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5 animaux du Québec que vous n’avez jamais rencontrés !

Ces 5 animaux étonnants vivent au Québec, mais vous ne les avez probablement jamais vus !

Condylure à nez étoilé

L’aspect troublant du condylure vu de face

Cette petite taupe fouisseuse à l’aspect extra-terrestre est très répandue au Québec. On la trouve du sud de la province jusqu’au nord de la Baie James. Cette taupe qui mesure entre 16 et 24 centimètres à l’âge adulte, se démarque des autres espèces avec les 22 « tentacules » qui rayonnent autour de son museau. Il s’agit en fait d’appendices épidermiques qui, bien que rattachées au nez de l’animal, n’ont pas de facultés olfactives. Il s’agit plutôt d’un organe tactile. Le condylure à nez étoilé, ayant une vue très faible, se sert de ses appendices de longueurs différentes pour détecter ses proies. Il se nourrit principalement de vers, de mollusques, de crustacés et même de petits poissons. L’organe spécial de cette taupe n’est pas préhensile. C’est bel et bien avec sa gueule qu’elle attrape son dîner !

Le condylure peut lui-même servir de repas à divers prédateurs tels que des moufettes, des renards ou même des gros poissons comme les brochets ou les maskinongés. Mais il s’agit rarement du premier choix de menu pour ces animaux car le condylure à nez étoilé… pue ! Sa défense principale repose sur sa faculté de couper l’appétit ! Quand même la moufette ne peut pas te sentir…

Salamandre pourpre

Une rare sortie diurne

Il est assez difficile d’observer cette espèce de salamandre au Québec, même si nous sommes au cœur de son habitat. D’abord, ce magnifique amphibien est très rare en raison de la destruction de son habitat par les humains. La salamandre pourpre est particulièrement vulnérable à la pollution. On l’aperçoit rarement aussi parce qu’elle ne se déplace que la nuit, surtout si le temps est pluvieux. Le jour, elle se terre dans une cachette pour n’en sortir qu’une fois le soir tombé. Mais si vous avez la chance de la voir, vous ne serez pas déçus. D’abord, elle arbore une couleur vive qui contraste avec celle des autres espèces de salamandre mais ce qui vous frappera en premier, c’est sa grande taille qui dépasse régulièrement les 20 cm. Vous avez une chance de la surprendre près des ruisseaux à fond graveleux qui se trouvent dans des lieux en haute altitude.

Opossum d’Amérique du Nord

Opossum commun sur une branche

L’opossum est un marsupial comme les kangourous ou les diables de Tasmanie. Cependant il est le seul représentant de cette infra-classe au Canada. On trouve la plus grande concentration de la population canadienne d’opossum dans le sud du Québec. Il mesure entre 65 et 85 cm de long, pour un poids pouvant atteindre 5 kg. Sa queue dépourvue de fourrure rappelle celle du rat, mais contrairement à la queue du rongeur, celle de l’opossum est préhensile. Cela signifie qu’il peut s’en servir pour saisir des objets, ou encore s’agripper à une branche.

Comme tous les marsupiaux, la femelle opossum est équipée d’une poche ventrale où se développent ses petits après leur naissance. Cet animal au look un peu débraillé est omnivore et peut vivre environ 3 ans dans la nature. Bien nourris en captivité, certains individus doublent leur longévité. Pas facile la liberté !

Carcajou

Carcajou qui domine son environnement

Si vous êtes un fan de Marvel Comics ou un cinéphile averti, vous êtes certainement familier avec le personnage de Wolverine, un homme mutant, armé d’énormes griffes au poings et au sale caractère, qui succombe facilement à la rage et qui ne recule devant rien. Et bien sachez que Wolverine n’est autre que le nom anglais du carcajou. La description de l’animal correspond tout à fait à celle du personnage cité ci-haut. Aussi nommé glouton, le carcajou est le plus grand représentant de la famille des mustélidés. Autrement dit, c’est une sorte de belette géante omnivore à dominance carnivore. Comme le carcajou occupe à lui seul un territoire très vaste, les chances de l’apercevoir sont assez minces.

Son menu est assez varié parce qu’il s’attaque à pratiquement n’importe quelle proie potentielle. Des larves d’insectes aux renards en passant par les porc-épics ! Il peut même pousser l’audace jusqu’à défier des loups et leur ravir leur proie. Il choisira néanmoins une méthode d’alimentation moins risquée s’il déniche une carcasse d’animal mort pas trop défraîchie !

La tortue molle à épines

Tortue molle qui relaxe dans l’eau

De toutes les espèces de tortues qui peuplent le Québec, la tortue molle à épine est de loin, la plus menacée d’extinction. Comme l’indique son nom, elle ne possède pas de carapace dure comme ses cousines. La sienne est souple et rappelle la texture du cuir. De bonne taille, elle peut atteindre les 40 cm en longueur. On la trouvait autrefois dans divers cours d’eau majeurs tels que la rivière des Outaouais, la rivière Richelieu ainsi que le fleuve St-Laurent, mais aujourd’hui, elle est si près de la disparition que la seule population stable connue au Québec est situé dans le lac Champlain. Si vous en voyez une, ne la capturez pas autrement qu’en photo. Chaque spécimen compte !



Il existe des animaux au Québec dont vous ne soupçonnez pas l'existence ! On vous en présente quelques-uns !
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François Paquette

Animateur de radio, podcaster et blogueur.

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