Accueil » Culture » Histoire » Histoire du Québec » Les 10 pires criminels québécois

Les 10 pires criminels québécois

Le Québec est généralement un endroit paisible où il fait bon vivre, et les gens s’y sentent en sécurité la plupart du temps, avec raison, mais malheureusement, la belle province n’est pas à l’abri des vols, des fusillades commises par des loups solitaires et des meurtres sordides, comme le prouve cette liste énumérant les dix pires criminels québécois.

Monica Proietti

Photo © Pierre Leduc

Les vols à main armée étaient si fréquents dans le Québec des années 1960 et 1970 que Montréal s’est vu décerner le titre peu envieux de « capitale du hold-up ». Il était par contre moins courant qu’une femme s’adonne à ce genre d’activités, et voilà pourquoi Monica Proietti a marqué les mémoires. Surnommée Machine Gun Molly par les médias et Monica la mitraille au cinéma, elle vola une vingtaine de banques avec son gang, principalement des Caisses populaires, et déroba plus de 100 000 dollars à la pointe du fusil, ce qui constituait un joli magot à l’époque.

Vincent Lacroix

Photo © Pedro Ruiz

Même s’ils ne portent pas de cagoules pour commettre leurs méfaits et ne sont pas armés, les bandits à cravate réussissent à voler des sommes d’argent beaucoup plus substantielles que les simples braqueurs de banque, et s’en tirent souvent à meilleur compte quand vient le temps de recevoir leur sentence. Parmi ces criminels en cols blancs, le plus notoire est sans doute Vincent Lacroix qui, au début des années 2000, alors qu’il était à la tête de l’entreprise de gestion de fonds Norbourg, a escroqué 9 200 investisseurs pour un montant de 130 millions de dollars, ce qui en fait la plus grosse fraude financière de toute l’Histoire de la province.

Lucien Rivard

Photo © Radio-Canada

S’il n’était qu’un escroc insignifiant au début de sa carrière, Lucien Rivard s’est rapidement fait un nom dans les années 1950 en s’établissant à Cuba, où il exploita un casino et s’engagea dans le trafic de l’héroïne, contrôlant 75% de la vente, l’importation et l’exportation en Amérique du Nord par le biais du réseau de la célèbre « French Connection ». Emprisonné à Bordeaux en 1965, il parvient à s’échapper quatre mois plus tard en escaladant le mur à l’aide d’un boyau d’arrosage demandé à un gardien sous prétexte d’arroser la patinoire… en juillet! Son évasion a d’ailleurs inspiré une chanson, intitulée « The Gallic Pimpernal ».

Denis Lortie

Photo © CBC

Père spirituel de Richard Henry Bain, le caporal Denis Lortie, vêtu de son uniforme militaire, s’introduit le 8 mai 1984 dans l’hôtel du Parlement de Québec avec la ferme intention d’abattre René Lévesque et ses députés du Parti Québécois. Bien qu’il ait raté ses cibles, il réussit tout de même à tuer trois personnes et à en blesser seize autres. Ce geste passera à l’histoire, non pas à cause du nombre de victimes, mais parce qu’en s’en prenant à la plus haute institution démocratique de la province, il changera profondément la culture politique. Il est beaucoup plus difficile d’entrer à l’Assemblée nationale depuis ce temps.

Léopold Dion

Photo © Psycho-criminologie.com

Parfois, les médias exagèrent un peu quand ils surnomment un criminel, mais dans le cas du « Monstre de Pont-Rouge », le sobriquet était amplement mérité. En 1963, alors qu’il jouissait d’une libération conditionnelle pour avoir violé une enseignante quelques années auparavant avec son frère (quelle famille!), il amadoue cinq garçons, âgés entre huit et treize ans, en se faisant passer pour un photographe. En plus de les abuser sexuellement, il tua quatre des cinq enfants en les étranglant. Capturé par les autorités, il échappe à la peine capitale, mais décède en prison en 1972, battu à mort avec une barre de fer par un codétenu.

