Top 10 des meilleures adaptations de Stephen King au cinéma

Stephen King est tellement prolifique qu’on l’a parfois soupçonné de ne pas écrire lui-même tous ses livres, et un nombre impressionnant de ses romans et nouvelles ont été portés au grand écran. Si tous les films inspirés de son œuvre ne sont pas égaux, voici les 10 meilleures adaptations cinématographiques de cet auteur, qualifié de maître de l’horreur.

10. Thinner

Réalisé par Tom Holland (à qui l’on doit le Fright Night original et le premier Child’s Play), Thinner raconte l’histoire de Billy Halleck, un avocat obèse qui, après avoir écrasé mortellement une romanichelle au volant de sa voiture, use de ses contacts pour falsifier le rapport de police et éviter les poursuites pénales. Il fera tout de même face à une forme de justice, lorsque le père éploré de sa pauvre victime lui lancera une malédiction le faisant maigrir à une vitesse alarmante. L’homme devra trouver une façon de contrer ce mauvais sort, avant qu’il ne lui reste plus que la peau sur les os.

9. Needful Things

La ville fictive de Castle Rock est le théâtre de plusieurs intrigues de Stephen King, dont Cujo, The Dead Zone ou The Dark Half. Dans Needful Things, c’est l’ouverture d’une simple brocanterie qui mettra la paisible communauté sens dessus dessous. Le propriétaire de la boutique, interprété par le légendaire Max Von Sydow, déniche toujours l’objet rare que ses clients convoitent, et ne demande qu’un simple service en échange. Utilisant les faveurs que chacun lui doit, il montera peu à peu les habitants les uns contre les autres, attisant la zizanie et la violence jusqu’à les pousser au meurtre.

8. The Running Man

Lors de la sortie de The Running Man, la grande majorité des gens ignoraient que l’auteur Richard Bachman était en fait le pseudonyme de Stephen King, même le producteur ayant acheté les droits. L’intrigue prend place dans une société totalitaire du futur où les exécutions sont devenues une forme de divertissement. Injustement accusé d’un crime qu’il n’a pas commis, l’ancien policier Ben Richards sera contraint de participer (et de survivre) à un jeu télévisé mortel s’il veut recouvrer sa liberté. L’influence de ce film dystopique se fait encore sentir dans des œuvres récentes comme The Hunger Games.

7. Maximum Overdrive

Le passage d’une comète laisse une mystérieuse fumée verte dans son sillage qui donne vie aux machines. Les tondeuses à gazon, les distributrices de boissons gazeuses ou les camions 10 roues s’animent d’une rage meurtrière et tuent leurs créateurs sur une trame sonore signée AC/DC. Mettant en vedette Emilio Estevez, Maximum Overdrive est le seul et unique long-métrage que Stephen King ait lui-même réalisé, et il est surprenant qu’aucun remake de ce petit bijou de série B n’ait encore vu le jour, puisque l’omniprésence des machines est encore plus menaçante aujourd’hui.

6. 1408

Écrivain spécialisé dans les endroits hantés, on pourrait penser que Michael Enslin (John Cusack) croit à l’existence des revenants, mais ce n’est toutefois pas le cas puisque, de sa longue carrière d’enquêteur paranormal, il n’a jamais été témoin d’une seule manifestation surnaturelle. Les choses s’apprêtent à changer lorsqu’il loue la chambre 1408 de l’hôtel Dolphin, malgré l’insistance du gérant qui tente de l’en dissuader. Plus d’une cinquantaine de personnes y sont mortes dans des circonstances nébuleuses, et en dépit de son scepticisme, Mike pourrait bien être le prochain sur la liste.

5. Dreamcatcher

Sorte de croisement entre Stand By Me (aussi écrit par Stephen King) et War of the Worlds, Dreamcatcher met en vedette quatre amis qui se réunissent chaque année dans un chalet isolé du Maine pour se retrouver et ressasser des souvenirs d’enfance. Tandis qu’un blizzard menaçant se lève, le groupe recueille un homme égaré en forêt, qui semble souffrir d’un étrange virus. Les quatre comparses se retrouveront rapidement au beau milieu d’une zone de quarantaine, et d’une invasion extraterrestre menée par une énigmatique créature se faisant simplement appeler Mr. Grey.

4. The Dead Zone

Après avoir passé cinq ans dans le coma suite à un accident de voiture, le professeur John Smith (Christopher Walken) se réveille avec un pouvoir étonnant : il peut voir le passé comme le futur des gens, simplement en les touchant. Sa rencontre avec un candidat à l’élection présidentielle des États-Unis le forcera à agir pour empêcher que l’homme ne soit élu, et que sa vision d’une guerre nucléaire mondiale ne devienne réalité. En plus du long-métrage réalisé par le réalisateur canadien David Cronenberg, le roman de Stephen King a également servi de base à la série télévisée du même nom.

3. It

Soyons honnêtes. La vaste majorité des remakes n’arrivent pas à la cheville des œuvres originales qu’ils revisitent. Il existe toutefois une exception à cette règle : le It en deux parties d’Andy Muschietti, qui s’avère meilleur, et encore plus terrifiant, que le téléfilm des années 1990. Dans le rôle du lugubre clown qui sort de son sommeil tous les vingt-sept ans pour dévorer vivants les enfants de la petite ville de Derry dans le Maine, Bill Skarsgård livre une performance à glacer le sang, qui est probablement responsable d’une augmentation des cas de coulrophobie dans la population ces dernières années.

2. The Mist

Retranché dans un supermarché, un groupe de citoyens constate avec horreur que des créatures meurtrières se cachent derrière la brume épaisse qui a subitement recouvert les rues de leur ville. Même s’ils devraient unir leurs forces pour survivre à cette fin du monde, les tensions ont tôt fait de surgir entre les personnes religieuses, les cartésiens, et les pragmatiques. Signé par Frank Darabont (le créateur de la série The Walking Dead), The Mist propose une finale coup de poing qui brise le moule hollywoodien, et laisse le spectateur dans un état d’incrédulité bien après que le générique soit terminé.

1. The Shining

Bénéficiant du génie du défunt Stanley Kubrick et de performances d’acteurs ayant marquées l’histoire du septième art, The Shining n’est rien de moins qu’un véritable chef-d’œuvre de l’horreur. Une fois qu’on a visionné ce film magistral, impossible d’oublier les corridors déserts du grand hôtel peuplé de fantômes, les visions morbides du jeune Danny (redrum!), ou le rictus de plus en plus démoniaque de Jack Nicholson. Même si l’auteur considère que le long-métrage a trahi l’esprit de son roman sur certains aspects, ce classique constitue, et de loin, la meilleure adaptation cinématographique d’un récit de Stephen King.