On pourrait penser qu’après avoir obtenu la gloire et l’adulation du public, les vedettes de cinéma ou de la musique coulent des jours confortables jusqu’à leur mort, mais ce n’est malheureusement pas toujours le cas, comme le démontre le destin tragique de ces dix célébrités ayant terminé leur vie sans le moindre sou, et parfois même dans la misère.
Billie Holiday
Billie Holiday est l’une des plus grandes chanteuses de jazz, et plusieurs de ses chansons, dont Summertime ou Strange Fruit, bercent encore les oreilles des mélomanes. Malgré son immense talent, sa vie fût particulièrement difficile, entre le racisme de l’époque et sa dépendance aux drogues. Condamnée à un an de prison en 1947 pour possession de stupéfiants, on lui retire sa carte de travail, ce qui a pour effet de l’empêcher de se produire dans les salles vendant de l’alcool et de diminuer drastiquement le nombre de ses spectacles. Souffrant d’une cirrhose du foie, d’insuffisance rénale et de problèmes cardiaques, elle meurt à l’âge de 44 ans au Metropolitan Hospital de Harlem avec seulement 750$ dans son compte de banque.
Bela Lugosi
Si son accent hongrois constituait un frein à sa carrière hollywoodienne, il deviendra toutefois un atout lorsque Bela Lugosi incarnera le Comte Dracula dans l’adaptation cinématographique du roman de Bram Stoker parue en 1931, et son interprétation marquera à jamais la culture populaire. Après avoir connu la gloire, les rôles se feront de plus en plus rares (et de moins en moins payants), et il vivra dans la pauvreté jusqu’à sa mort en 1956. Sa quatrième épouse payera le lot au cimetière ainsi sa pierre tombale, tandis que sa cinquième et dernière conjointe acquittera le montant du cercueil et du service funéraire. Ironiquement, la cape qu’il portait dans Dracula sera vendue aux enchères en 2011 pour la somme de 2 millions de dollars.
Judy Garland
Propulsée au rang de star à l’âge de 17 ans suite à sa participation au film Le Magicien d’Oz, Judy Garland sera exploitée par son entourage tout au long de sa vie. Les studios, qui la sous-payaient et la surmenaient, lui prescrivent des amphétamines pour qu’elle garde la forme et supporte mieux les nombreuses heures de tournage. Elle consomme aussi des barbituriques pour arriver à dormir. Après que son gérant l’ait escroquée, elle vend à rabais sa luxueuse demeure de Bel-Air pour assumer ses dépenses. Bien qu’elle ait fait des millions de dollars, il ne lui restait plus rien quand elle est décédée à l’âge de 47 ans, et ce sont sa fille, Liza Minelli, et Frank Sinatra, un ami de la famille, qui ont réglé ses dettes et payé son enterrement.
Omar Sharif
Vedette de grands classiques du cinéma comme Le Docteur Jivago et Lawrence d’Arabie, Omar Sharif était une star de calibre mondial, et les studios payaient le gros prix pour l’embaucher. Malheureusement, c’était également un joueur invétéré. Il a déménagé durant une année complète à Paris simplement pour avoir accès plus facilement aux casinos et aux pistes de course de chevaux. Il a abandonné la roulette après y avoir perdu plus d’un million de dollars et avoir été obligé de vendre sa maison pour couvrir ses dettes, ce qui ne l’a pas empêché de continuer à miser gros, et de perdre. Il vécût dans des chambres d’hôtel plus ou moins miteuses durant les dernières années de sa vie, seul et sans le sou, jusqu’à son décès en 2010.
Sammy Davis Jr.
Avec Frank Sinatra et Dean Martin, Sammy Davis Jr. était l’un des membres les plus populaires du célèbre Rat Pack. Il a enregistré des albums et joué dans plusieurs films, dont le Ocean’s Eleven original. S’il a gagné beaucoup d’argent, son amour pour l’alcool, la cocaïne et les femmes causera sa ruine. Gros fumeur affectionnant les cigares, il meurt d’un cancer de la gorge en 1990. Même s’il possédait une luxueuse propriété évaluée à 4 millions de dollars, il devait presque 7 millions en impôts impayés auprès du fisc américain. Sa veuve l’a vendue, ainsi que plusieurs de ses effets personnels, afin de couvrir une partie de la dette, et ses amis, dont Quincy Jones et Ed Asner, ont organisé un concert bénéfice pour régler le reste.
