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Les 10 inventions québécoises les plus brillantes

Une liste des 10 meilleures inventions « Made in Québec »

Le Québec n’a pas seulement apporté la poutine au reste du monde, et pour une petite province ne comptant que huit millions d’habitants, un nombre impressionnant d’inventions, dont on ne pourrait plus se passer aujourd’hui, ont été conçues ici avant d’enrichir le patrimoine mondial. En voici dix parmi les plus remarquables.

Le biberon sans air

Le biberon sans air
Photo © Radio-Canada.ca

Avec plus de 100 inventions à son actif, dont une quarantaine ont été commercialisées, Jean Saint-Germain, né en Estrie, est considéré comme le « roi des patenteux ». En 1953, à l’âge de 16 ans, alors qu’il regarde sa belle-sœur donner le biberon à son bébé puis l’aider à « faire son rot », il voit là un problème à résoudre. Il crée alors une bouteille à fond percé, dans laquelle il a inséré une pochette de plastique que l’utilisateur peut presser pour en faire sortir l’air. La même année, il vend son invention à l’entreprise américaine Playtex pour 1 000 $.

La livraison à domicile de repas

La livraison à domicile de repas
Photo © Restaurants St-Hubert

Quelle joie pour les affamés paresseux de se faire livrer un repas chaud sans devoir quitter le confort de son domicile! Ce plaisir de la vie moderne ne date pourtant que de 1952, et fût inventé par les Montréalais Hélène et René Léger, les fondateurs de la rôtisserie St-Hubert qui mirent sur pied cette année-là le tout premier service gratuit de livraison à domicile, bien avant Uber Eats. C’est d’ailleurs pour faire connaître ce service à la population que le fameux jingle « Dring, dring, dring, que désirez-vous ? Put, put, put, St-Hubert BBQ ! » fût composé.

La radio à modulation d’amplitude (AM)

La radio à modulation d’amplitude (AM)
Photo © Global News

Bien qu’il soit assez peu connu du grand public, Reginald Aubrey Fessenden, né en 1886 en Estrie, est un inventeur prolifique comptant presque autant de brevets à son actif que Thomas Edison. Le 23 décembre 1900, il parvient à transmettre la voix humaine à distance pour la première fois de l’Histoire à l’aide d’un micro et de la modulation d’une onde à haute-fréquence, donnant ainsi naissance à la radio AM. On ne peut toutefois pas le rendre responsable de l’arrivée, des années plus tard, d’André Arthur, le père de la radio-poubelle.

La souffleuse à neige

La souffleuse à neige
Photo © Archives de la Ville de Montréal

Pour ne plus avoir à escalader les bancs de neige lorsqu’il livrait du lait de maison en maison, Arthur Sicard, un fermier de Saint-Léonard-de-Port-Maurice, s’inspire du principe de la moissonneuse-batteuse en 1925 pour concevoir un engin à ventilateur autopropulsé, dont le châssis et le moteur provenaient d’un camion à quatre roues motrices. C’est la ville d’Outremont qui, deux ans plus tard, achète la première souffleuse à neige, que l’on retrouve maintenant dans la plupart des pays nordiques.

La motoneige

La motoneige
Photo © Ski-Doo

Aujourd’hui, la compagnie Bombardier excelle surtout dans l’art de téter des subventions, mais ce ne fût pas toujours le cas. Après que son fils de deux ans soit mort des suites d’une maladie parce qu’il n’avait pu se rendre à l’hôpital, le fondateur de l’entreprise, Joseph-Armand Bombardier, développe en 1937 la première motoneige pouvant transporter jusqu’à sept personnes afin de remédier au problème de l’isolement hivernal des régions éloignées. La version récréative que l’on utilise encore de nos jours, le Ski-Doo, est née en 1959.

Opinion divergente, mais invention tout aussi québécoise : Un Ski-doo, ça vient-tu vraiment de Valcourt ? … Yiiich !

