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5 tricheurs célèbres qui ont laissé leur empreinte dans l’histoire

🃏🔮 5 tricheurs historiques dont les histoires vous étonneront! À découvrir!

Boris Onishchenko, le fleuret de la honte

Le combat litigieux lors des Jeux olympiques de Montréal en 1976

Lors de l’épreuve d’escrime du pentathlon aux Jeux olympiques de Montréal en 1976, les espoirs de l’Union Soviétique reposent sur Boris Onishchenko. Ce lieutenant-colonel du KGB, plusieurs fois champion du monde, est l’un des favoris pour remporter le volet escrime de la compétition.

Cependant lors de son match contre le Britannique Jim Fox, on constate des irrégularités. Les fleurets (épées) sont reliées à un système électrique qui fait allumer un témoin lumineux dès que la pointe entre en contact avec l’adversaire. Mais le témoin du Soviétique semble s’allumer à des moments où le fleuret ne touche pas l’adversaire. Un point va même s’inscrire alors que Onishchenko pointe son arme au plafond à une distance éloignée du Britannique.

Le fleuret est confisqué par l’arbitre et un examen technique révèle que la poignée est munie d’un interrupteur qui permet d’inscrire des point à chaque fois qu’on l’actionne.

Un officiel examine le fleuret trafiqué avant de le confisquer

Notre ami Boris est aussitôt disqualifié et l’équipe soviétique est exclue de l’épreuve par équipe. Bref, la honte.

Tonya Harding, le complot « hard »

Tonya la tricheuse à différents stades de sa carrière

Au début des années 90, le patinage artistique américain est dominé par deux rivales. Nancy Kerrigan et Tonya Harding. Les deux vedettes sont bien placées pour obtenir l’or aux prochains Jeux olympiques. Toutefois, Nancy Kerrigan semble avoir plus de chances de remporter les honneurs vu son talent exceptionnel. Cependant, Harding décide de renverser les pronostics en sa faveur en élaborer un complot crapuleux avec l’aide de son mari. Ce dernier convainc l’agent de la patineuse de saper définitivement les chances de Nancy Kerrigan de monter sur la plus haute marche du podium à la place de son épouse.

Le 6 janvier 1994, l’agent de Tonya Harding se rend à l’aréna chargé d’une cruelle mission. Armé d’une batte de baseball, il agresse Nancy Kerrigan en lui assénant des violents coup sur les jambes. Blessée au genou, la patineuse voit son rêve olympique s’écrouler et se demande qui a bien pu agir de façon si cruelle et gratuite. L’enquête mise en branle aura tôt fait de révéler l’identité des comploteurs.

À gauche, la tricheuse déchue. À droite, le triomphe de sa victime

Malgré sa blessure, Kerrigan obtient la médaille d’argent alors que sa rivale tricheuse n’obtient que la 8e place. Elle fut aussi exclue de la Fédération américaine de patinage en plus d’être frappée d’une amende de 110 000 $ et dû effectuer 500 heures de travaux communautaires.

Le marathon en métro de Rosie Ruiz

Rosie Ruiz épuisée de sa « ride » de métro

Cette histoire est digne d’une scène de Mr. Bean. En 1979, L’américaine Rosie Ruiz s’inscrit au marathon de New-York. Après seulement 30 minutes de course, elle n’arrive plus à joindre le peloton et perd du terrain. Que fait-on à New-York quand on est épuisé de marcher ? On prend le métro !

C’est ce qu’a fait notre « athlète » ! Après avoir parcouru la majeure partie du parcours bien assise dans un train sous terre, elle émerge du sous-terrain à quelques kilomètres de l’arrivée. Elle s’intègre parmi les meneurs et termine la course en 11e place.

Cette position acquise frauduleusement lui permet d’être qualifiée pour participer au marathon de Boston six mois plus tard. La tricheuse affine sa technique de façon à ne pas avoir à courir jusqu’à perdre le souffle. Elle décide donc de s’épargner la désagréable sensation de fatigue en s’installant dans une chambre d’hôtel près de l’arrivée sans même se présenter au départ de la course. Elle suit le tout à la télé et intègre le circuit juste avant l’arrivée.

L’avidité de Ruiz la pousse à voir trop grand. Non-seulement remporte t’elle l’épreuve, mais elle se permet de fracasser le record de du marathon. Lors des entrevues qui suivent sa « victoire », on dénote des incohérences dans son récit de la course qui font sourciller les journalistes et les organisateurs. Après enquête, on découvre que Rosie Ruiz ne figure sur aucun vidéo de la course. Un témoin affirme aussi l’avoir vu enjamber la clôture qui délimite le circuit tout près de l’arrivée. Démasquée, cette athlète paresseuse tombe en disgrâce et va même jusqu’à changer de nom pour se dissocier de son passé de tricheuse.

À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire

L’équipe de menteurs représentant l’Espagne

Cette histoire est sans doute la plus déplorable et dénuée de sens de cette chronique. En 2000 l’équipe espagnole a commis la plus basse et immorale action de triche tous sports confondus. À l’occasion des Jeux paralympiques de Sidney, l’équipe espagnole domine la compétition réservée aux athlètes souffrant d’un handicap mental. C’est avec une médaille d’or au cou que les espagnols glorieux rentrent chez eux.

Mais ce qu’on apprendra par la suite effacera tout mérite lié à cette victoire. En effet, les aveux de l’un des membres de l’équipe apprendra au monde entier que dix des douze joueurs de l’équipe ne souffraient d’aucun handicap. Leur médaille leur est immédiatement retirée. On détermine également qu’à l’avenir, il n’y aura plus d’épreuves réservées aux handicapés mentaux, ce handicap étant trop facile à simuler. Les athlètes ayant une déficience mentale se voient donc exclus des Jeux à cause d’une bande de tricheurs sans scrupules.

Richard Marcus, tricheur professionnel

Richard Marcus et sa nouvelle carrière

Dans les années 70, un jeune homme nommé à l’aube de la vingtaine se rend à Las Vegas au Nevada avec une vingtaine de dollars en poche. La chance lui sourit et le jeune joueur empoche plus de 120 000 $. Incapable de s’arrêter, le Richard Marcus perd son pactole en quelques jours.

Ruiné, il se retrouve à la rue. Mais Marcus réussit à se faire engager comme croupier dans un casino. Le passionné de jeu se fait remarquer par un tricheur professionnel qui remarque sa dextérité exceptionnelle et le recrute dans son équipe. Meilleur tricheur que joueur, Richard Marcus fait fortune en trompant les croupiers des casinos du monde entier. Il se retire dans les années 90 après avoir amassé un butin de 5 millions de dollars !

Aujourd’hui, Richard Marcus agit à titre de consultant en mesures de sécurité pour divers casinos américains. Malgré les progrès de la technologie dans le domaine de la sécurité, l’industrie du jeu aux États-Unis perd environ 1 milliard de dollars chaque année. Son expertise est certainement très appréciée !



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François Paquette

Animateur de radio, podcaster et blogueur.

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