Cascades défiant les lois de la gravité, déluge de balles, cortèges d’explosions, répliques assassines prononcées par le héros, certains éléments sont devenus incontournables pour créer un film d’action digne de ce nom. Voici d’ailleurs dix clichés sans lesquels ce genre cinématographique n’existerait probablement pas.
L’accent du mal
John McClane, Jack Slater, John Spartan, le héros typique d’un film d’action a un bon 95% de chances d’être natif des États-Unis, et ce, même s’il est interprété par Arnold Schwarzenegger! Qu’ils soient Russes, Colombiens ou Afghans, les méchants n’échangeront seulement que quelques mots dans leur langue natale, avant de se mettre mystérieusement à parler anglais entre eux avec un accent stéréotypé pour le reste de l’intrigue. Avouons que c’est pratique.
No future
Tout personnage secondaire qui montre la photo de la femme qu’il souhaite retrouver après la « mission » à son partenaire ou qui évoque simplement les projets d’avenir qu’il rêve de concrétiser un jour, comme ouvrir un restaurant ou s’acheter un bateau pour se la couler douce, a de bonnes chances de ne pas vivre jusqu’à la fin du long-métrage pour les réaliser. La menace est à prendre encore plus au sérieux s’il s’agit de la dernière journée de travail d’un policier avant sa retraite.
Jouer dans le trafic
Il suffit d’un petit rien du tout pour que les voitures (ainsi que les fourgonnettes ou les camions), se mettent à défier la gravité et quittent la chaussée dans un film d’action, sans compter qu’elles explosent avec fracas à la moindre collision. En revanche, le héros est assuré de toujours trouver une place de stationnement juste en face de l’endroit où il doit se rendre. Pour une raison mystérieuse et inexpliquée, peu importe leur provenance, les agents du FBI arrivent immanquablement en hélicoptère.
Méchant visou
Tandis que le héros fait mouche à tout coup, maniant de façon experte des armes dont le chargeur semble parfois contenir jusqu’à 3000 balles, les organisations criminelles (qui menacent pourtant la planète) semblent souffrir elles-aussi de la pénurie de main-d’oeuvre, et éprouvent beaucoup de difficulté à recruter des sbires compétents. Même lorsqu’une petite armée d’hommes de main tirent sur tout ce qui bouge, ils n’atteignent jamais leur cible. C’est à croire qu’ils font exprès!
Blessé dans son orgueil
Bien qu’il paraisse invincible, le héros d’un film d’action sera blessé au moins une fois au cours de ses nombreux affrontements, histoire de montrer qu’il est humain après tout, mais il s’agit la plupart du temps d’une blessure superficielle, oubliée aussitôt qu’un nouveau danger se pointe le nez. Coups de couteaux, balle dans la jambe, chutes spectaculaires, ces mâles alpha se contentent à peine de grimacer lorsque le (seul) personnage féminin leur fait un pansement.
Évasion sur mesure
Capturé par ses ennemis, le héros peut compter sur deux méthodes d’évasion infaillibles pour échapper à cette fâcheuse situation et fausser compagnie à ses geôliers. La première approche consiste à infiltrer le large système de ventilation, dont tous les édifices des films d’action sont pourvus, sans exception. La seconde option est d’assommer un garde qui regardait ailleurs et de lui subtiliser son uniforme : comme par magie, le costume aura toujours la taille parfaite.
Des compteurs peu intelligents
Si la fabrication d’un engin explosif nécessite bel et bien une minuterie, les vilains dans les films d’action ont cependant l’étrange manie de toujours placer une horloge numérique géante sur le dessus de leurs bombes afin que le spectateur sache précisément combien de temps il reste au héros pour la désamorcer, ce qui se fera entre 10 et 1 secondes avant l’explosion, tout dépendant du « réalisme » de l’œuvre, mais seulement après avoir longuement hésité entre couper le fil rouge ou le fil bleu.
Plein le dos
À l’instar du solo de guitare électrique dans une chanson rock, les explosions sont absolument indispensables dans un film d’action qui se respecte. D’ailleurs, plus le scénario est mince, plus il y aura d’explosions. Par contre, on a du mal à expliquer comment ces durs à cuire, tournant littéralement le dos à l’explosion qu’ils viennent de causer, peuvent continuer à marcher tranquillement sans être renversé par le souffle leur chauffant les fesses, ni être dérangés par le bruit assourdissant et les débris tombant autour d’eux.
Jamais deux sans trois
Lors d’un duel dramatique (et souvent final) opposant le héros d’un film d’action à son ennemi juré, si on entend la détonation d’une arme sans voir qui exactement a fait feu, le tireur sera inévitablement une troisième personne, venue à la rescousse in extrémis à la toute dernière minute. Mais attention! Même s’ils ne donnent plus aucun signe de vie, les vilains d’envergure devront nécessairement être tirés ou poignardés une seconde fois avant de rendre l’âme pour de bon.
Le mot de la fin
Toute personne normalement constituée serait, au minimum, ébranlée après avoir tué un autre être humain de sang-froid et l’avoir vu rendre son dernier souffle. Le héros du film d’action lui demeure stoïque devant la mort, et c’est avec assurance qu’il livre une réplique bien ficelée et cool en guise d‘épitaphe. À l’opposé, chacun des alliés du héros qui mourra tragiquement en cours de route aura le temps de prononcer une phrase émouvante ou profonde juste avant de décéder.
Des voitures qui explosent aux méchants qui ne savent pas tirer, découvrez les 10 clichés dans les films d'action.Partager cette trouvaille!Partager!Envoyer par courrielEnvoyer!