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10 Monstres microscopiques

🦠 Petit mais puissant ! Découvrez 10 "monstres" que vous ne verrez que sous un microscope !

Les virus

Un virus de la famille des coronavirus

Les virus ne sont pas considérés comme des êtres vivants complets pour diverses raisons. Premièrement les virus ne se nourrissent pas et ne grandissent pas. Ils n’ont pas non-plus la capacité de se reproduire par eux-mêmes. Pour se multiplier, ils doivent insérer leur matériel génétique à l’intérieur du noyau d’une cellule hôte. Cette dernière, sera forcée de reproduire le virus causant une maladie à l’organisme infecté.

Les bactéries

Voici à quoi ressemble une bactérie

Contrairement aux virus, les bactéries sont des êtres vivants à part entière. Bien qu’elles ne soient composées que d’une seule cellule, elles se nourrissent, grandissent, se reproduisent et meurent. Elles sont littéralement omniprésentes. Malgré leur taille microscopique, les bactéries représentent près de la moitié de la masse totale des êtres vivants de la planète. Rien que dans le gros intestin d’un humain adulte, on en trouve plus de cent mille milliards ! Fort heureusement, la grande majorité est inoffensive pour nous. Qui plus est, les bactéries sont essentielles à notre survie.

Les poux

Un pou agrandit 50x au microscope

Les poux sont des minuscules insectes grisâtres de la taille d’une graine de sésame. Ils s’accrochent au cuir chevelu de leur hôte, près de la racine des cheveux. Contrairement à la croyance, ils ne sautent pas d’une tête à l’autre et ne volent pas non-plus. Ils se transmettent par contact direct, d’un humain à l’autre. Par exemple lors d’une accolade. Les poux se nourrissent exclusivement de sang humain. Les autres animaux ne peuvent pas être porteurs de ce parasite. Si vous avez des poux, vous les avez forcément attrapés d’une autre personne !

Malgré les démangeaisons désagréables causées par leur salive, les poux ne représentent pas un danger pour l’humain. Ce qui les intéresse, c’est de vous bouffer un peu de sang ! Pour vous en débarrasser, il suffit d’aller en pharmacie pour vous procurer un traitement efficace.

Les tiques

Une tique vue de face au microscope

Plus problématique que le pou, la tique nous pique aussi pour se nourrir de notre sang. Parmi les 868 espèces de tiques, seulement 12 d’entre-elles sont répertoriées au Québec. Parmi celles-ci, certaines peuvent être porteuses de virus, de bactéries et autres parasites. Dans le monde, les tiques représentent le deuxième vecteur de maladies humaines après le moustique. La tique à pattes noires est tristement célèbre parce qu’elle peut transmettre la maladie de Lyme, dont elle est souvent porteuse. Les tiques repèrent leurs victimes humaines ou animales en détectant la chaleur et les odeurs du corps.

Cet acarien ressemble à un monstre qui se déplace dans une forêt aux arbres étranges

Les tiques sont les plus grandes représentantes de la grande famille des acariens, avec une taille qui peut atteindre plus d’un centimètre. La taille de la plupart des acariens se mesure en microns et ne sont visibles qu’au microscope. Cette sous-branche des arachnides compte d’innombrables espèces dont 48 200 sont répertoriées. On estime qu’il y en reste plus d’un demi-million à découvrir.

Les moustiques

Des maudits maringouins !

Ceux que l’on nomme maringouins au Québec, font partie d’une famille de plus de 55 espèces. Les femelles d’une trentaine d’entre-elles piquent les humains avant de pondre leurs œufs. Les moustiques se reproduisent principalement dans les eaux stagnantes des marais et des flaques laissées par la pluie.

Leur piqûre, capable de traverser les vêtements, est généralement bénigne mais provoque tout de même une petite enflure locale et des démangeaisons. Dans certaines parties du monde, les moustiques sont d’importants vecteurs de maladies. Heureusement pour nous, l’hiver rigoureux du Québec ne permet pas ce phénomène.

