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Le mot orignal dans 196 lieux du Québec

Le mot orignal se trouve dans presque 200 noms de lieux du Québec, 196 pour être plus précis. Et c’est sans compter les 21 appellations comprenant le pluriel orignaux !

La toponymie a le sens de la famille. Notons les noms « Petit lac de la Mère Orignale », « Lac du Père Orignal » et « Lac du Petit Orignal ».

Il est a noter que les termes élan, buck, mâle et femelle sont aussi utlisés quelquefois pour désigner l’orignal, dans la toponymie québécoise. Par ailleurs, le mot veau, employé occasionnellement pour identifier le petit de l’orignal, figure dans deux toponymes avec ce sens.

Chemin de l’élanMont BuckLac du gros buck
Lac ÉlanRapide BuckLac du veau
Lac à ÉlanLac du BuckÎle au veau
Mont de l’ÉlanÎle du Buck 

Constatation #1
C’est beaucoup trop! Dix, ça aurait déjà été trop.
Il faudrait avoir un peu plus d’orignalité !

Constatation #2
Des orignals ça se dit beaucoup mieux que des orignaux.
Et des chevals ça se dit beaucoup mieux que des chevaux.

C’est pourquoi je vous annonce officiellement mon boycott de ces deux exceptions à partir de maintenant et ce jusqu’au jour où un savant fou me fera la preuve irréfutable de l’utilité de la terminaison en « aux » !

Le français est déjà assez compliqué comme ça. Pas besoin d’inventer des exceptions inutilement. Quoi qu’en pense la gang de pousseux de crayon à l’office de la langue française!



Saviez-vous que le mot orignal se trouve dans presque 200 noms de lieux du Québec, 196 pour être plus précis. On manque peut-être un peu d'orignalité!
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Matt

Père, pédagogue, historien, programmeur, marketeur, tantôt de gauche, tantôt de droite, maladroit et baveux. En quête d’indépendance alimentaire, financière et politique. Mathieu est le fondateur du Blogue du Québec et il blogue également à propos de ses passions sur Le Chef Cuisto et Les Meilleurs Trucs

11 réflexions au sujet de “Le mot orignal dans 196 lieux du Québec”

  1. Oh.. vraiment!
    Donc, ma conscience avait raison..

    Pour répondre à ta question, j’ai eu 2 cours de français à l’université l’année passé.. mais avant ça, ça date d’un mechant boutte..

    Anyway, j’ai toujours l’impression que je vais à l’école pour rien.. Cinq minutes après le début du cours, je suis déjà dans ma bulle entrain de griffoner quelque chose! C’est a se demander pourquoi j’ai toujours eu des bonnes notes, j’pense pas avoir écouté un cours au complet depuis le secondaire 2.

    Longue vie aux orignals et aux chevals !

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  2. Moi j’ai entendu dire que finalement l’histoire des chevals c’était pas vrai et que c’était encore chevaux…

    Supposément que ce serait une proposition qui a finalement jamais passé…

    Répondre
  3. J’ai entendu aussi, après avoir cru bien des années, que chevals c’etait grammaticalement incorrect. Ce serait une légende urbaine qui avait drôlement bien fonctionné. Faut croire que c’est parce que ça avait bien du sens quand même.

    Répondre
  4. Quand vous voulez vous assurer de la bonne façonn d’écrire un mot, il y a le GDT. Le Grand Dictionnaire Terminologique:
    http://www.granddictionnaire.com/btml/fra/r_motclef/index1024_1.asp

    Vous pourrez y lire qu’opn dit bien chevaux et journaux et on donne la raison. Voici:
    Le pluriel de cheval est chevaux. Le désir de simplifier l’orthographe grammaticale en alignant la formation du pluriel de cheval sur la règle générale de l’ajout d’un s à la forme du singulier a semé la confusion dans les esprits. La forme chevals serait une réfection inutile puisque l’évolution phonétique qui sous-tend le passage du -als à -aux est accomplie.
    Le pluriel fantaisiste en -als n’a pas été visé par les Modifications orthographiques de l’Académie française en1975, ni par les Tolérances grammaticales de l’arrêté Haby de1976 et encore moins par les Rectifications orthographiques du Conseil supérieur de la langue française de 1990. Seul l’ancien Projet de réforme mis de l’avant en 1939 par Albert Dauzat s’est intéressé au dossier des pluriels en x pour proposer de remplacer le x du pluriel par un s. Cette proposition aurait installé la forme chevaus. Elle n’a pas été retenue.
    Le x, utilisé pour noter le -us de l’ancien français, est un signe morphologique qui s’est étendu à tous les mots finissant au pluriel par -au, -eau, parfois -eu et -ou, c’est-à-dire la plupart des mots finissant par un graphème terminé par u.

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