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La nostalgie des années 80: 10 dessins animés de notre enfance

Vous vous souvenez de ces dessins animés des années 80? Nous aussi! ❤️ #RetourEnEnfance

Parmi les séries cultes de notre enfance, certaines ont vieillies comme du bon vin… d’autres ont plutôt vieillies comme du lait ! Découvrez lesquelles !

Les Mystérieuses Cités d’Or

Un des meilleurs dessins animés de son époque

Juste à lire le titre, on entend le thème jouer dans notre tête. « Enfant du soleil, tu parcoures la terre, le ciel… ». L’action se déroule au 16e siècle. Esteban, un jeune orphelin de 12 ans, se retrouve à bord d’un navire de conquistadors qui fait voile vers le Nouveau Monde. Avec Mendoza, Tao et Zia, ils se lancent à la recherche des mythiques Cités d’Or. Leurs péripéties les amènent à rencontrer toutes sortes de peuples différents et à découvrir des cultures comme celle des Mayas ou des Incas.

La série originale qui s’étend sur 39 épisodes, voit le jour en 1983 et est finalement diffusée au Québec par Radio-Canada en 1984. Cependant une nouvelle mouture avec les mêmes personnages est apparue en 2012.

Les Mystérieuses Cités d’Or est un chef-d’œuvre dans son genre. En plus d’être une série bien écrite et bien produite, elle avait une valeur éducative. Chaque épisode se terminait avec un court-métrage documentaire captivant. L’émission n’était pas terminée tant que le narrateur n’avait pas dit : « Au revoir ! À bientôt. »

Rémi sans famille

Rémi et ses compagnons… avant qu’ils ne meurent presque tous !

Cette série culte des années 80, mettait à l’épreuve le moral de chaque enfant qui l’écoutait religieusement en revenant de l’école. Si les Mystérieuses Cités d’Or incarnaient l’aventure, l’émerveillement et le bonheur partagé entre amis, Rémi sans famille nous ramenait les deux pieds sur Terre de façon brutale.

En gros l’introduction de l’histoire se résume ainsi. Rémi, un enfant abandonné, vit chez sa mère adoptive jusqu’à ce que le mari abusif et violent de celle-ci le vende à un vieil itinérant nommé Vitalis. Ensemble ils présentent des spectacles de rue avec leurs animaux savants : trois chiens nommés Capi, Dolce et Zerbino ainsi qu’un singe nommé Joli-Cœur.

Au cours de ce périple « dans les grandes villes et les petits villages » Rémi sera confronté à toutes sortes d’épreuves. Notamment le deuil. À maintes reprises. Par exemple, sur la route de Paris, la troupe est confrontée à une terrible tempête de neige. Dolce et Zerbino sont alors dévorés par une meute de loups affamés tandis que Joli-Cœur attrape une vilaine pneumonie qui lui sera fatale après une longue agonie. Au cours du même hiver, Vitalis et Rémi sont surpris par une tempête en fuyant une institution où les enfants sont battus à coups de fouet. Incapables de trouver un abri, Rémi perd conscience et Vitalis meurt dans la neige.

C’est simple : Tout le monde crève autour de cet enfant de malheur ! 😜

La série se déroule ainsi, d’un drame à l’autre, d’épisode en épisode, pour finalement se conclure sur les retrouvailles de Rémi avec sa vraie famille. Ça donne une fin heureuse… en quelque sorte… enfin, presque… Ouf ! je me sens déprimé là…

Albator 78 et Albator 84

La première mouture de ce classique, Albator 78, est une série japonaise qui s’étend sur 42 épisodes d’une demi-heure (avec les annonces !).

Albator est un hors-la loi sur terre, mais un héros interplanétaire. Il sauvera ultimement la terre d’une invasion extra-terrestre. Battant le pavillon noir des pirates, Albator « navigue » dans la galaxie à bord de son improbable vaisseau l’Atlantis, affublé une poupe de bateau de bois du Moyen-Âge.

L’ambiance sombre, la qualité des dessins, la profondeur des personnages ont fait de ce petit chef-d’œuvre une série culte qui fut assez discrètement adaptée en film en 2013, au Japon. La version française se nomme Albator, corsaire de l’espace.

