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Les jeux de cour d’école les plus impitoyables de notre enfance

Nostalgie garantie : les jeux de cour d’école les plus impitoyables

Le ballon-chasseur

Nombre de joueurs : variable

Équipement requis : Une cour d’école

But du jeu : Rester en vie

Déroulement :  Deux équipes (égales en force autant que possible ) sont déployées de chaque côté du terrain entre la ligne médiane et la zone des morts. Le but est d’éliminer les joueurs de l’équipe adverse en les atteignant avec un ballon rouge qui pince la peau ! Si le joueur visé par un tir parvient à attraper le ballon, il a la possibilité de contre-attaquer. Si on est assez rapide, on attrape le ballon avant que le joueur adverse qui vient de lancer ne regagne son équilibre. Quand c’était quelqu’un qu’on n’aimait pas, c’était le moment que nous choisissions pour lui pitcher ça dret dans face ! Mais il fallait s’attendre à ce qu’il prenne sa revanche si l’occasion se présentait à lui plus tard dans la partie !

Le ballon-chasseur est un sport qui exerce l’agilité, la stratégie et la prise de décisions rapides. Mais dans le temps, ça servait aussi à régler des comptes !

Les pieds

3 joueurs et plus

Équipement requis : Des pieds (deux c’est le best)

Le but du jeu : Éliminer les autres joueurs en leur « pilant » sur le pied !

Déroulement : D’abord, les joueurs forment un cercle rapproché et placent tous un pied au centre. Au signal donné par un joueur déterminé à l’avance, tous les joueurs reculent en sautant vers l’arrière pour se dégager le plus possible des autres joueurs, mais attention ! Vous n’avez droit qu’à un seul bond !

Ensuite, chacun leur tour, en suivant le sens horaire, les joueurs doivent tenter de placer leur pied par-dessus celui d’un adversaire ou sauter dans sa direction pour s’en approcher s’il est hors de portée. Le joueur visé doit esquiver l’attaque. Lorsque son tour vient, il peut soit contre-attaquer, soit se sauver en utilisant son bond règlementaire. Le jeu se termine lorsque le dernier joueur est éliminé.

Il n’est évidemment pas nécessaire d’écrabouiller le pied de ses adversaires ni de leur faire mal. Mais une gang de gars un peu compétitifs et un peu niaiseux étant ce qu’elle est… Ce genre de jeu peut dégénérer.

Conseil de pro : interdisez les « bottes à cap d’acier » !

Le roi de la montagne

Nombre de joueurs illimité

Équipement requis : Un monticule (une butte de neige faite par la souffleuse qui déneige le parking de la cour d’école c’est le best ).

But du jeu : DOMINER !

Déroulement : Un autre jeu dont la simplicité n’a d’égale que sa brutalité ! Un nombre illimité de joueurs se tiennent au pied de la montagne. À  « GO ! », tout le monde essaie de se rendre au sommet en repoussant les autres. Presque tous les coups sont permis tant que ni sang, ni larme n’est versée ! Une fois au sommet, ça se complique. C’est seul contre tous. Celui qui parvient à se maintenir au sommet après avoir garroché tout le monde en bas quand la cloche sonne, est sacré roi de la montagne et gagne la partie !

La main chaude

2 joueurs

Équipement requis : au moins une main

But du jeu : Toffer !

Déroulement : Les joueurs doivent chacun leur tour frapper violemment dans la main de l’autre joueur. Le joueur qui reçoit la tape doit tendre la main et la laisser immobile pour bien recevoir la taloche. Il est interdit d’esquiver ou d’amortir les coups. Le premier qui abandonne, à cause de la douleur, perd. C’est niaiseux de même !

Les poings chauds

2 épais (joueurs)

Équipement requis : un poing suffit

But du jeu : Blesser l’adversaire en réprimant sa souffrance.

Déroulement : Deux épais se placent l’un devant l’autre, poing à poing, les jointures collées sur celles de l’autre. On décide au sort qui commence à l’attaque. Celui qui a « le service » doit essayer de frapper le dessus de la main de l’autre épais. S’il réussit, il reste à l’attaque. Si l’attaquant swing dans le beurre, il perd le service et doit à son tour esquiver les attaques. Les joueurs expérimentés (les plus épais) utilisent toutes sortes de feintes et de stratégies pour gagner.

L’auteur de ces lignes était tellement épais à l’école qu’il a joué au point d’avoir les mains tellement enflées, qu’elles ressemblaient à des gants à vaisselles gonflés comme des ballons !



Dans les années 80 et 90, les jeux de cour d’école étaient souvent le théâtre de compétitions acharnées... un peu plus rudes qu'aujourd'hui!
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François Paquette

Animateur de radio, podcaster et blogueur.

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