Accueil » Sourire :) » Nostalgie » Des produits et des commerces que la technologie a fait disparaître

Des produits et des commerces que la technologie a fait disparaître

Ces produits disparus à cause de la technologie 😲

C’est bien connu, on n’arrête pas le progrès. Cependant, dans son inexorable marche vers l’avant, la société laisse parfois certaines choses derrière elle à tout jamais, et c’est le cas de ces dix produits et commerces que la technologie a rendu complètement obsolètes.

Les cassettes

Image © Stuff

Qu’elles soient VHS ou à 8 pistes, les cassettes ont longtemps été le support de choix pour enregistrer et diffuser de l’audio comme de la vidéo. Ceux et celles qui ont connu l’époque des Walkman se souviennent comment le ruban avait tendance à sortir du boîtier de la cassette, et il fallait faire tourner le rouleau avec un crayon pour le remettre en place. Il arrivait aussi que le ruban se casse, et même, lorsqu’il était joué trop souvent, que l’enregistrement finisse par s’estomper. Depuis les années 2000, les cassettes ont cédé la place aux disques compacts, autant pour la musique que pour les films, ainsi qu’aux supports entièrement numériques.

Les cabines téléphoniques

Image © Le Devoir

Au Canada, les premières cabines téléphoniques ont vu le jour en juin 1944, et suite à leur succès fulgurant, sont rapidement devenues partie intégrante du paysage. On les retrouvait partout, dans les entrées de commerce, au coin des rues, sur les places publiques ou dans les aéroports. En 1995, le Québec en comptait 140 000. Puis, le téléphone cellulaire s’est répandu. En 2007, il y en avait 90 000, et il n’en restait que 45 000 en 2016. Chaque cabine rapportait 2500$ par année en 1998 contre à peine 200$ en 2021. Aujourd’hui, on n’en compte que six mille dans toute la province, laissant Superman sans endroit pour changer son costume.

Les services de développement de film

Image © eBay

Au 20ème siècle, les amateurs de photographies devaient conserver leurs films au frais, et les apporter dans un laboratoire de développement. On a assisté à une prolifération de boutiques offrant le développement de pellicules en une heure. L’un des plus célèbre au Québec était Direct Film, qui a fermé ses portes dans les années 1990 avec plus de 20 millions de dollars de dettes. Avec l’arrivée des téléphones intelligents et des caméras numériques, plus besoin de faire développer ses photos, ce qui a pour effet négatif que tout le monde photographie continuellement ses repas ou son chat en train de faire des niaiseries.

Les encyclopédies

Image © CNN

Dire qu’à une époque pas si lointaine, il y avait des vendeurs qui développaient de sérieux biceps en faisant du porte à porte avec une lourde valise pour tenter de convaincre les familles qu’une encyclopédie, souvent dispendieuse et venant en plusieurs volumes, était un outil indispensable pour tout connaître sur le monde nous entourant. La célèbre Encyclopédie Britannica par exemple comptait 32 volumes, pesait pas moins de 129 livres, et se détaillait dans les eaux de 3000$. Aujourd’hui, à l’époque de Wikipédia, de Google et de l’information à portée de clic, cette industrie n’est plus qu’un souvenir du passé…

Les chaînes télévisées de musique

Image © Astral Media

Quand MTV a vu le jour en 1981, c’était la première fois qu’une chaîne de télévision se spécialisait dans la diffusion de vidéo-clips. Rapidement adoptée par la jeunesse, on a même parlé d’une « génération MTV ». Quelques années plus tard, les Canadiens ont eu droit à Much Music et Musique Plus au Québec. Peu importe ses goûts musicaux, il fallait souvent attendre des heures pour enfin voir le vidéo-clip de sa chanson ou de son groupe préféré. L’arrivée des YouTube de ce monde, permettant à quiconque de regarder le vidéo-clip de son choix en tout temps, a mis un terme définitif à ce genre de chaînes spécialisées.

