Truite mouchetée
Combat 5/10
Abondance 9/10
La truite mouchetée (aussi appelé omble de fontaine) est, sans conteste, le poisson le plus populaire des pêcheurs québécois. Environ 15 000 de ces petits salmonidés sont capturés chaque année au Québec.
Plus petites que leur cousin le saumon atlantique, les truites mouchetées ont une taille qui varie entre 15 et 32 centimètres en moyenne. Mais des spécimens de 55 cm sont capturés de temps à autre par les pêcheurs québécois. Recherchez-la dans les eaux vives, riches en oxygène.
Technique de pêche : lancez dans les petites fosses des ruisseaux et petites rivières avec une dandinette ou une petite cuillère ondulante suivie d’un harnais muni d’un vers. Le succès dépendra de vos réflexes. Lorsque l’on détecte une attaque convaincante, il faut s’empresser de ferrer la truite avant qu’elle ne recrache l’hameçon. Pour plus de sensations, la pêche à la mouche est certainement la façon la plus excitante de pêcher l’omble de fontaine. Une mouche de type Streamer ou Wooly Bugger devrait faire l’affaire.
Doré jaune
Combat 7/10
Abondance 7/10
Le doré jaune est un magnifique poisson dont le nom parle pour lui-même. Il est particulièrement apprécié des pêcheurs québécois pour sa chair délicate. Il existe même, à Montréal, un marché noir formé de braconniers qui vendent leurs prises illégales à certains restaurateurs peu scrupuleux.
En plus d’être succulent, le doré offre une expérience de pêche intéressante. Les plus gros spécimens livrent un combat qui mettra votre technique et votre équipement à l’épreuve.
La taille du doré jaune varie entre 27 et 57 centimètres, mais il y a des monstres qui dépassent les 80 centimètres !
On le trouve dans d’innombrables lacs de l’ouest du Québec et dans la partie constituée d’eau douce du Fleuve Saint-Laurent.
Techniques de pêche : Le doré mord à la dandinette (jig), et au marcheur de fond muni d’un harnais à vers. Il peut être profitable de tenter sa chance avec une cuillère ondulante ou un poisson-nageur à la traîne.
Le grand brochet
Combat 9/10
Abondance 8/10
Le grand brochet est une légende à travers l’Amérique du Nord. Mal-aimé de certains qui l’accusent, entre-autres, du déclin des populations de dorés. D’autres ne l’aiment pas parce qu’ils ne savent pas l’apprêter. En effet, le filet du brochet est traversé d’une série d’os en forme de Y. Mais une simple recherche sur internet permet d’apprendre rapidement à désosser ce poisson dont la chair est particulièrement goûteuse.
Le brochet attaque tout ce qui bouge. Que vous pêchiez à la mouche, au lancer ou à la traîne si le brochet est là, il peut mordre. Vous pouvez investir dans des leurres à 25 $ si vous voulez, mais la bonne vieille cuiller rouge et blanche peut très bien faire l’affaire ! En gros, il est assez facile d’avoir une touche. Ce qui l’est moins c’est de ramener ce requin d’eau douce hors de l’eau pour la photo. Avec une longueur d’un mètre pour une vingtaine de kilos, il vous fera faire du sport avant de se rendre… s’il perd le combat !
Technique de pêche : Ancrez votre embarcation de façon à pouvoir atteindre la rive au lancer. Lancez votre leurre (n’importe quelle cuiller aux couleurs vives) sur la rive. Ramenez très vite pendant un mètre ou deux puis faites une pause. Ensuite, récupérez le leurre à vitesse constante. Je vous le dis, c’est magique.
Maskinongé
Combat 11/10
Abondance 1/10
On le surnomme le poisson aux mille lancers. Il est tellement difficile d’attraper un musky, que plusieurs se découragent tandis que d’autres en font une obsession !
Plus sérieusement, le maskinongé est un proche cousin du grand brochet, mais il adopte un comportement différent.
Aussi, ce super prédateur est plus imposant, avec une taille maximale de 1,5 mètre et un poids qui peut atteindre 40 kilos. Il est au sommet de sa chaîne alimentaire, se nourrissant de poissons, de rongeurs et même d’oiseaux !
On le voit parfois caché dans les herbes ou profitant de la pénombre d’un quai ou encore, sous la coque d’une embarcation amarrée. Vous le voyez. Aussitôt, vous lancez votre meilleur leurre à 50 $ conçu exprès pour le maskinongé avec une photo de maskinongé sur la boîte. Vous commencez à ramener le leurre, la trajectoire est parfaite et la vitesse de récupération est optimale. Vous faites habilement passer le leurre sous son nez, juste devant sa gueule quand soudain… Rien. Il s’en sacre.
Vous recommencez votre manège des dizaines de fois. Quand vous avez essayé tous les leurres de votre coffre à pêche, il s’en va tranquillement. Vous l’imaginez en train de se moquer. Ça a l’air le fun hein ?
Mais si vous persévérez, vous vivrez l’expérience ultime de pêche sportive que le Québec a à offrir et vous disposerez d’une photo qui vous fera entrer dans le club sélect des pêcheurs de maskinongé victorieux !
Technique de pêche : Choisissez votre poisson-nageur le plus appétissant, laissez traîner à basse vitesse et armez-vous de patience ! Explorez les bords des rivières, les structures qui peuvent servir d’abri ou même les endroits à découverts au lancer. Pour maximiser ses chances, mieux vaut ne rien négliger ! Si jamais le musky mord, laissez-lui le temps de mordre comme il faut. Contrairement à la truite, si le ferrage est trop hâtif, vous lui sortirez le leurre de la gueule. Le plus souvent, la morsure du maskinongé est si puissante, qu’il se ferre tout-seul.
Achigan à petite bouche
Combat : 8/10
Abondance : 7/10
L’achigan est certainement l’un des poissons les plus excitant à capturer. On trouve l’achigan autant dans des plans d’eau calmes, qu’en eaux vives. Il se tient près des structures qui constituent un abri comme un quai, un lit de roche, les branchages d’un arbre tombé à l’eau, des piliers de pont, le plus souvent en eaux peu profondes et relativement chaudes. Il n’est pas si rare le voir à partir de la rive ou du haut d’un quai en train de patrouiller son territoire.
L’achigan est un véritable enragé qui attaque tout ce qui peut entrer dans sa bouche. Une fois ferré, il tentera par tous les moyens de se décrocher en sautant, en essayant d’emmêler votre ligne dans les branches ou de la couper sur les roches avec une énergie et une endurance unique à cette espèce.
L’achigan (certains utilisent aussi le nom anglais bass, y paraît que c’est plus cool) peut atteindre 45 centimètres de longueur et peser plus de 4 kilos, mais il vous donnera un combat digne d’un brochet qui ferait deux ou trois fois sa taille.
Technique de pêche : Équipez-vous de votre canne à lancer léger et sortez n’importe quoi de votre coffre ! L’achigan attaque tous les types de poissons-nageurs, jigs, et plusieurs modèles de cuillères. Je vous conseille de privilégier les cuillères tournantes (spinnerbait) ou les leurres qui imitent les écrevisses. N’hésitez pas à changer régulièrement de leurre, jusqu’à ce que vous trouviez ce qui branche les achigans du coin !
Bonne pêche !
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Bonjour, j’adore la pêche ! vous avez beaucoup de chance d’avoir la truite car en Nouvelle-Calédonie, elle est très chère …
Je vous envie avec ces gros poissons au bout de la ligne ou gaule.
Bonne pêche.
Cordialement
Merci Danielle et bon dimanche soir 🙂