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Les plus gros rappels de produits des temps modernes

Attention! 🛑 Top des rappels de produits marquants de notre temps

On a tendance à faire confiance aux produits qu’on achète. Pourtant, chaque année, des centaines d’entre eux sont rappelés en raison d’un problème de conception, d’une fabrication tournant les coins ronds, ou d’une contamination les rendant impropres à la consommation. À titre d’exemple, voici les 10 plus gros rappels de produits de l’histoire récente.

Fours Easy Bake

Photo © Tonicradio.fr

Comme il n’était muni que d’une ampoule électrique depuis sa sortie originale en 1963, les fillettes devaient faire preuve de beaucoup de patience pour cuire un gâteau dans leur four Easy Bake, mais en le dotant d’un véritable élément de cuisson, le modèle révisé de 2007 est devenu l’un des jouets les plus dangereux jamais fabriqué. Au moins 249 jeunes filles ont été brûlées en le manipulant, certaines au troisième degré, et l’une d’entre elles a même dû subir l’amputation d’un doigt. Quelques mois à peine après sa sortie, la compagnie Hasbro a été obligée de retirer un million d’exemplaires des tablettes, ce qui lui coûta 10,4 millions de dollars.

Cafetières Keurig Mini Plus

Photo © Keurig

En 2014, la compagnie de machines à café Green Mountain Coffee a dû procéder au rappel de plus de 7 millions de cafetières Keurig Mini Plus au Canada et aux États-Unis en raison d’un petit défaut de fabrication : les machines surchauffaient le liquide. Plus de 200 personnes ont été éclaboussées par de l’eau bouillante causant des blessures graves avant que la Mini Plus ne soit rappelée par le fabricant. Cette opération a fait un trou de de 22 millions de dollars dans les coffres de la compagnie, dont près de six millions en amendes pour avoir tardé à signaler la dangerosité de leur produit auprès des consommateurs.

Commodes Malm de IKEA

Photo © ABC News

Il y a plus dangereux que d’oublier des pièces quand on monte un meuble IKEA. En 2016, le public a appris que des centaines de modèles de commodes non fixées au mur, comme celles de la très populaire gamme Malm, avaient tendance à se renverser. Après 144 cas de blessures chez des enfants de 19 mois à 10 ans et la mort de huit bambins, IKEA a procédé au rappel de 35 millions de commodes en Amérique du Nord. Comme elle a vendu des meubles qu’elle savait bancals, la compagnie s’est vue visée par une poursuite collective de 46 millions de dollars, en plus de devoir émettre des remboursements individuels aux clients lésés.

Tylenol Extra Fort

Photo © Skogrand PR

À l’automne 1982, sept personnes meurent dans la région de Chicago après avoir ingéré des acétaminophènes de marque Tylenol Extra Fort. L’enquête déterminera que les comprimés avaient été contaminés au cyanure de potassium. La compagnie n’était pas responsable, mais plutôt un certain James William Lewis, qui acheta plusieurs bouteilles et y glissa le poison avant de les remettre sur les étagères des pharmacies. Le fabricant Johnson & Johnson n’a pris aucune chance et a retiré 31 millions de contenants des tablettes, pour une valeur de vente de 100 millions de dollars, soit près de 300 millions en argent d’aujourd’hui.

Les arachides de la Peanut Corporation of America

Photo © Fox Business

L’un des rappels alimentaires les plus massifs de tous les temps concerne la Peanut Corporation of America. En 2008 et 2009, neuf personnes sont décédées et plus de 700 sont tombées malades après avoir consommé des arachides contaminées à la salmonellose. Quelques 3913 aliments dangereux ont été visés par un rappel aux États-Unis et au Canada, dont le beurre d’arachide Jif. Obligée de verser 1 milliards de dollars en dommages (ce qui n’est pas des pinottes), la compagnie a fait faillite et le président Stewart Parnell a été condamné à 28 ans de prison pour avoir vendu des aliments qu’il savait impropres à la consommation.

