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Les 5 jobs les plus dégoûtantes du monde

Les 5 jobs les plus dégoûtantes du monde : auriez-vous le courage de les exercer ?

Renifleur

En seriez-vous capables ?

Si vous avez un odorat exceptionnel, ce métier est pour vous. Vos talents seront appréciés dans divers domaines tels que l’alimentation, les cosmétiques, les produits d’hygiène, etc.

Les renifleurs professionnels testent une panoplie de produits comme des parfums, des aliments, des produits nettoyants, etc.

Ça a l’air facile et agréable comme emploi, mais attention, il y a une pogne !

Renifler des déodorants c’est une chose, mais tester leur efficacité en est une autre ! Les renifleurs d’aisselles testent l’efficacité de désodorisants corporels sur de vraies aisselles à différents stades de la durée de vie du produit. Autrement dit, jusqu’à ce que ça pue !

Renifleuses à l’œuvre

Même principe pour les rince-bouche. Ils doivent passer l’épreuve de l’haleine ! On raconte même que ces pifomètres humains sont appelés à tester l’haleine de chiens après qu’ils aient mangé une nourriture censée traiter les chiens qui puent de la gueule !

Les « sniffeurs de métier » sont probablement exposés à plus de puanteur que de parfums enchanteurs. Leur travail n’est peut-être pas si facile après tout !

Égoutier et vidangeur de fosses septiques

Des égoutiers bien équipés

Quand on flush la toilette… ça va quelque part ! Et ce quelque part est l’égout municipal qui se divise en un réseau de rivières souterraines où se déversent des milliers de litres d’eaux usées. On classe ces eaux en trois catégories. Les eaux pluviales, les eaux domestiques et les eaux industrielles. Les égouts pluviaux sont sans doute les plus « agréables » à entretenir. Les autres types d’égouts sont contaminés par toutes sortes de déchets et l’entretien de ceux-ci demande des précautions. Évidemment l’odeur n’est guère appétissante. Imaginez-vous en train de patauger dans une soupe de produits chimiques, de déjections corporelles et de toutes sortes de déchets organiques. Il faut avoir l’estomac solide et le cœur bien accroché lorsqu’on accepte le métier d’inspecteur « dégoût » !

Il y a toutes sortes de mesures de sécurité à appliquer et un équipement précis à revêtir, pour éviter d’être trop incommodé par l’air vicié qui émane des égouts. Malgré toutes ces précautions, les égoutiers assurent la pérennité du réseau sanitaire de la ville au risque de leur santé. Selon un rapport de l’Agence Nationale française de sécurité sanitaire, de l’environnement et du travail, on observe fréquemment chez les égoutiers divers problèmes de santé. On parle de troubles digestifs, respiratoires ainsi que des irritations de la gorge, du nez et de la peau. On dénote aussi une surmortalité significative, principalement liée à des cancers du foie ou du poumon, qui pourraient être causés par les émanations toxiques auxquelles les égoutiers sont exposés ! C’est grâce à ceux qui prennent ces risques que nos villes sont saines. Essayons d’avoir une pensée pour eux quand on se débarrasse d’une batch de sauce aux œufs passée date dans la toilette !

Certaines demeures ne sont pas connectées à un réseau d’égouts. Les eaux usées sont donc stockées dans une fosse septique qui doit être vidée périodiquement et leur contenu est transporté par camion. Certains qualifieraient cette tâche de « job de marde » mais ce métier est essentiel et ceux qui l’exercent en sont fiers !

Un fier vidangeur de fosses septiques

Embaumeur

Embaumeur et son « client »

Les thanatologues n’ont pas un métier facile. Côtoyer des morts à temps plein n’a rien de réjouissant. En revanche, leurs clients ne se plaignent jamais ! Il faut certainement faire preuve de sang-froid pour retirer celui d’une personne décédée. Le sang n’est sans doute pas le pire fluide corporel avec lequel les embaumeurs doivent travailler. Hormis ces substances, il y a la manipulation comme telle des cadavres. Il y en a de tous âges, de toutes tailles et de toutes corpulences. On peut même tomber sur quelqu’un qu’on connaît ou sur une victime d’un traumatisme important dont la dépouille mortelle est endommagée. Ce n’est certes pas un travail réjouissant, mais il faut bien que quelqu’un s’en charge !

