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3 trucs pour participer au défi pissenlits en ville

Les 3 trucs surprenants pour réussir le défi pissenlits en ville

À l’approche du mois de mai, on voit partout des villes, des organismes et des voisins qui participent au défi pissenlits (ou no moe may). Le blogue du Québec ne fait pas exception, mais j’ai une approche un peu différente à vous proposer!

J’habite en campagne et ce n’est pas un problème ici; il y en a partout des pissenlits! Dans le champ des vaches, c’est littéralement plus jaune que vert. Mais ma maman (que j’adore) qui vit à Montréal n’a jamais voulu laisser pousser un pissenlit sur sa pelouse. Malgré tous mes bons arguments, elle me répète à chaque année que «ici, c’est pas comme en campagne, ça fait pas entretenu».

Je m’adresse donc à vous, qui avez horreur des pissenlits, parce que soyons honnêtes: on le sait que les pollinisateurs, c’est super important, mais aussi qu’on ne veut pas avoir un terrain «pas propre», «mal entretenu» et «disgracieux».

On ne va pas se mentir, c’est justement dans les villes et banlieues urbanisées que le besoin de pissenlits est le plus criant. Au printemps, les sources de nourriture sont pratiquement inexistantes pour les insectes.

Alors si vous voulez faire un geste pour la nature là où c’est nécessaire, et ce, sans être la risée du voisinage, j’ai quelques trucs pour vous.

1. Avisez les passants

Il existe de jolies pancartes clamant haut et fort votre implication dans le mouvement. Plantez ça devant chez vous et boum! Congé de pelouse jusqu’en juin! En plus d’aider la nature, et de couper court aux ragots des voisins. Simple comme ça.

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2. Gardez une partie de votre terrain seulement non tondu

Ça, c’est le code de triche par excellence; Tondez la pelouse devant la maison pour «avoir l’air clean», mais laissez pousser derrière la piscine héhé.

Si vous n’avez pas la possibilité de cacher ces «odieux» pissenlits, vous pouvez laisser carrément un mètre carré non tondu devant chez vous; vous avez l’air propres, mais avec une petite jungle sauvage qui fera jaser. Vous pouvez même l’encercler d’un ruban jaune de construction ou mettre des lumières de Noël!

«Avez-vous vu, Denis a laissé un boute de foin? Ouais, il m’a dit que c’était pour les abeilles…»

Imaginez si tous les terrains privés laissaient ce petit mètre carré de jungle. Il n’y aurait plus aucun problème!

Avouez que ça a un certain style! Bon, ne demandez pas à bing de créer une image avec des mots… «Attention, abeilles au travail», c’est trop complexe pour une intelligence artificielle!

3. Cultiver les pissenlits en pot

Hein??? Mais c’est ben une drôle d’idée!

Et pourtant! Si vous êtes à logement et n’avez pas votre mot à dire, rien n’empêche de mettre une pelletée de terre dans un pot et de le laisser sur votre balcon. Libre à vous d’y planter autre chose, mais les pissenlits (qui sont généralement plus hâtifs que les autres plantes d’ornement) s’y installeront naturellement si vous arrosez de temps en temps. Bonus: vous aurez plus de vie sur votre balcon! Et pas de danger de piqûre si vous ne les dérangez pas, ils sont très accommodants ces insectes!



Participez au défi pissenlits en ville grâce à ces 3 conseils pratiques qui vous aideront à transformer votre approche des espaces verts urbains et à valoriser les pissenlits dans la vie citadine.
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Photo de profil de Audrey Martel

Audrey Martel

Audrey Martel est une biologiste diplômée de l'Université de Montréal. Elle se passionne pour les plantes et champignons comestibles, le comportement animal, les liens entre les espèces dans les écosystèmes, et la sensibilisation à la protection de la nature.

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