Les cartes routières

Image © RTL

Il fût un temps où les gens utilisaient des tas de cartes routières pour trouver leur chemin. Faciles à déplier mais un véritable casse-tête à replier, elles étaient indispensables à tout bon voyage, surtout pour les hommes trop orgueilleux pour demander leur chemin. Aujourd’hui, alors que la plupart des voitures possèdent des GPS intégrés, elles ont pratiquement disparu du paysage, mais ce n’est pas nécessairement un progrès quand on constate à quel point les conducteurs se fient à cette technologie plutôt qu’à leurs yeux, comme cette femme de Kitchener qui, en suivant les instructions de son GPS, a fini dans le lac Ontario.  

Les bottins téléphoniques

Image © RTBF

Qu’il s’agisse du bottin traditionnel ou des pages jaunes, qui étaient autrefois directement livrés à la porte des citoyens, ces ouvrages volumineux, surtout si l’on habitait une grosse ville comme Montréal, n’ont plus la cote maintenant que l’on peut facilement trouver le contact de n’importe quel commerce ou individu sur l’Internet. Imaginez le nombre d’arbres qu’il fallait abattre annuellement seulement pour les imprimer. Si leur disparition est une bonne nouvelle en termes d’écologie, malheureusement, les policiers ont dû trouver de nouveaux outils ne laissant pas de marques pour pratiquer des interrogations musclées.

Les disquaires

Image © TimeOut

Avant Apple Music, Spotify et tous les autres services de diffusion en continu, les gens se rendaient chez un disquaire pour acheter les vinyles, les cassettes, et les disques compacts des artistes qu’ils souhaitaient écouter chez eux. En 1982, il y avait 140 boutiques Sam the Record Man à travers le Canada. En 2007, la chaîne a fait faillite. Il reste encore quelques disquaires de nos jours, mais comme dans le cas de Sunrise, ils se maintiennent en vie en vendant des t-shirts, des films, des tasses et des figurines Funko Pop, et grâce aux puristes qui considèrent que la musique sonne mieux sur un vinyle qu’avec la compression des MP3.

Les arcades

Image © TechRadar

Ceux qui ont grandi dans les années 1980 se souviennent avec nostalgie des arcades, ces lieux iconiques remplis de bruits électroniques, de musique populaire, de lumières au néon et d’une foule compacte faisant la file pour jouer à Tempest, Mortal Kombat II, Centipede ou Pac-Man et y engloutir des tonnes de 25 sous. Quand les consoles de jeux vidéo de salon sont devenues plus abordables et que leurs graphiques ont été en mesure de rivaliser avec ceux des cabinets d’arcade, ces lieux mythiques se sont mis à fermer les uns après les autres, et de nos jours, on les voit seulement dans les films et les séries prenant place à cette époque mémorable.

Les clubs vidéo

Image © Entrepreneur

Les jeunes d’aujourd’hui vivent dans la facilité. À l’époque, lorsque l’on avait envie de voir un film, il fallait se rendre dans un club vidéo et faire le tour des tablettes pour trouver quelque chose à regarder. Souvent, toutes les copies de la nouveauté que l’on avait envie de voir étaient sorties. En plus, il fallait retourner le film le lendemain avant 18h00 sous peine de payer des pénalités. Les services de diffusion en continu comme Netflix, Crave et Disney+ ont mené à la faillite de tous les clubs vidéo, avec pour inconvénient que certains films, surtout les productions québécoises, ne sont plus disponibles nulle part.



La société laisse parfois certaines choses derrière elle à tout jamais. Voici 10 produits et commerces que la technologie a rendu obsolètes.
Partager cette trouvaille!Partager!Envoyer par courrielEnvoyer!
Moyenne de 5 sur 5 votes

2 réflexions au sujet de “Des produits et des commerces que la technologie a fait disparaître”

On veut votre avis sur ce contenu québécois