Le masque de gardien de but

Le masque de gardien de but
Photo © Ballecourbe.ca

C’est au Québécois Jaques Plante que l’on doit l’invention du masque de gardien de but en 1959. Son masque lui a valu bien des moqueries, mais, une fois que Plante l’a enfilé, les Canadiens ont connu une séquence de 18 victoires consécutives, prouvant ainsi qu’on pouvait performer tout aussi bien sans la menace constante de prendre une rondelle en pleine figure. Cette innovation est devenue un équipement standard des joueurs de hockey professionnels et amateurs, ainsi que des tueurs en série qui aiment se manifester le vendredi 13.

Quelques arpents de piège

Quelques arpents de piège
Photo © Thought Co

En 1979, les Montréalais Chris Haney et Scott Abbott, deux anciens employés du quotidien The Gazette et de La Presse Canadienne et grands amateurs de Scrabble, décident de créer leur propre jeu-questionnaire. Après un lent démarrage, Trivial Pursuit fût finalement acheté par la multinationale Hasbro, avant de devenir « le plus grand phénomène de l’histoire du jeu », selon le magazine Time. En effet, plus de 100 millions d’exemplaires ont été vendus à travers les années, et pas moins de 50 éditions spéciales ont été créées.

Les Crocs

Les Crocs
Photo © The Current

En 2002, les ingénieurs en chimie Marie-Claude de Billy et Andrew Reddyhoff cherchent à fabriquer des coussins et des oreillers destinés aux spas. Le couple de Québec­ découpe alors des sandales dans la matière plastique antimicrobienne, antidérapante et antitranspirante qu’il venaient de mettre au point, la Croslite. Les Crocs, les chaussures les plus laides de l’Histoire de l’humanité, étaient nées! En 2004, ils vendent leur entreprise à un groupe d’hommes d’affaires du Colorado, et depuis, toute mention de son origine québécoise a disparu.

Le combiné téléphonique

Le combiné téléphonique
Photo © Worthpoint

En 1878, à peu près en même temps que Graham Bell (avec qui il entretenait une correspondance), le québécois Cyrille Duquet met au point un appareil téléphonique, combinant l’émetteur et le récepteur, afin de relier sa boutique de la rue Saint-Jean au collège Jésus-Marie de Sillery, où sa fille étudiait. Il tente alors de commercialiser son appareil, mais les banquiers de l’époque, qui manquaient clairement de vision, considèrent que l’invention n’a aucun avenir. Il finit par la vendre à la Canadian Telephone Company, l’ancêtre de Bell.

Le beurre d’arachide

Le beurre d’arachide
Photo © Unlockfood.ca

Les dentistes et les brosses à dent n’étaient pas aussi accessibles au 19ème siècle qu’aujourd’hui. C’est dans le but d’aider ses nombreux clients édentés, qui éprouvaient de la difficulté à mastiquer de la nourriture solide, que le pharmacien montréalais Marcellus Gilmore Edson mît au point en 1884 une pâte à tartiner faite d’arachides grillées ayant une consistance semblable à celle du beurre. Même si les frères Kellogg ont breveté en 1895 une variante à base d’arachides bouillies, c’est donc à un Québécois qu’on doit cette délicieuse invention.

On parle d’inventions souvent sur Le Blogue du Québec…


Le Québec n'a pas inventé seulement la poutine et le hockey... Voici les 10 inventions québécoises les plus brillantes ! 📻 🍼
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2 réflexions au sujet de “Les 10 inventions québécoises les plus brillantes”

  1. J’aime beaucoup ce contenu, aussi intéressant que les éléments de la  »grande histoire » du Québec. La  »petite histoire » est souvent plus amusante tout en étant aussi importante. Merci au Blogue de la faire connaître!

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  2. L’ingéniosité de nos inventeurs ne date pas d’hier et on en a eu beaucoup. Malheureusement, faute de financement adéquat ou de mauvaise décision d’affaires de nos inventeurs, beaucoup trop d’inventions ont été vendues, souvent à rabais, aux américains. Ces derniers, plus visionnaires que nos banquiers et beaucoup mieux financés, ont fait beaucoup d’argent avec les inventions des québécois, en effaçant la provenance de ces inventions et le nom de leurs inventeurs.

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