et de logique. Quant on prétend être tout, on est en réalité rien.

    Avoir une identité propre est toute une responsabilité. C’est pourquoi tant de gens se rebiffent avec autant de violence quant quelqu’un tente de définir cette identité. C’est pourquoi que tous les ‘petits’ politiciens, à courte vue, ou à intérêt immédiat, Couillard, Legault, Trudeau, Mulcair, Bachand, et tous les autres, sortent les arguments apocalyptiques les plus percutants, pour tenter de stopper toute action qui pourrait créer chez les Québécois un sentiment d’appartenance suffisamment fort pour les amener à choisir d’être maître chez eux et de gérer leurs propres afffaires, d’avoir un pays.

    Une des réformes, par exemple, que l’église catholique a réaliser, il y a déjà quelques décennies, a été d’abolir les uniformes religieux de ses prêtres, ses religieuses et religieux. Il y a une certaine résistance, et encore aujourd’hui, il y a encore des relents de cette résistance, mais dans l’ensemble, cette abolition des uniformes religieux est un fait accompli. Le monde a pas tourner à l’envers pour cela. Pourquoi, le fait de penser d’abolir toutes les sortes de voiles ou de calotte chez les musulmans et le hébreux, est si catastrophique. Ces signes de soumission des femmes aux hommes malgré le déni de tant de femmes musulmanes, sont inacceptables dans une société dont les principes de vie sociable sont basés sur l’égalité des droits peu importe leur état physique, femme ou homme, enfant ou adulte, homo ou hétéro, noir ou blanc ou jaune ou brun ou rouge. Les êtres humains dans la société dans la société québécoise sont tous égaux en droit et en obligation. Un individu dans une société en plus d’avoir des droits, a aussi des obligations d’adaptation à la société où il est né et également dans la société qu’il a choisie. Dans ce dernier cas, personne n’a obligé qui que ce soit à venir vivre dans telle ou telle société. Et quand quelqu’un choisi d’aller vivre dans un société autre que la sienne d’origine, il ne transporte pas avec lui le droit d’imposer les caractéristiques de la société d’où il vient à sa société d’adoption. Cela semble une évidence. D’où la nécessité pour chaque société de bien définir ses caractéristiques propres pour éviter les qui pro quo. Couillard, Legault, Mulcaire, et autres, peuvent bien gueuler comme ils savent le faire, cela ne changera rien au fait que le gouvernement du Québécois, a non seulement le droit, mais l’obligation de définir les valeurs québécoises. Les droits de la société prévalent sur les droits des individus. Autrement, Couillard, Legault, Trudeau et leurs adeptes, acceptent l’anarchie comme étant un principe de société. Cela est illogique et contradictoire.

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  26. C ‘ est l’histoire triste de la manipulation des femmes par le clergé catholique, les journaliste etles journaux de la famille Desmarais .La famille de M.Ryan et celle des D esmarais étaient fervents catholiques et libérals et fédéralistes furent les oppossants les plus extrèmistes du parti Québécois et de l’évolution sociale concernant les femmes. Alors, j’ai toujours de l’admiration pour feu Mme Payette.

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  27. la vraie histoire du québec d,antant a lire …le livre noir du canada anglais de normand lester journaliste….. pour en savoir plus sur l,histoire passée du québec lorsque le clergé contrôlait les familles québequoises

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