Stimulateur cardiaque
Depuis son invention, le stimulateur cardiaque a sauvé au moins 8 millions de vies dans le monde. Chaque année, on implante plus de 1,25 millions de ces appareils.
Avant d’être miniaturisés et implantables, cet appareil qui envoie des impulsions électriques au cœur était plus gros et un peu plus rudimentaire.
Il a été mis au point par le Dr John Hopps du Conseil national de recherches du Canada à la demande des docteurs Wilfred Bigelow et John Carter Callaghan. Ces derniers cherchaient une façon de stimuler le muscle cardiaque dans le cadre de leurs recherches sur l’hypothermie.
Les deux chercheurs testent le stimulateur en 1950. L’invention fonctionne parfaitement et mènera à la mise au point d’une version implantable un peu plus tard aux États-Unis.
L’Atlas des maladies cardiaques congénitales
Après s’être vue refuser l’admission au programme de médecine à l’Université McGill en raison de son sexe, Maude Abbott devient la conservatrice du Musée médical de l’Université en 1901.
Mme Abbott met au point une exposition très élaborée qui se fait remarquer à l’Académie de médecine de New-York. Elle présente la même collection d’artéfacts médicaux lors de la réunion du centenaire de la British Medical Association à Londres en 1932.
Elle met ultimement ses recherches à profit en rédigeant l’Atlas des maladies congénitales en 1936. L’ouvrage de Maude Abbott est publié et devient une ressource importante pour la recherche, notamment en cardiologie. Son Atlas permet aux médecins de mieux comprendre les malformations cardiaques et de mieux les traiter.
Insuline
Le diabète est une maladie chronique qui touche 3 millions de Canadiens. Sans prise en charge adéquate avec le traitement approprié, le diabète peut ultimement causer des maladies cardiovasculaires, des problèmes d’insuffisance rénale, des lésions, la perte de la vue et même des amputations.
L’existence de la maladie est connue depuis plusieurs siècles. Toutefois, elle n’a été comprise par la science médicale qu’à partir de l’été de 1921. Avant cette date, la nature du diabète était une véritable énigme.
C’est une équipe de l’Université de Toronto qui la résoudra grâce à une nouvelle approche expérimentale proposée par sir Frederick Banting.
Avec son collègue Charles Best, il a réussi à isoler l’insuline, une hormone sécrétée par le pancréas qui agit comme une clé qui ouvre la porte des cellules pour laisser entrer le glucose. Autrement dit, elle permet de contrôler le taux de glucose dans le sang (glycémie). C’est le biochimiste James Collip qui parvient à purifier ces extraits pancréatiques et à les rendre sécuritaires pour un traitement par injection.
On annonce la découverte de l’insuline dès le printemps 1922.
Les chercheurs canadiens ont reçu un prix Nobel pour leur découverte exceptionnelle.
Vaccin contre la polio
Au début du 20e siècle, la polio (poliomyélite) fait des ravages partout dans le monde. Le Canada est l’un des pays les plus durement frappés par les épidémies qui se succèdent. La situation dégénère au point de créer une crise nationale lors de la quatrième vague en 1953. La communauté scientifique s’acharne à comprendre la maladie pour endiguer l’épidémie.
À la fin des années 40, des chercheurs de l’Université de Toronto, mettent au point le premier milieu entièrement synthétique conçu pour la multiplication des cellules. Le Milieu 199 s’avère adéquat pour un vaccin et on l’utilise pour stimuler la croissance du poliovirus. Le virologue Jonas Salk l’utilise pour mettre au point le premier vaccin contre la polio.
L’équipe des laboratoires Connaught de l’Université de Toronto contribue à la production du vaccin anti-polio à grande échelle, notamment grâce à la « méthode Toronto ». Cette méthode est conçue par Leone Farrell en 1953.
Après une période de tests, le vaccin contre la polio est approuvé et son inoculation est autorisée aux États-Unis et au Canada.
Le vaccin a permis de faire passer l’incidence de la maladie de 300 000 cas à 40 cas seulement.
Une fois les tests terminés, le vaccin contre la polio est autorisé aux États-Unis et au Canada. La recherche et le développement du vaccin contre la polio permettent de réduire l’incidence de la maladie, avec une efficacité de 60% à 90%. Au Canada, la poliomyélite est pratiquement éradiquée puis qu’aucun cas n’a été recensé depuis 1994.
Cependant, la maladie est toujours présente ailleurs dans le monde, notamment en Afghanistan et au Pakistan.
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Je suis née en 1951 et en 1963 j’ai eu la poliomyélite. J’ai été à l’hôpital de Mont-Laurier et hôpital Ste Justine pour enfant pendant 8 mois. Si ce n’avait de la découverte du Dr. Salk, je ne pourrais pas laisser ce commentaire. Merci aux découvreurs scientifiques.
Ces explications sont très intéressantes. Pour avoir été atteint de maladies cardiaques tel que le blocage de trois artères, aussi d’arythmie, ces chercheurs ont fait en soi qu’aujourd’hui je suis encore de ce jour.
Merci de ces informations.
A. Houle.