Commutateur d’allumage de General Motors

Photo © NPR

En 2014, une défectuosité touchant sept marques de véhicules fabriqués par General Motors, dont la Chevrolet Malibu, la Pontiac Grand Prix et la Cadillac CTS, est décelée au niveau du commutateur d’allumage, pouvant arrêter le moteur sans avertissement, désactiver la direction assistée, les freins et les coussins gonflables, ce qui constitue un inconvénient majeur quand on roule sur la route. Ce problème aurait d’ailleurs causé 124 décès, et deux fois plus d’accidents graves. Le fabricant automobile s’est vu forcé de rappeler plus de 30 millions de véhicules, et l’incident aurait coûté 4,1 milliards à GM, provoquant une chute de 15% de ses actions.

Galaxy Note 7

Photo © Sandbox

Annoncé en grandes pompes en août 2016, le Galaxy Note 7, reconnu comme l’un des meilleurs smartphones sur le marché, était l’un des items les plus « hot » de la rentrée cette année-là. Peut-être même un peu trop. En effet, en raison d’une défaillance de la batterie, l’appareil avait tendance à surchauffer et à exploser. Le remplacement à la dernière minute de la batterie par celle d’un autre fabricant ne règle rien au problème. On rapporte plus de 96 incidents où la batterie a pris feu, et l’appareil est alors interdit dans les avions, ce qui oblige Samsung à rappeler 2,5 millions d’appareils, pour une valeur de 5,3 milliards de dollars.

Le Vioxx de Merck

Photo © STAT News

Introduit en 1999 par la multinationale Merck, le Vioxx est un médicament utilisé dans le traitement de l’arthrite. Il est retiré du marché en 2004 en raison d’un effet secondaire plus grave que la maladie qu’il était censé traiter, soit un risque accru d’infarctus du myocarde. 88 000 personnes en seraient mortes seulement aux États-Unis. Le médicament fût rappelé par la compagnie, et une enquête révèle alors que Merck connaissait les dangers avant même de lancer le médicament, mais avait dissimulé les résultats de ses études. La pharmaceutique devra payer 8,9 milliards de dollars en dédommagement aux victimes et en amendes.

Moteurs au diesel de Volkswagen

Photo © in.thptnganamst.edu.vn

En 2015, l’Agence américaine de protection de l’environnement découvre que, depuis plusieurs années, la compagnie Volkswagen fausse les tests d’émissions de ses moteurs à diesel lors des essais d’homologation à l’aide d’un logiciel fraudeur, et qu’au lieu d’être moins polluants, les émissions de leurs véhicules sont en fait quarante fois plus élevées que la limite légale. Onze millions de voitures ont dû être rappelées par le fabricant automobile suite à ce scandale baptisé « Dieselgate », entraînant des pertes de 18,3 milliards de dollars pour la compagnie, qui s’est étonnamment remise de ce petit revers et a retrouvé toute sa valeur aujourd’hui.

Coussins gonflables Takata

Photo © WPDE

Établie en 1988, la compagnie Takata s’est taillée une place enviable dans l’industrie automobile, fournissant environ 20% de tous les coussins gonflables des automobiles de la planète. Malheureusement, ces coussins gonflables aggravaient les risques en cas d’accident, puisqu’ils étaient susceptibles d’exploser en projetant des fragments de métal au visage des conducteurs qu’ils étaient censés protéger. Au moins vingt personnes sont décédées. Débuté en 2008, le rappel n’est toujours pas terminé aujourd’hui, et a coûté plus de 24 milliards de dollars à la corporation japonaise, qui a fait faillite depuis. Il s’agit donc du plus gros rappel de l’histoire moderne.



Des centaines de produits sont rappelés chaque année en raison d’un problème de conception, d’une fabrication douteuse ou d’une contamination.
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