Les punaises de lit

Une punaise de lit sur le dos

Ce parasite de plus en plus présent dans les grandes villes est tenace et ceux qui ont été victimes d’une infestation savent qu’il est très difficile de s’en débarrasser. Ce petit insecte détestable a tout pour réussir. Il profite de ce que ses victimes sont endormies pour leur sucer le sang de façon incognito. Ensuite il retourne se cacher pour se reproduire. Grâce à sa petite taille (entre 4 et 10 mm) et son corps plat, il peut se dissimuler dans les sommiers, les coutures des matelas, les prises de courant et même sous la tapisserie ! Cependant, les tiques ont de la difficulté à se déplacer sur des surfaces lisses ou polies. Elles ne sautent pas et l’absence d’ailes sur leur dos leur interdit le vol.

D’après ce que l’on sait, les punaises de lit ne transmettent pas de maladies et leur morsure ne nécessite aucun traitement médical. Toutefois, elles sont sournoises ! Les morsures de ces punaises-ninja peuvent mettre jusqu’à 14 jours avant d’être apparentes. Dans de rares cas, elles peuvent tout de même provoquer une réaction allergique qui peut s’avérer grave. Dans cette éventualité, il faut consulter un médecin.

Le tardigrade

Un tardigrade pose pour la caméra

On le surnomme « ourson d’eau » pour son air sympathique… Personnellement, il me rappelle davantage un monstre de Star Wars capable d’avaler des vaisseaux spatiaux ! Quoi qu’il en soit, malgré son aspect étrange, le tardigrade est bien réel. Les voyageurs spatiaux n’ont cependant pas à s’en inquiéter puisque cette étrange créature ne dépasse guère 1 millimètre.

Le tardigrade est certes minuscule mais il est d’une résistance étonnante. On dit du tardigrade qu’il est extrêmophile. Cela veut dire qu’il peut survivre dans les conditions les plus extrêmes. Il est à l’aise dans des températures variant entre -272 à +150 0C et peut endurer une pression allant jusqu’à 6 000 bar. Il résiste aux rayons X et ultraviolets et même au vide spatial ! C’est pour cette raison que l’on peut observer cet animal autant à 4 000 m de profondeur dans l’océan qu’au sommet de l’Himalaya. Les populations de tardigrades se concentrent toutefois dans les forêts humides ou la toundra, où abondent la mousse et le lichen dont ils se nourrissent.

Sa durée de vie n’excède pas 30 mois… Si l’on fait abstraction de sa capacité à se mettre en stase. Lorsque les conditions sont trop hostiles (même pour un tardigrade), il a recourt à ce processus qui revient à mettre sa vie « sur pause » pour une durée indéterminée. Cette pause peut durer plus de 30 ans ! Lorsque les conditions sont plus favorables, le tardigrade ressuscite et reprend sa vie là où il l’avait laissée. On nomme ce phénomène, la cryptobiose. Mignon ou monstrueux, le tardigrade est certainement un grand champion de la survie !

Le zooplancton

Que ce soit dans l’eau de mer ou l’eau douce, chaque océan, lac, rivière ou autre cours d’eau abrite des formes de vies microscopiques. On nomme l’ensemble des micro-organismes qui la composent le plancton.

On divise le plancton en deux sous-groupes. Le phytoplancton qui rassemble les formes de vies végétales et le zooplancton qui désigne les formes de vies animales.

Les petits animaux qui forment le zooplancton ont en commun leur faible capacité natatoire et leur taille microscopique. Sans réel moyen de locomotion efficace, ils vivent suspendus dans la colonne d’eau et dérivent au gré des courants. Dans la mer, le zooplancton est en majorité composé de crustacés minuscules ou à l’état larvaire. On y trouve également des mollusques et des méduses. Certaines larves quittent le plancton une fois qu’elles atteignent la taille adulte. D’autres espèces restent microscopiques.

Une larve de crevette


Les plus petites créatures de la Terre en sont peut-être les plus terrifiantes ! Surtout, elles sont fascinantes !
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François Paquette

Animateur de radio, podcaster et blogueur.

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