Superman
Le film culte de 1978, Superman, mettant en vedette Christopher Lloyd a été un grand succès commercial. Aussi, il n’a fallu que deux ans pour que le producteur indien R. Gopal se permette d’en faire une adaptation non officielle. Autrement dit, un plagiat.
Le film simplement titré Superman, raconte les aventures d’un orphelin qui après avoir prié le dieu Hannuman, obtient des super-pouvoirs extraordinaires. Le héros incarné par l’acteur mythique N.T. Rama Rao affronte et triomphe de moultes adversaires surprenant comme une sorcière ou une meute d’éléphants. Vous avez bien lu. Ce Superman moustachu et bedonnant casse la gueule à des éléphants !
Superman – Dariya Dil
Cette récupération étrange du plus célèbre des super-héros a aussi été produite en Inde en 1987. Son titre, Dariya Dil, peut se traduire par « Cœur Généreux ». Mettant en vedette la crème des acteurs Bollywoodiens, le film raconte une histoire de succession qui déchire deux frères qui rivalisent pour hériter de la fortune de leur père avec qui ils ont une relation tendue. Un troisième frère, notre « Superman », refuse de prendre part à cette querelle et priorise l’amour qui l’unit à ses parents. Ah oui, il a une sœur qui s’habille en Spiderman. Enfin c’est ce que j’en ai compris. Le film n’existe qu’en langue hindi !
Pas de Krypton, pas de Clark Kent et pas de Lex Luthor !
Un costume de Superman, un de Spiderman, de la musique et la danse. Beaucoup de danse ! C’est d’ailleurs ce qui définit le style Bollywood.
Bollywood regorge de reprises de super-héros. Souvent, les films n’ont en commun avec la version originale que le costume du personnage principal et certains de ses pouvoirs. C’est notamment le cas dans le film de 1993 Muta Mestri qui nous a donné cette scène inoubliable d’un Batman qui danse… et qui vole en battant des ailes !
Pour être honnête, le Batman américain de 1967 dansait aussi !
Iron Man
On n’a pas besoin d’être un génie comme Tony Stark pour comprendre que le film Metal Man réalisé en 2008 par Ron Karkoska est une copie de Iron Man de Marvel ! Et pas une copie carbone, précisons le ! L’intrigue, très mince, tourne autour d’un étudiant génial qui met au point une armure robotisée assortie d’armes qui décuple sa force. Lorsqu’il l’enfile, il devient Metal Man, un héros qui se bat contre un savant fou et son armée de ninjas. Le costume est horrible, les acteurs sont pourris et les effets spéciaux sont risibles. Un navet dont internet n’a pas fini de se moquer !
L’incroyable Hulk
Restons dans l’univers de Marvel pour dénoncer cet outrage au public qu’est The Amazing Bulk. Les créateurs de cette horreur se sont contentés de remplacer la première lettre du nom Hulk par la première lettre du nom de Bruce Banner, le personnage qui devient Hulk dans la version originale. On a changé la couleur verte du monstrueux héros pour du mauve afin d’éviter les poursuites judiciaires.
Pour ce qui est de l’histoire, ils ont simplement plagié celle de Marvel. On raconte que les producteurs de ce nanar de série B étaient déçus du film de 2003, Hulk, mettant en vedette Eric Bana et Jennifer Connelly. C’est pour ça qu’ils ont entreprit de produire leur propre version en 2012. Le problème c’est que les effets spéciaux, ça coûte très cher et un humain qui se transforme en géant mauve, ce n’est pas simple à réaliser… Ils l’ont tout de même fait et cela donne… ce que ça donne ! Tout est réalisé devant un écran vert. Les acteurs sont obligés de courir sur place ou de se déplacer dans des voitures virtuelles pas très convaincantes. Les scènes d’action sont d’un ridicule difficile à décrire avec des mots. Même si je vous dis qu’il y en a une où un hélicoptère pourchasse un gros bonhomme mauve tout nu dans le désert ! Je vous jure, c’est pire que ce que vous imaginez !
Star Wars
Le film Dünyayı Kurtaran Adam est plus connu sur le web sous le nom de Turkish Star Wars ou le Star Wars Turque. Son titre original se traduit par « L’homme qui sauva le monde ». Parue en 1982, cette catastrophe cinématographique propose une histoire difficile à suivre. Le film comporte de longues narrations qui, même pour les turcophones, est en grande partie incompréhensible tant les propos sont décousus.
En gros, l’histoire raconte les péripéties d’un homme du futur qui affronte un sorcier et toutes sortes de monstres extra-terrestres afin de sauver le monde. Le film n’a pratiquement rien à voir avec Star Wars. On a simplement et maladroitement volé des scènes au long métrage de Georges Lucas pour les insérer dans le film turc. Lors de ces séquences tirées de Star Wars, l’image n’est pas claire et le format n’est pas adapté à celui de la production turque. Cela donne des planètes ovales et des vaisseaux spatiaux étirés et difformes. Pour que l’on croit à ces scènes de combat spatiaux, on a simplement fait jouer les acteurs devant un écran de cinéma qui projette les scènes de Star Wars. Quant à la trame sonore… Ils ont choisi la musique des films Indiana Jones ! Le résultat est franchement dégueulasse !
BONUS
Trouver Nemo
Il n’y a pas que des fans insatisfaits, des producteurs avides de profits rapides et des producteurs en panne d’idée qui s’adonnent au plagiat de films. Il y a aussi des groupes religieux qui s’approprient des films en vogue pour endoctriner les enfants. Le méga succès de Pixar, Finding Nemo (Trouver Nemo) a honteusement été plagié et transformé en film de propagande chrétienne. On a copié l’esthétique et l’univers marin du film à succès et l’essentiel des personnages, en plus cheap évidemment, et on remplace les dialogues par des logorrhées chrétiennes. Jésus ceci et Dieu cela ! Tout le long. Évidement, ça donne un film nul qui déçoit les enfants qui ne s’attendaient pas à voir Finding Jesus au lieu de Finding Nemo !
L'art du plagiat atteint de nouveaux sommets avec ces films, des tentatives audacieuses (et ratées) de copier des succès mondiaux.Partager cette trouvaille!Partager!Envoyer par courrielEnvoyer!