Gary Coleman
Vedette de la populaire série télévisée Diff’rent Strokes diffusée de 1978 à 1986 sur la chaîne américaine ABC, Gary Coleman touchait 100 000 dollars par épisode, ce qui en fait l’un des comédiens les mieux payés à l’époque. Il fût toutefois dépouillé de sa fortune de 18 millions de dollars par ses conseillers d’affaires et… ses parents adoptifs! Il récupérera 1,3 million de dollars après avoir remporté une poursuite judiciaire contre eux, mais cette somme fût rapidement engloutie dans ses traitements contre la maladie congénitale auto-immune dont il souffrait. Il a dû mettre aux enchères plusieurs de ses objets personnels afin de payer pour ses soins médicaux, et au moment de son décès en 2010, il avait environ 70 000 dollars de dettes.
Corey Haim
Né à Toronto en 1971, Corey Haim a connu son heure de gloire dans les années 1980, participant à des films comme License to Drive ou The Lost Boys. Malgré les importantes sommes d’argent amassées sur ces productions, il éprouve rapidement des problèmes financiers en raison de sa consommation de drogues et de ses nombreux séjours en maison de réhabilitation. Quand les rôles ont commencé à se faire plus rare, sa situation a encore empiré, le forçant à déclarer faillite. Au moment de sa mort des suites d’une pneumonie à l’âge de 38 ans, il était retourné habiter chez sa mère, et devait plus de 200 000 dollars en impôts impayés. Sa famille a été obligée de demander l’aide des fans afin de payer ses funérailles.
Marvin Gaye
Son disque de 1971, intitulé What’s Going On, est classé en première place des 500 plus grands albums de tous les temps par le magazine Rolling Stone, mais malgré tout son succès, Marvin Gaye connaît de nombreux problèmes financiers en raison de sa dépendance aux drogues, mais surtout à cause des pensions alimentaires qu’il doit verser suite à ses deux divorces. Il s’installe même en Europe un certain temps pour fuir le fisc américain, à qui il doit 4,5 millions de dollars. Manquant d’argent, il retourne vivre chez ses parents, une décision qui s’avérera funeste, puisque son père, un pasteur avec qui il entretient une relation tumultueuse, l’abat avec une arme à feu le 1er avril 1984. Le chanteur est alors endetté de 9,2 millions de dollars.
Whitney Houston
Même si elle a vendu plus de 220 millions d’albums à travers le monde, qu’elle a remporté six Grammy Awards au cours de sa carrière et qu’elle a joué dans plusieurs films à succès, dont The Bodyguard, quand elle s’est noyée dans une baignoire à l’hôtel en 2012 à l’âge de 48 ans, Whitney Houston avait à son actif presque 20 millions de dollars de dettes, causés par des années d’abus d’alcool et de drogues, de nombreux séjours dans des centres de réhabilitation, et une coûteuse bataille légale contre sa belle-mère. Ironiquement, en cédant son catalogue de chansons et en faisant des ententes pour vendre du parfum, du maquillage et des figurines Pop de la chanteuse, ses héritiers ont empoché des dizaines de millions de dollars.
Michael Jackson
Surnommé le « Roi de la pop », Michael Jackson a vendu plus de 750 millions d’albums durant sa carrière. S’étant écoulé à 70 millions d’exemplaires à lui-seul et certifié platine à 34 reprises aux États-Unis, Thriller est d’ailleurs le disque le plus vendu de toute l’histoire de la musique. Si le succès planétaire a permis à Jackson de devenir multimillionnaire, ses goûts extravagants pour les voitures de luxe, les animaux exotiques et la chirurgie plastique (sans compter ses démêlés avec la justice et ses nombreuses accusations de pédophilie), ont grugés petit à petit sa colossale fortune. Au moment de son décès en 2009, Jackson était carrément sur le bord de la faillite, avec plusieurs centaines de millions de dollars de dettes.
Des villas luxueuses aux dettes colossales: le destin parfois tragique de ces célébrités vous étonnera.Partager cette trouvaille!Partager!Envoyer par courrielEnvoyer!
