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Le gros bon sens de l’économie

En Amérique, le monde est gros. De plus en plus de gens font osciller la balance à des sommets inégalés. Les services de santé sonnent l’alarme, mais peu l’écoutent. À tout le moins, peu de ceux qui devraient véritablement l’écouter.

Mais les bonzes capitalistes qui nous dirigent ont-ils un réel intérêt à voir la population maigrir? J’en doute! À priori, j’aurais tendance à affirmer que l’embonpoint est un vecteur économique stratégique.

Rapidement, il est facile d’établir une liste de secteurs qui se remplissent les poches en misant sur une consommation abusive :

  • Les centres de conditionnement physiques qui, laissant miroiter un idéal de minceur, obligent presque leurs membres à signer une entente de 12 mois. Bien entendu, nombreux sont ceux qui se démotivent après quelques semaines d’entraînement et continuent à payer sans s’y rendre.
  • De nombreux restaurants qui offrent des super-formats ou, tout simplement, des buffets.
  • Les services de santé qui coûtent de plus en plus cher. Ne jouons pas à l’autruche; si ces services sont autant dispendieux, c’est que l’industrie s’en met plein les poches!
  • Les cinémas qui ont des prix aux concessions absolument déraisonnables; tout autant que les formats qu’ils offrent.
  • Les industries de la mode et de la cosmétique qui offrent tant d’arnaques supposées redéfinir la silhouette.
  • Ces parodiques info-pubs qui proposent des produits miraculeusement frauduleux pour faire fondre la graisse avec un minimum d’exercice.

Définitivement, plus j’y pense et plus il m’apparaît évident que, pour tant de millionnaires, il est bien préférable que la minceur demeure un rêve utopique dans lequel se complairont les ventripotents de ce monde. Et pour qui le sens de gros consommateurs est bien redéfini!

Sur Wikipédia :

– Jos –

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6 réflexions au sujet de “Le gros bon sens de l’économie”

  1. Oui et non. Il ne faut pas oublier les deux volets du problème qui est moins simple que cela.

    Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que l’obésité coûte extrêmement cher à nos sociétés occidentales. En terme de soins de santé, bien entendu… mais aussi en terme de productivité pour les entreprises. Un individu obèse est, en moyenne, moins productif qu’un individu qui a un poids « santé »… les différences sont mêmes parfois très grandes !

    De plus, les personnes qui ont des problèmes de poids sont aussi plus facilement absentes à leur travail (maladies du cœur, malaises,…), ce qui n’est pas du tout une bonne affaire dans une compagnie.

    Enfin, s’il s’agissait « juste » de gros-sous, nous aurions de plus petites portions dans les petits restos qui ne font pas partie des grosses chaînes, hors, c’est loin d’être le cas… au contraire ! Plus tu paies cher, plus la bouffe est équilibrée.

    Ce sont des notions économiques de base du « vrai » capitalisme et non pas du capitalisme tel que ce l’imagine ceux qui aiment le blaster : il faut des gens en santé, que leur formation soit rentabilisé au maximum dans la durée, productifs et fiables… Les gens obèses ne correspondent à aucune de ses catégories. J’irais même plus loin : les gens obèses sont moins utiles que les autres dans un espace de libéralisme économique.

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  2. Étant moi-même de celles qui font affreusement osciller la balance… je me prononce… les deux opinions sont vraies. Autant l’obésité coûte cher à la société, autant elle apporte… les dernières données sorties sur l’IMC sont accablantes. Sur papier, un million de personnes sont devenu du jour au lendemain obèse ou fesaient de l’embonpoint sévère. Par le même fait, un million d’anorexiques, trop minces avaient tout d’un coup atteint leur poids santé. Savez vous par qui ont été financé les recherches pour la baisse de l’IMC? Les nombreuses compagnies d’amégrissement…

    Ai-je besoins d’en rajouter?

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  3. On devrait nationaliser les gyms!
    Non c’est des farces, mais peut-être donner des crédits d’impôts ou quelques choses de plus tangibles qui inciterait les gens à s’entrainer.

    Un individus en forme :
    – Coûte moins cher au système de santé
    – Est beaucoup plus productif

    Vaut mieux prévenir que guérir, qu’il dise.

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  4. Bonjour !

    Josée Roy et Jennifer Schultz, cofondatrices, annoncent le début des activités
    de la Coalition contre l’obésité morbide, un organisme québécois à but non lucratif qui mise sur la force du regroupement pour diminuer les listes d’attente en chirurgie bariatrique au Québec.

    Pour accéder au communiqué de presse, visitez le site Internet de la Coalition http://www.lepoidsquitue.com, section Salle de presse

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  5. J’aime tellement les blogueurs qui parlent contre le capitalisme. L’URSS n’est plus là pour vous montrer ce qu’est le socialisme. Dommage… Si ce n’était pas du capitalisme, il n’y aurait pas eu d’ordinateur et donc pas de blogue. Parlez en aux dirigeants de Cuba et de la Corée du Nord.

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