Rahan

Cette adaptation de la bande dessinée, Rahan, le fils des âges farouches, met en scène les aventures d’un homme préhistorique aux « cheveux de feu ». Alors qu’il est bébé, ses parents sont tués par des tigres à dents de sabre. Il est recueilli par Crâo le chef de la tribu du Mont-Bleu. Un jour, toute la horde est consumée par l’éruption du Mont-Bleu qui s’avère être un volcan. Seul survivant, Rahan retrouve son père adoptif mourant qui lui lègue un collier de griffes dont chacune représente les qualités que doivent posséder « ceux qui marchent debout ».

Rahan entreprend un voyage sans fin à la recherche de la tanière du soleil au cours duquel, il ira à la rencontre des autres humains. Pour s’orienter, il utilise une méthode… préhistorique ! Il fait pivoter son précieux coutelas d’os sur une pierre et prend la direction que pointe son arme. Aussi simple que ça !

L’histoire ne dit pas s’il finit par trouver la fameuse tanière du soleil ! Après 26 épisodes, il la cherche toujours !

Inspecteur Gadget

C’est en 1983 qu’apparaît le loufoque Inspecteur Gadget. Ce policier incompétent et maladroit se bat contre son ennemi juré, le super-vilain Docteur Mad.

Si Gadget ressort toujours vainqueur de ces affrontements avec le super criminel aux moyens illimités, c’est surtout grâce à sa nièce Sophie, qui résout toutes les affaires et met son oncle sur la bonne voie. Qui plus est, elle le fait à l’insu de l’Inspecteur qui du coup, passe pour un fin limier pour qui les enquêtes sont un jeu d’enfant. Cependant, lorsqu’il est temps de passer à l’action, l’Inspecteur Gadget est équipé pour veiller tard. Il possède toujours le gadget approprié au besoins immédiats. Il peut même voler grâce à un hélicoptère dissimulé dans son chapeau !

La série fut adaptée pour le cinéma en 1999 avec le film Inspecteur Gadget, mettant en vedette Matthew Broderick dans le rôle principal.

He-Man, Les Maîtres de l’Univers

D’abord une gamme de jouets, cette série se déroule dans un univers insensé où la science-fiction et le futur se mêlent à l’époque des barbares. C’est comme un mélange improbable entre Star Wars et Conan !

L’action se déroule sur Eternia, une planète ou se côtoient sorciers, combattants médiévaux et vaisseaux spatiaux. Sur celle-ci se trouve le prince Adam qui, grâce à une épée magique, se transforme en He-man (Musclor en français). He-Man est doté d’une force surhumaine. À cheval sur son lion de compagnie, il défend le Château des Ombres qui contient d’immenses pouvoir contre son ennemi juré Skeletor.

Par le pouvoir du crâne ancestral !

C’est sur ce concept simpliste que reposent les 130 épisodes de la série qui fut produite en 1983 et 1984 dans le but de promouvoir les figurines et autres jouets conçus par la compagnie Mattel. L’entreprise souhaitait capitaliser sur la popularité des produits dérivés de Star Wars et de Conan. Ils ont tout simplement mélangé les deux produits dans une seule gamme de jouets, d’où ce fameux mélange de barbares galactiques !

Un épisode des Maîtres de l’Univers, c’était en fait une grosse pub de 30 minutes (avec les pauses publicitaires !).

Les Schtroumpfs

Ah ! Ces petits êtres bleus qui sont toujours heureux ! Ce qui ne doit pas toujours être facile lorsqu’on appartient à une espèce qui compte seulement 100 individus dont une seule femelle ! Outre ce fait troublant, les Schtroumpfs sont constamment poursuivis par le sorcier diabolique Gargamel assisté de son chat, le cruel Azraël ! Il a besoin de ces derniers pour compléter un sortilège qui lui permettrait d’obtenir de l’or ! Dans le fond, Gargamel est une sorte d’alchimiste !

Les Schtroumfps ont été créés par le bédéiste Peyo en 1958. Plusieurs albums sont parus ainsi que certains films d’animation. La célèbre série que tout le monde connaît fut adaptée par la compagnie américaine Hanna-Barbera à partir de 1981. En tout, 9 saisons sont produites, totalisant 427 épisodes !

Une nouvelle adaptation cinématographique est parue récemment en 2011, avec un premier film qui récolta des recettes de plus de 560 millions de dollars. Des suites ont été produites en 2013 et 2017.

