5 espèces animales qui n’ont pas besoin des humains pour disparaître

Certains animaux ont des capacités étonnantes pour assurer leur survie et celle de leur espèce. Que ce soit en ayant une capacité de reproduction efficace ou en limitant les morts prématurées.

Dans cet article, nous allons nous intéresser de façon humoristique à certaines espèces animales qui ne se distinguent pas sur le plan de l’instinct de survie ou encore, de l’intelligence !

1 – Le babiroussa

L’évolution a donné un bien étrange cadeau à ce cousin sauvage du porc.  Les mâles possèdent d’imposantes défenses, un peu comme les éléphants. Mais pas tout à fait comme les éléphants ! Bien sûr, ces armes naturelles peuvent s’avérer utiles pour repousser les prédateurs. Le problème, c’est qu’en vieillissant, les armes du babiroussa se retourne contre son possesseur. En effet, ces défenses poussent en se courbant vers l’arrière en direction du crâne de l’animal. Tellement, qu’avec le temps, elles finissent par transpercer la peau de la pauvre bête en causant des infections ultimement mortelles ! C’est comme se faire harakiri au ralenti…

2 – Le kakapo

Ce perroquet a certainement la pire stratégie de défense contre les prédateurs du royaume animal. Lorsqu’il est menacé, il se contente de figer ! Il compte sur son immobilité pour éviter d’être remarqué. Un peu comme les héros de Jurassic Park devant le tyrannosaure. Il faudrait cependant expliquer au kakapo que les films et la vraie vie ce n’est pas la même chose ! Si au moins, il pouvait adapter son camouflage comme le caméléon… Même pas ! Il remarque un prédateur à l’affût, il fige… et il se fait bouffer !

Leur comportement de reproduction aussi est étrange. Le kakapo est si obsédé qu’il tente de s’accoupler avec tout ce qui bouge et qui est à peu près de sa taille. Y compris les prédateurs ! Imaginez la réaction d’un chat qui se fait « zigner » par un oiseau ! Je doute que ça se termine de façon romantique !

3 – Le panda

En voilà un qui semble tout tenter pour disparaître de la face du monde ! Ce magnifique nounours ne sait rien faire correctement.

Premièrement, il ne sait pas se nourrir adéquatement. Bien que son système digestif lui permette de manger autant des végétaux que de la viande, il limite son alimentation à un seul aliment : le bambou.

Cet omnivore s’obstine à manger cette plante qui pourtant, lui est indigeste ! Comme il digère très mal le bambou et que son système peine à en retirer des nutriments, il doit en manger constamment et passer le reste de son temps à dormir ! C’est comme un intolérant au lactose qui ne se nourrirait que de fromage et de lait, malgré les maux de ventre !

Deuxième problème majeur : la reproduction. Ou plutôt l’absence de reproduction. Autant dans la nature qu’en captivité, les pandas ne se reproduisent que très rarement. Toutefois, on peut comprendre que le fait de passer sa vie en constante indigestion ne doit pas être de nature à favoriser la libido !

Et lorsque les pandas daignent se reproduire, l’avenir de l’ourson est loin d’être assuré. Outre les prédateurs qui peuvent s’attaquer aux petits, il arrive que la mère décide de ne plus s’occuper de son rejeton. Elle l’abandonne à son sort tout simplement. Le petit meurt de faim pendant que sa mère retourne se gaver de bambou pas mangeable et dormir toute la journée. Un beau cas de DPJ !

4 – Le pluvier kildir

Parmi les pires stratégies de défenses du monde animal, celle du pluvier est certainement la plus contre-productive.

Lorsque que le pluvier détecte un prédateur qui menace sa couvée, il se met à voler comme s’il avait une aile de cassée. Cela lui donne un air vulnérable et les prédateurs se détournent alors des oisillons pour s’attaquer à lui. Excellente tactique de diversion me direz vous ! Oui en effet… Enfin, si ça fonctionnait ! Le pluvier-acteur prend tellement son rôle au sérieux lorsqu’il joue l’oiseau blessé, qu’il ralentit au point de se faire finalement dévorer par son agresseur.  

Son autre tactique consiste à foncer, tête baissée vers le prédateur. Cependant, cet oiseau frêle n’est pas équipé pour le combat. Résultat ? Le prédateur n’a pas à se fatiguer à poursuivre sa proie. Elle vient à lui comme une pizza livrée à domicile ! Un sacrifice totalement inutile qui laisse le nid sans défense. Le prédateur peut alors tranquillement se taper une fricassée d’orphelins pour dessert !

5 – Le paresseux

Le paresseux est lent. Très lent. Mais ce n’est pas sa lenteur en tant que telle qui lui vaut d’être inclus dans ce top 5. Même s’il est lent, sa capacité à grimper aux arbres et y à rester accroché indéfiniment offre une sécurité acceptable à cet animal.

Le problème, c’est lorsqu’il a besoin de déféquer. La plupart des animaux qui s’abritent dans les arbres se contentent de laisser tomber leurs fientes au sol. Après tout, le sol est un endroit dangereux où se terrent les chasseurs aux crocs acérés !

 Le cerveau du paresseux est complètement imperméable à cette logique. Il semble trop coquet ou cérémonieux pour simplement laisser tomber quelques crottes du haut de son perchoir.

Le paresseux, qui tient à bien faire les choses, descend lentement de son arbre chaque fois qu’il doit déféquer. Il creuse un trou dans le sol, il fait sa petite affaire dedans et comble de stupidité, il prend le temps de recouvrir son œuvre de terre, avant de grimper à nouveau vers la sécurité. Évidemment, il fait tout cela avec une lenteur décourageante ! Il ne faut pas avoir un instinct de survie très aiguisé pour risquer sa vie à cause d’un tel caprice ! Après combien de siècles d’évolution les paresseux vont finir par apprendre qu’on ne risque pas sa vie pour une envie de chi** ?

Seul l’avenir nous le dira… à moins qu’une épidémie de gastro ne condamne l’espèce avant !