Richard Blass

Photo © La Société d’histoire et du patrimoine de Val-David

Surnommé « Le Chat » après avoir réussi à échapper à pas moins de cinq attentats dont il était la cible, Richard Blass avait une longue feuille de route en matière criminelle. On lui attribue en effet vingt-et-un meurtres sur une période de seulement dix ans. Le 21 janvier 1975, il entre au cabaret Le Gargantua avec l’intention de tuer un policier. Après l’avoir abattu d’une balle en plein cœur, il fait sortir tous les gens qu’il connaît, et fait descendre les autres clients dans le sous-sol, avant de mettre le feu à l’établissement, tuant 13 personnes d’un coup dans l’un des crimes les plus sordides de l’histoire de la province.

Marc Lépine

Photo © La Presse Canadienne

S’étant vu refuser l’admission au sein des forces armées canadiennes en raison de son attitude anti-sociale, Marc Lépine entre à l’École polytechnique de Montréal en 1986. Trois ans plus tard, le 6 décembre 1989, il entre dans l’établissement armé d’une carabine et d’un couteau. Séparant les étudiants selon leur sexe, il abat quatorze femmes sous prétexte de « combattre le féminisme », et blesse treize autres personnes, avant de s’enlever la vie. Souligné encore chaque année depuis, il s’agit de la tuerie en milieu scolaire la plus meurtrière de l’Histoire du Canada.

Alexandre Bissonnette

Photo © CBC

Décrit comme un nationaliste et connu pour ses propos xénophobes sur les réseaux sociaux, Alexandre Bissonnette, un étudiant de l’Université Laval de 27 ans, passe à l’acte le 19 janvier 2017 vers 19h45. Il se rend au Centre culturel islamique de Québec à l’heure de la prière, un endroit ayant reçu de nombreuses menaces dans les mois précédant cet événement, et ouvre le feu au hasard sur la foule, tuant six personnes et en blessant cinq autres, démontrant que le Québec n’est pas à l’abri du genre de crimes haineux ayant cours chez nos voisins du Sud et ailleurs sur la planète.

Gérald Gallant

Photo © Le journal de l’immobilier

La plupart des meurtriers enlèvent la vie d’autrui par jalousie, par vengeance ou par passion, mais assassiner froidement une personne qui ne vous a rien fait en échange d’une somme d’argent demande un caractère assez particulier. Alors qu’il purge une peine de prison pour le vol d’une bijouterie de Chicoutimi en 1973, Gérald Gallant rencontre Raymond Desfossés, un caïd trifluvien qui commanditera le premier de ses nombreux meurtres, et l’introduira au métier de tueur à gages. Arrêté lors du projet Baladeur en 2006, Gallant confesse avoir commis quelques 28 meurtres, et 12 tentatives, ce qui en fait le tueur professionnel le plus prolifique de l’Histoire du Canada.

Maurice « Mom » Boucher

Photo © Infoweekend.ca

Ne reculant pas devant l’élimination de ses rivaux pour assurer son avancement au sein de l’organisation criminelle, Maurice « Mom » Boucher est devenu chef des Nomads, le chapitre québécois des Hell’s Angels, à l’âge de 37 ans. Responsable de la sanglante guerre des motards dans les années 1990, qui se soldera par le décès de quelques 165 personnes dont plusieurs innocents, comme Daniel Desrochers, un garçon de 11 ans se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment. Il commande aussi les meurtres de deux gardiens de prison. Acquitté après un premier procès, il sera condamné en 2001, mais continuera de diriger les opérations du groupe de criminel depuis sa cellule pendant de nombreuses années.

D’autres criminels du Québec sur le blogue…. :


La belle province n’est pas à l’abri des vols, des fusillades commises par des loups solitaires et des meurtres sordides, comme le prouve cette liste énumérant les dix pires criminels québécois.
Partager cette trouvaille!Partager!Envoyer par courrielEnvoyer!
Moyenne de 5 sur 5 votes

On veut votre avis sur ce contenu québécois