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Les échecs les plus retentissants dans l’histoire des jeux vidéo

Vous pensiez avoir tout vu ? Voici les pires jeux vidéo de tous les temps

Le pire de tous — E.T. the Extra-Terrestrial (Atari 2600)

Le film E.T. the Extra-terrestrial de Steven Spielberg fut un immense succès lors de sa sortie en 1982. Pour profiter de cette manne commerciale, on décida de vendre un jeu vidéo du film. Mais comme un film ne reste que très peu de temps au goût du jour, il faut faire vite. Idéalement, il faut commencer le développement du jeu avant la sortie du film, pour offrir un produit achevé aux consommateurs. C’est précisément ce que n’a pas fait l’équipe de marketing chargée de cette tâche. Les développeurs n’ont eu que cinq semaines pour créer et mettre sur le marché un jeu bâclé qui n’était pas prêt à se retrouver en magasin. La priorité des producteurs était de le sortir à temps pour Noël afin de faire un maximum d’argent. Ils avaient tellement confiance en leur stratégie que le jeu fut produit en millions de copies. Il existait plus de cassettes de E.T. que de consoles Atari !

Mais l’avidité des producteurs les mena au pire échec de l’histoire de l’industrie du jeu vidéo. E.T. sur Atari est une arnaque en soi. Les graphiques sont en deçà des normes de l’époque et les contrôles sont extrêmement limités. Le personnage peut marcher et étirer son cou pour s’envoler hors des précipices. C’est tout. Le jeu est incompréhensible au point qu’il semble n’avoir aucun but clair à atteindre ou de tâche à accomplir ! Pour ceux qui finissaient par comprendre qu’il fallait ramasser des petits carrés qui représentent des pièces du fameux « téléphone de E.T., le jeu se terminait après une dizaine de minutes seulement. Pour les autres, il ne se passait strictement rien pendant des heures, soit jusqu’à ce qu’on se lasse de tourner en rond. Autrement dit, pour l’un comme pour l’autre, le facteur « plaisir » était absent de l’expérience.

 Le jeu était tellement mauvais que des milliers et des milliers de copies étaient retournées chez Atari qui ne savait plus quoi en faire ! Une légende urbaine disait même que la compagnie s’était débarrassée de milliers de ces cassettes honteuses en les enterrant dans le désert. Peu de personnes croyaient vraiment cette théorie loufoque jusqu’à ce qu’on découvre le site d’enfouissement en question dans le désert du Nouveau-Mexique en 2014. Dans le cadre du tournage du documentaire Atari : Game Over !, on excava assez de cassettes pour remplir 14 camions-bennes !

Le plus décevant – Superman 64 (Nintendo 64)

Les attentes étaient hautes lorsqu’on annonça la sortie en 1999 du jeu vidéo inspiré par la série Superman : The Animated Series. Le jeu présente une aventure de Superman des plus classique. Le superhéros doit combattre son pire ennemi Lex Luthor pour sauver la ville de Metropolis. Jusque-là, tout va bien. La suite nous prouva qu’une bonne prémisse ne suffit pas à réaliser un jeu décent. Superman 64 est décevant à plusieurs aspects. Tout d’abord, les objectifs ne sont pas très clairs et sont difficiles à réaliser. À plusieurs reprises, le joueur doit faire voler Superman à travers une série d’anneaux dans un temps qui ne laisse pratiquement, aucune marge d’erreur.

Une épreuve qui pourrait tout de même constituer un défi intéressant pour un gamer… si les contrôles n’étaient pas pourris ! Ajoutez à cela des graphiques archaïques et de nombreux glitchs qui assurent au joueur, une expérience désagréable ! Les développeurs se sont défendus en affirmant que le manque de financement les avait contraints à livrer un jeu incomplet qui ne reflétait que 10% de leur vision. Encore aujourd’hui, on cite régulièrement Superman 64 comme le deuxième pire jeu de l’histoire après E.T. The Extra-Terrestrial.

Le plus botché – Big Rigs : Over the Road Racing (PC)

Absolument rien ne fonctionne dans ce jeu de course de 2003. Au volant d’un semi-remorque, on s’élance sur un circuit où les lois de la physique ne s’appliquent pas ! La conduite du véhicule est difficile et extrêmement illogique. Tout d’abord, le véhicule est difficile à manœuvrer et ne semble pas être affecté par la gravité. Il peut rouler partout sans que rien ne l’arrête ni le ralentisse. Il passe à travers tous les obstacles comme les édifices de la ville ou les véhicules des adversaires. Autrement dit, il n’est pas nécessaire de suivre la route. Il suffit de rouler en ligne droite vers l’objectif en traversant le décor comme s’il n’était pas là !

Et si une montagne se dresse devant vous ? Vous n’avez qu’à la gravir, et ce, même si la pente est totalement verticale. Qui plus est, le camion accélère en montant ! Si vous êtes vraiment pressé, il est bon de savoir que la marche arrière est plus rapide que la marche avant, et pas qu’un peu ! L’accélération est constante et ne semble souffrir aucune limite. L’aiguille de l’odomètre fait plusieurs fois le tour du cadran à mesure que la vitesse augmente ! Mais en fait, même s’il s’agit d’un jeu de course, il est inutile de vous presser en exploitant ces bogues. Pourquoi ? Parce que l’intelligence artificielle ne fonctionne pas ! Lorsque la course démarre, le véhicule de l’adversaire reste cloué à la ligne de départ ! En revanche, on gagne toujours ! Pour couronner le tout, à la fin de la course, apparaît la phrase à la syntaxe défaillante You’re winner ! D’ailleurs, le jeu en entier est bourré de fautes dans les courts textes affichés. Ce jeu est raté de toutes les façons possibles !

Le plus dégueulasse – Beat ‘em & eat’em (2600)

Là, on tombe dans les bas-fonds de l’industrie du jeu vidéo. Ridicule, dégoûtant et obscène, ce jeu pornographique (hé oui !) qui date de 1982 a bel et bien été produit et vendu à plus de 80 000 exemplaires pour la console Atari ! Les joueurs contrôlent deux femmes nues qui doivent attraper le sperme qu’un homme qui « se fait plaisir » laisse tomber du haut du toit d’un immeuble.

Évidemment, la qualité graphique de l’époque ne permettait heureusement pas de créer des images réalistes. Conséquemment, le résultat est plus grotesque que vraiment choquant. Je crois qu’il est juste de dire que ce jeu sexiste et dégueu s’adresse à un public adulte, mais tout de même immature !



Explorez les pires jeux vidéo de tous les temps dans cet article. Des créations tellement mauvaises qu'elles en deviennent cultes, préparez-vous à découvrir des jeux qui ont marqué l'histoire pour de mauvaises raisons.
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François Paquette

Animateur de radio, podcaster et blogueur.

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