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John Wayne Gacy : Le véritable clown meurtrier

Découvrez qui était vraiment John Wayne Gacy : Le clown meurtrier de Chicago 🤡

John Wayne Gacy, connu sous le sinistre surnom de « The Killer Clown », est l’un des criminels les plus notoires de l’histoire américaine. Son histoire a sans doute inspiré Stephen King à écrire le célèbre roman « Ça » qui fut adapté au cinéma.

Né le 17 mars 1942, Gacy a grandi dans un foyer apparemment normal dans la ville de Chicago en Illinois. Derrière cette apparente normalité, Gacy a connu une enfance marquée par des relations compliquées avec son père alcoolique et violent. Lorsque que John pleurait ou que sa mère prenait sa défense, il le traitait de faggot (tapette). À l’école, il était victime d’intimidation en raison de son surpoids, ce qui a laissé des cicatrices émotionnelles profondes. Lorsque Gacy avait 9 ans, il a été violé par un voisin qui était un ami de la famille. Vu l’attitude de son père, il a décidé de garder le secret sur cette agression.

À l’âge de 17 ans, Gacy quitte l’école et part pour Las Vegas. Une fois là-bas, il décroche un emploi de concierge dans un salon funéraire. Rapidement, il développe une sorte de fascination ou plutôt, une obsession pour les cadavres. Il perd cet emploi lorsqu’il est surpris à commettre des actes de nécrophilie. Ce sera la fin de l’aventure à Las Vegas et le premier pas dans le chemin de la déviance et la criminalité.

De retour à Chicago, il s’inscrit à l’école de commerce de l’université North Western et gradue en 1963. Son talent de vendeur lui permet d’acquérir un poste de gérant dans une boutique de vêtements masculins. En 1964, il épouse Marlynn Myers. Son beau-père lui propose de reprendre la franchise de trois restaurant Kentucky Fried Chicken dans l’état de l’Iowa.

La première arrestation de John Wayne Gacy

Devenu père de deux enfants et un homme d’affaires respecté, Gacy semblait avoir trouvé sa voie. Mais ses pulsions ont finalement pris le dessus. En 1968, il est accusé de tentative de viol sur des garçons adolescents qui travaillaient pour lui. Il écope de 10 ans de prison, mais parvient à duper le psychiatre de la prison et il est libéré après 18 mois.

Maintenant divorcé, Gacy a continué d’œuvrer dans le monde des affaires en tant que gestionnaire d’une entreprise de construction. Cependant, derrière cette apparence de réussite, Gacy était en train de s’enfoncer dans une série de crimes de plus en plus graves et pervers.

La période la plus sombre de la vie de Gacy a eu lieu dans les années 1970. Entre 1972 et 1978, il a perpétré une série de meurtres brutaux. Ses victimes étaient principalement des adolescents et des jeunes hommes qu’il attirait en leur promettant de l’argent ou un emploi. Une fois chez lui, ils étaient à la merci de Gacy et de ses pulsions perverses meurtrières.

Pogo le clown

C’est à cette époque de sa vie que Gacy confectionne son costume de « Pogo le clown », qu’il enfile pour divertir les enfants à l’hôpital ou lors de collecte de fonds pour le parti Démocrate local.

La maison des horreurs de Gacy

La maison de Gacy, située au 8213 West Summerdale Avenue, est devenue le théâtre de véritables atrocités. Les détails des crimes sont choquants : John Wayne Gacy droguait ses victimes, il les torturait, il les violait, les tuait et violait leur cadavre. Pour s’en débarrasser, le clown meurtrier enterrait certains corps dans la cave de sa maison et en jetait d’autres dans la rivière Des Plaines. Sa capacité à maintenir une façade respectable dans sa communauté tout en perpétrant ces actes horribles est un élément troublant de l’histoire de Gacy. D’ailleurs il s’était remarié de 1972 à 1976 à Carole Hoff qui l’a finalement quitté après avoir trouvé des magazines de pornographie homosexuelle et des vêtements d’adolescents dans sa maison.

John Wayne Gacy, menotté, cachant son visage

La fin de la vie criminelle de Gacy est survenue en décembre 1978, lorsque la police a obtenu un mandat de perquisition pour sa maison. Ce qu’ils ont découvert à l’intérieur a choqué le monde. Les enquêteurs ont trouvé 26 jeunes hommes ligotés avec un tissu enfoncé dans la bouche. Les corps étaient enterrés dans le vide sanitaire de sa résidence. Gacy a été immédiatement arrêté et accusé de multiples meurtres.

Le procès de Gacy a débuté en 1980, et l’ampleur de ses crimes est rapidement apparue au grand jour. Il a été reconnu coupable de 33 meurtres, ce qui en fait l’un des tueurs en série les plus prolifiques de l’histoire américaine. Gacy a été condamné à la peine de mort pour douze de ces meurtres.

Un croquis de Gacy détaillant l’emplacement des cadavres dans le vide sanitaire de sa maison

Pendant le procès, des témoignages poignants ont révélé la cruauté sans limites de Gacy. Les survivants ont décrit des expériences terrifiantes de torture physique et psychologique infligées par cet homme dépravé. Les preuves étaient accablantes, et le jury a rapidement rendu un verdict de culpabilité.

Durant son séjour dans le couloir de la mort de la prison Stateville Correctional Center, Gacy s’est consacré à des activités artistiques, produisant des peintures macabres comme des tableaux représentant Bambi, Blanche-Neige et des autoportraits de lui-même en Pogo le clown qui ont attiré une attention considérable. Certaines de ses œuvres ont même été exposées dans un contexte de murderabilia, une tendance malsaine à s’intéresser aux œuvres d’arts de meurtriers notoires.

Des manifestants attendant la mise à mort de Gacy quelques heures avant son exécution

Le 10 mai 1994, la peine de mort de John Wayne Gacy a été exécutée par injection létale. Sa mort a mis fin à une période sombre de l’histoire criminelle américaine, mais les cicatrices laissées par ses actes demeurent profondes.

L’héritage de Gacy va au-delà de ses crimes. Son cas a suscité des débats sur la façon dont de tels prédateurs peuvent opérer pendant des années sans être détectés. Les autorités ont été critiquées pour ne pas avoir agi plus tôt, malgré les indices du comportement criminel de Gacy tout au long de sa vie.

Le meurtrier et sa façade clownesque trompeuse

La vie de John Wayne Gacy, reste un avertissement poignant sur les dangers de négliger les signes avant-coureurs de comportements déviants. Son histoire sert de rappel brutal que le mal peut se cacher derrière n’importe quelle façade, comme celle d’un homme d’affaires ou même d’un clown.



Quand le divertissement tourne au cauchemar... John Wayne Gacy est l'un des pires meurtriers en série de l'histoire des États-Unis.
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François Paquette

Animateur de radio, podcaster et blogueur.

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