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Le roi de la montagne

C’est à la fin d’une session parlementaire mouvementée que les Libéraux ont finalement passé leur projet de loi permettant de privatiser une partie du Mont Orford. Au cours de celle-ci, à maintes reprises, ils auront été contestés. À tord ou à raison, pour ma part, dans la plupart de cas, je considérais qu’ils défendaient une position logique, malgré qu’ils ne s’y prenaient pas toujours de la bonne façon. Puis, il faut l’admettre, ils n’ont pas su transmettre adéquatement l’information auprès des électeurs. C’est ainsi que plusieurs contestations auront probablement été l’oeuvre de personnes mal informées plutôt que celle d’individus réellement en désaccord avec l’opinion gouvernementale. Définitivement, Jean Charest n’aura pas su faire preuve de pédagogie, tout au long de son mandat.

C’est ainsi que je me retrouve, aujourd’hui, à constater que bon nombre de Québécois, dont Pierre Paradis, ministre libéral, contestent la vente du Mont Orford à des intérêts privés. Par contre, je n’ai aucune idée des justifications ayant menée le gourvernement à prendre une telle décision.

C’est ainsi que j’ai appris que la loi 23 permettra le dézonage et la vente d’une portion du parc du Mont Orford, secteur étant dans un parc national. Ce terrain permettra la construction de quelques centaines d’unités d’habitation, le tout épaulé par Mont-Orford inc. Au bout du compte, ce projet, d’initiative privée, permettrait de sauver le centre de ski du Mont-Orford, qui accumule déficits après déficits.

Les contestataires, quant à eux, déplorent que ce projet, en plus de violer certaines dispositions de la loi sur les parcs, aura quelques effets négatifs sur l’environnement. Mais, surtout, ils clament que l’acceptation de ce projet permettrait, d’abord et avant tout, de satisfaire des amis du PLQ.

Ces dernières allégations, quant à moi, sont très graves. Mais sont-elles réellement fondées? N’est-ce pas représentatif d’une mentalité tout à fait québécoise que de refuser la mise en place d’un projet qui, à prime à bord, serait rentable pour des promoteurs, mais qui, au bout du compte, deviendrait un vecteur économique important pour toute une région? Voilà probablement la réelle problématique derrière ce conflit.

Pour ma part, si le constitué en respect avec l’environnement, s’il n’élimine pas l’accès à la population au Parc du Mont Orford et s’il permet de créer des emplois et des infrastructures intéressantes dans cette région du Québec, je crois que le gouvernement Charest a pris une bonne décision. Et vous, qu’en dites-vous?

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– Jos

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2 réflexions au sujet de “Le roi de la montagne”

  1. Quelqun peut me dire a quoi serve les lois dont celles qui protège nos parcs ci le gouvernement peut les changer à leur guise tout en se moquand de la majoritée

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  2. J’aurais tendance à croire que, par définition, une loi sert plutôt à régir les actions des citoyens et des entreprises plutôt que celles des gouvernements.

    – Jos –

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