Parce qu’il met en scène des morts violentes, des possessions démoniaques ou des revenants, le cinéma d’horreur serait-il plus susceptible aux manifestations paranormales et aux mauvais sorts que le reste des productions cinématographiques? On pourrait être tenté de le croire quand on prend en considération le tournage de ces dix films, victimes de hantise ou carrément de malédiction.
The Innkeepers
Construit en 1891, le Yankee Pedlar Inn au Connecticut a la réputation d’être hanté depuis de nombreuses années. C’est d’ailleurs ce qui a convaincu le réalisateur Ti West d’y tourner le film de fantômes The Innkeepers. Certaines scènes ont été filmées dans les chambres de l’hôtel où les phénomènes surnaturels étaient les plus fréquents comme la 353, où la propriétaire originale Alice Conley est décédée. De nature sceptique, le réalisateur avoue ne pas avoir d’explication rationnelle pour les téléviseurs qu’il a vu s’allumer d’eux-mêmes, les lumières vacillantes, ou les portes de chambres claquant toutes seules durant le tournage.
The Exorcism of Emily Rose
The Exorcism of Emily Rose est basé sur l’histoire véridique d’Anneliese Michel, une jeune femme considérée comme possédée par un démon et décédée en 1976 en Allemagne de l’Ouest après avoir subi pas moins de 67 exorcismes sur une période de seulement 10 mois. Pendant le tournage du film, le téléviseur dans la chambre de l’actrice Laura Linney s’est allumé par lui-même à quelques reprises, et la radio de Jennifer Carpenter, qui incarnait le personnage principal, s’est mise à jouer fréquemment au beau milieu de la nuit, la réveillant chaque fois avec la chanson Alive de Pearl Jam, et les lugubres paroles « I’m still alive ».
The Conjuring
Inspiré d’une histoire vraie, The Conjuring relate les tourments surnaturels qu’ont vécus les Perron dans les années 1970 dans leur maison du Rhode Island. L’actrice Vera Farmiga a remarqué cinq mystérieuses marques de griffes sur son écran d’ordinateur alors qu’elle s’apprêtait à lire le scénario. Lors d’une visite des membres de la véritable famille sur le plateau de tournage, un curieux vent s’est mis à tourbillonner autour d’eux, n’affectant pas les feuilles des arbres à proximité. Au même moment, Carolyn, la mère demeurée à Atlanta, a senti une présence maléfique avant de s’évanouir, prise d’un malaise qui a nécessité son hospitalisation.
Ghost of Goodnight Lane
Tourné dans le même studio de cinéma hanté dont il raconte l’histoire, Ghost of Goodnight Lane n’a pas eu besoin d’effets spéciaux pour certains des phénomènes observés sur son plateau. En plus de matériel tombant du plafond à tout bout de champ sans aucune raison, des caméras subissant des pannes à répétition, d’explosions subites d’ampoules et de la projection par une main invisible d’une lampe à travers le studio avec tellement de force qu’elle brisa l’évier de la salle de bain, Billy Zane rapporte avoir entendu une voix d’outre-tombe prononcer son nom. Une autre personne de l’équipe affirme même avoir été giflée par une main invisible.
The Possession
The Possession est un autre film d’horreur inspiré d’une histoire vraie. Le propriétaire de la boîte à Dibbouk recouverte de caractères hébreux et censée contenir l’esprit d’un démon, a d’ailleurs proposé à l’équipe de production de leur prêter l’objet maudit, ce que ceux-ci ont refusé net. Ça n’a pas empêché des phénomènes inexpliqués de survenir lors du tournage. Jeffrey Dean Morgan s’est dit troublé par des vents sinistres dans des pièces pourtant fermées, ainsi que par l’explosion d’ampoules sur le plateau. Un incendie, dont la cause n’a jamais été déterminée, a éclaté dans l’entrepôt contenant les accessoires, détruisant la réplique du Dibbouk.
The Omen
On peut dire que The Omen (La Malédiction en v.f.) porte bien son nom. La foudre s’est abattue sur l’avion transportant le producteur, le scénariste et l’acteur Gregory Peck. Plusieurs personnes ayant travaillé sur le long-métrage sont décédées peu de temps après le tournage dans des circonstances bizarres, dont un dompteur dévoré vivant par un lion, ou le coordonnateur des cascades décapité de la même façon qu’un des personnages du film. Le réalisateur du remake de 2006 a quant à lui été affligé par un mystérieux problème technique qui lui a fait perdre deux jours de pellicule, alors que sa caméra affichait le message d’erreur #666.
The Amityville Horror
Quelques semaines avant le début du remake de The Amityville Horror par le réalisateur Andrew Douglas en 2004, le cadavre d’un pêcheur s’est échoué sur la grève près du plateau. Durant le tournage, des lumières se sont allumées et éteintes toutes seules au milieu de la nuit sans raison apparente, et des objets apparaissaient ou tombaient sans que personne ne sache pourquoi. Plus inquiétant encore, des membres de l’équipe ont confié s’être éveillé à 3h15 du matin plusieurs fois durant le tournage, l’heure précise à laquelle Ronald DeFeo Jr. a tué les six membres de sa famille dans la tristement célèbre maison du 112 Ocean Avenue.
The Exorcist
Près d’une dizaine de membres de l’équipe sont morts durant le tournage de The Exorcist, dont l’acteur Jack MacGowran, décédé des suites d’une complication d’une maladie virale avant la fin de la production. Il y a eu tellement d’incidents étranges et de mortalité sur le tournage du film de William Friedkin que ce dernier a même demandé au Révérend Thomas Bermingham de performer un véritable exorcisme sur le plateau dans le but de rassurer les comédiens. Le curé s’est contenté de bénir les lieux, ce qui n’a pas empêché un incendie inexpliqué de prendre naissance dans la chambre de Regan et de détruire la majeure partie des décors.
Poltergeist
En commettant le sacrilège d’utiliser de véritables squelettes humains lors du tournage, Poltergeist se serait attiré l’une des pires malédictions de l’histoire du cinéma, se traduisant par neuf décès survenus durant la trilogie, dont celui de Will Sampson, l’acteur et shaman ayant tenté d’exorciser les ossements sur le plateau, et de la jeune Heather O’Rourke, morte avant la fin du troisième long-métrage en 1988 à l’âge de 12 ans. Quant à elle, l’actrice qui tenait le rôle de sa sœur, Dominique Dunn, fût étranglée par son amant en novembre 1982. Ce dernier a fait jouer la trame sonore du film à tue-tête lors de son meurtre afin de couvrir les cris de sa victime.
Rosemary’s Baby
Plusieurs voient des similitudes troublantes entre l’héroïne de Rosemary’s Baby et Sharon Tate, l’épouse du réalisateur Roman Polanski sauvagement tuée par la famille Manson alors qu’elle était enceinte dans un meurtre rituel inspiré par la chanson Helter Skelter des Beatles. Tate avait d’ailleurs été pressentie pour le rôle, qui sera finalement attribué à Mia Farrow. Le producteur ainsi que le compositeur mourront de façon inattendue dans l’année suivant la sortie du long-métrage. Finalement, c’est en entrant au Dakota, un hôtel de Manhattan où la majorité du film a été tournée, que John Lennon sera abattu quelques années plus tard. Simple coïncidence, ou signe d’une malédiction?
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