Nettoyeur de scène de crime

Scène de crime

Si le métier d’embaumeur demande une maîtrise des émotions en étant confronté à la mort, imaginez les nerfs d’aciers que doivent avoir les gens qui sont chargés de nettoyer les scènes de crimes !

On fait généralement appel à eux suite à un suicide, un meurtre, un accident, un incendie, voire une explosion. Contrairement au thanatologue, qui traite le plus souvent des cadavres en bon état, ceux qui se chargent des scènes de crimes sont témoins des pires horreurs qui peuvent arriver à une personne. Corps mutilés, calcinés, décapités, écrasés ou encore désintégrés par une explosion, font partie du quotidien des nettoyeurs spécialisés en scènes de crimes. De plus, ces spécialistes sont obligés d’attendre que les policiers aient terminé leur enquête sur les lieux d’un crime. Plus c’est long, plus pénible est le travail, car la chair humaine, comme toutes les autres, pourrit en libérant des gaz et des odeurs immondes. Parfois lorsqu’on découvre un corps, il est déjà dans un état de décomposition avancé, ce qui rend la tâche aussi horrifiante que vous l’imaginez. On ne peut qu’admirer les courageux et les courageuses qui assument cette responsabilité… sans toutefois les envier !

Inséminateur d’animaux de ferme

Inséminateur qui va au fond des choses

Il n’est pas question de finir cet article sur une note morbide. Après les métiers liés à la mort, explorons-en un qui est lié à la vie. Qui plus est, à la continuité de celle-ci ! Disons-le clairement, on parle ici de reproduction ! Ce processus naturel qui assure l’avenir de toutes les espèces vivantes. 

Cependant, il arrive que la nature ait besoin d’un petit coup de main pour parvenir à ses fins ou pour contrôler les gênes que l’on souhaite perpétuer. C’est le cas de certains animaux de fermes, dont l’humain contrôle la reproduction, contrairement aux animaux sauvages !

C’est le cas notamment des vaches et des chevaux. Parfois, c’est parce qu’on organise une sorte de mariage arrangé entre deux spécimens dont on veut allier la génétique, pour obtenir des rejetons qui donneront des adultes sains et surtout, rentables ! Une vache laitière doit avoir eu un veau pour produire le lait que l’on nous vend en sac, en bouteilles ou dans des cartons.

Comme l’idée est de contrôler les naissances tout en privilégiant certains gènes, il faut manipuler un peu les choses. Par les choses, il faut comprendre le sperme « souvent cryogénisé » du reproducteur choisi, que l’inséminateur ira porter manuellement au bon endroit. Pour atteindre ce « bon endroit » il faut y mettre la main… jusqu’au coude !

Flatter des dindons

Dindon reproducteur satisfait

Une variante de cette fonction porte le nom de « flatteur de dindons » ou encore carrément de « masturbateur de dindon ».

C’est sans contredit, le titre d’emploi le plus hilarant qui doit exister ! Pourtant, il s’agit bel et bien d’un vrai travail qui consiste à provoquer manuellement la décharge du sperme des dindons. À force de vouloir obtenir des dindons de plus en plus gros et gras, on en est arrivé à produire des spécimens physiquement incapables d’accomplir l’acte de reproduction parce qu’il sont trop lourds pour monter les femelles ! Donc on leur « fait la job à la main » et on fertilise la femelle avec la substance obtenue à l’aide d’une seringue.

Un masturbateur expérimenté peut « faire plaisir » à un dindon en moins de trente secondes. Dans le monde agricole, c’est considéré comme une bonne performance !



Il n'y a pas de sot métier. Mais il y en a des dégueulasses. En voici quelques-uns !
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François Paquette

Animateur de radio, podcaster et blogueur.

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