Le cinéma d’horreur regorge de films qui ont laissé leur marque dans l’imaginaire collectif. Certains sont devenus des icônes culturelles, non seulement pour leur capacité à terrifier, mais aussi pour l’influence qu’ils ont exercé sur la société. À titre de preuve de l’influence exercée par le cinéma d’horreur sur la culture populaire, voici une photo qui inspire la terreur depuis la sortie d’un certain film… Pourtant, il s’agit tout simplement d’un gardien de but de hockey !
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Voici les cinq films d’horreur les plus marquants de tous les temps.
Psycho – Alfred Hitchcock
1960
Psycho raconte l’histoire de Marion Crane, une femme en fuite après avoir volé une grosse somme d’argent à son employeur. Elle s’arrête dans un motel reculé tenu par le mystérieux Norman Bates. Marion disparaît rapidement, laissant place à une enquête qui révélera les secrets macabres de Bates et de sa mère.
Sorti en 1960, Psycho a été un film audacieux pour l’époque. Alfred Hitchcock, déjà un maître du suspense, a produit ce film avec un budget modeste et en utilisant son équipe télévisée, après avoir rencontré des résistances des studios qui ne croyaient pas au potentiel du projet. Le film est tourné en noir et blanc, une décision stylistique qui renforce son atmosphère oppressante.
Psycho est souvent considéré comme le précurseur du slasher moderne. La célèbre scène de la douche, où Marion Crane est brutalement assassinée, est l’une des plus analysées dans l’histoire du cinéma. Elle a changé la manière dont la violence et le suspense sont représentés à l’écran. Le film a également introduit l’un des premiers anti-héros véritablement troublants en Norman Bates, dont la personnalité double a influencé des générations de personnages dans le cinéma d’horreur. Psycho a été si influent qu’il a donné naissance à une franchise, des séries télévisées et des remakes, tout en faisant d’Alfred Hitchcock une légende du cinéma.
The Exorcist – William Friedkin
1973
The Exorcist suit l’histoire d’une jeune fille, Regan, qui montre des signes inquiétants de possession démoniaque. Sa mère, désemparée, demande l’aide de deux prêtres pour réaliser un exorcisme et sauver son enfant de l’emprise maléfique.
Adapté du roman de William Peter Blatty, The Exorcist a été tourné dans un contexte de scepticisme des studios, qui craignaient que le sujet controversé de la possession démoniaque n’effraie le public plus qu’il ne l’attirerait. Le film a bénéficié d’effets spéciaux novateurs pour l’époque, y compris des maquillages effrayants et des scènes de lévitation réalistes qui ont provoqué des malaises chez certains spectateurs dans les salles de cinéma.
Ce film est rapidement devenu un phénomène culturel, suscitant des débats sur la religion, le bien et le mal, et l’existence du surnaturel. Il a engendré des légendes urbaines autour de ses prétendues « malédictions », avec des accidents sur le plateau et des décès étranges. The Exorcist est le premier film d’horreur à être nominé aux Oscars pour le meilleur film, ce qui a contribué à légitimer le genre auprès de critiques qui l’avaient auparavant perçu comme un sous-genre. Il reste à ce jour un film de référence, souvent cité comme le film d’horreur le plus terrifiant jamais réalisé.
Halloween – John Carpenter
1978
Le film suit Michael Myers, un meurtrier qui s’échappe de l’hôpital psychiatrique où il était interné depuis son enfance, pour retourner dans sa ville natale et semer la terreur le soir d’Halloween. Laurie Strode, une adolescente ordinaire, devient la cible principale de ses attaques meurtrières.
Avec un budget dérisoire de 300 000 dollars, John Carpenter a réalisé Halloween dans une simplicité brute, mais avec une précision remarquable. Carpenter a innové avec sa musique, composée par lui-même, qui est devenue aussi célèbre que le film lui-même. Tourné en quelques semaines, le film a été un succès commercial phénoménal, rapportant plus de 70 millions de dollars.
Halloween a créé les bases du sous-genre slasher qui dominerait les années 1980. Michael Myers, avec son masque impassible, est devenu l’incarnation de la terreur. Le film a également popularisé le concept du « Final Girl », où une héroïne survit à la violence, un trope qui allait devenir emblématique du cinéma d’horreur. Halloween a lancé une franchise de plus de dix films et a influencé une multitude de slashers qui suivirent.
Friday the 13th – Sean S. Cunningham
1980
L’histoire de Friday the 13th se déroule dans le camp de vacances Crystal Lake, où un groupe de jeunes moniteurs est traqué et assassiné par un tueur mystérieux. Ce premier film introduit la mère de Jason Voorhees comme l’antagoniste principal, mais Jason lui-même, avec son masque de hockey, ne prend vraiment son rôle que dans les films suivants.
Sorti en 1980, Friday the 13th s’inscrit dans la vague de slashers initiée par Halloween. Sean S. Cunningham souhaitait capitaliser sur le succès de Carpenter tout en apportant un ton plus brutal et un mystère autour du tueur. Le film a été réalisé avec un budget modeste mais a rencontré un énorme succès au box-office, rapportant près de 60 millions de dollars, ce qui en a fait un succès commercial inattendu.
Friday the 13th a marqué le début d’une franchise longue et prolifique, avec plus de dix films à ce jour. Jason Voorhees est devenu l’un des personnages les plus emblématiques du cinéma d’horreur, un symbole du slasher et du monstre implacable. La formule du film (des adolescents pris pour cible dans un lieu isolé) est devenue un modèle pour de nombreux films d’horreur des années 80 et au-delà, solidifiant Friday the 13th comme un classique du genre.
The Shining – Stanley Kubrick
1980
Basé sur le roman de Stephen King, The Shining raconte l’histoire de Jack Torrance, un écrivain en quête d’inspiration, qui accepte un emploi de gardien d’un hôtel isolé pendant l’hiver. Rapidement, l’hôtel semble exercer une influence maléfique sur Jack, le poussant à la folie.
Stanley Kubrick, connu pour son approche méticuleuse, a pris des libertés par rapport au livre original, ce qui a créé des tensions avec Stephen King. Le tournage a été épuisant pour les acteurs, notamment pour Shelley Duvall, poussée à bout par Kubrick pour obtenir des performances brutes et réalistes.
The Shining est aujourd’hui un monument du cinéma d’horreur, mais il n’a pas été unanimement acclamé à sa sortie. Cependant, au fil des années, il a acquis une reconnaissance pour son atmosphère glaciale, son exploration de la folie et la performance inoubliable de Jack Nicholson. Les théories sur les multiples interprétations du film continuent de captiver les cinéphiles, ce qui en fait une œuvre inépuisable en matière d’analyse et d’influence culturelle.
Par leur succès et leur influence, ces films ont jeté les bases d'un nouveau genre de cinéma, aujourd'hui bien établi.Partager cette trouvaille!Partager!Envoyer par courrielEnvoyer!