Une marée humaine de personnages bleus, coiffés d’un bonnet blanc ou rouge. Le 7 mars 2020 à Landerneau (Finistère), le rassemblement de Schtroumpfs avait rassemblé 3 549 participants sur le site de Saint-Ernel.

Ulysse 31

Une seule saison de cette série fut produite en 1981 et pourtant, elle a marqué l’imaginaire des enfants des années 80. Un peu comme les Maîtres de l’Univers, on est dans les mélanges douteux !

L’histoire est inspirée du mythe de l’Odyssée qui date de l’Antiquité. Pourtant, l’action se déroule dans un futur lointain !

Le personnage principal est l’explorateur mythique Ulysse qui fut catapulté par les dieux de l’Olympe, Zeus en tête, au 31e siècle. On suit ses périples et ses combats à bord d’un vaisseau spatial en forme d’œil !

La mission d’Ulysse est de sauver ses amis du royaume du d’Hadès et de retrouver le chemin de la Terre malgré les embûches et les pièges tendus par Zeus et les autres dieux de l’Olympe.

Ulysse brandissant son gun-épée laser !

Ulysse porte une arme hors du commun. Si Luke Skywalker de Star Wars utilisait tantôt un pistolet laser et tantôt un sabre laser, il eût été jaloux d’Ulysse qui avait un pistolet laser dont émanait un sabre laser. Les concepteurs de la série ont eu un bon flash lors de la conception de ce combo destructeur du futur !

Les Transformers

Les Autobots et les Décepticons ont amené leur guerre de leur planète Cybertron jusqu’à la Terre

Qu’étaient les jouets préférés des garçons des années 80 ? Les robots, les voitures cool et les technologies futuristes.

Les Transformers réunissaient ses trois éléments avec brio. Cette franchise qui a connu plusieurs vies a été créée en 1983 par deux entreprises productrices de jouets. L’une japonaise nommée Takara Tomy et la légendaire compagnie américaine Hasbro. D’abord une simple ligne de jouets constituée de robots pouvant se transformer en véhicules, les Transformers ont été adaptés en bande dessinée et ensuite, en dessins animés.

La première génération, devenue culte, a été diffusée de 1984 à 1993. Dans cette série produite par nul autre que Marvel Productions, les Autobots affrontent les Décepticons qui cherchent à envahir la Terre afin d’en extraire l’énergie.

Les Transformers étaient des jouets généralement bien conçus, fonctionnels et de bonne qualité

La stratégie de marketing fonctionnait à merveille. Les dessins animés étaient extraordinaires et les jouets l’étaient tout autant ! Ceux qui possédaient les Transformers les plus cools, se retrouvaient rapidement dans les sphères d’élite de la cour d’école !

G.I.JOE

Cette émission ressemblait à de la véritable propagande patriotique militaire. On y présentait des stéréotypes de soldats américains héroïques qui se battaient contre les forces du mal, dont le symbole était un serpent cobra. Évidemment, les héros américains avaient toujours le dessus ! On ne se gênait pas pour beurrer l’écran de drapeaux américains, tout en montrant aux enfants, une image banalisée et même glorifiée de la guerre. Une véritable campagne de recrutement préscolaire visant les patriotes de demain !

Ça donne le goût d’aller se battre pour la gloire de l’Amérique !

La création du premier G.I. Joe date de 1964. Bientôt, le nom du personnage G.I. Joe, était étendu à toute l’unité de soldats d’élite à laquelle on ajouta des personnages provenant de toutes les branches de l’armée américaine. Comme plusieurs autres, l’univers G.I. Joe n’était au départ qu’une série de jouets.

Un beau kit de jouets violents avec plein de petites pièces pour s’étouffer

La série animée qui nous a tant marquée n’est apparue qu’en 1985. Les producteurs Marvel et Sunbow Productions ont réalisé 95 épisodes de la série originale. D’autres séries et longs métrages d’animations ont vu le jour dans les années qui suivirent jusqu’à ce qu’Hollywood en fasse ultimement un film. Plusieurs nostalgiques sont allés voir G.I. Joe : Le réveil du Cobra au cinéma en 2009. La plupart en sont ressorti déçu.

Parfois, il est préférable de laisser le passé là où il est !



Les années 80 n'étaient pas seulement une époque de musique et de mode, c'était aussi l'âge d'or des dessins animés!
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François Paquette

Animateur de radio, podcaster et blogueur.

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