Le sexe constitue une partie importante nos vies. C’est d’ailleurs grâce à lui que nous sommes tous et toutes ici aujourd’hui. S’il est pratiqué partout sur la planète, il n’est toutefois pas traité de la même façon dans les différentes cultures. À preuve, voici 10 pratiques sexuelles ayant encore cours aujourd’hui, et qui risquent d’étonner les occidentaux que nous sommes.
Le fruit défendu
Depuis Adam et Ève et le jardin d’Éden, la pomme est synonyme de péché, et cette pratique venant des régions rurales de l’Autriche ne fera rien pour changer la réputation du fruit. Là-bas, les jeunes femmes célibataires coupent une pomme en tranches et placent un morceau sous chacune de leurs aisselles, avant d’entamer une danse traditionnelle. Après la danse, la jeune femme donne les tranches de pommes imbibées de sueur à l’homme qui lui plaît. Si celui-ci les mange, cela signifie qu’il accepte d’avoir des relations sexuelles avec elle.
Feeling hutte hutte hutte!
Contrairement aux traditions catholiques, où les femmes doivent rester chaste jusqu’à leur mariage (et ont souvent de mauvaises surprises lors de leur nuit de noce), la tribu des Kreung au Cambodge considère que la compatibilité sexuelle est l’une des clés du succès d’un couple. Pour s’en assurer, quand les jeunes filles atteignent l’adolescence, leurs parents leur construisent une hutte. Dans cet endroit, elles sont encouragées à avoir des relations sexuelles avec un garçon différent à chaque jour, jusqu’à ce qu’elles trouvent celui avec lequel elles passeront leur vie.
Se donner à une femme d’expérience
Il y a toutes sortes de façon de prodiguer une éducation sexuelle aux adolescents, mais les habitants de l’île de Mangaia dans l’Océan Pacifique possèdent sûrement la méthode la plus originale. En effet, sur cette île, les garçons ayant atteint l’âge de treize ans sont confiés aux bons soins de femmes d’âge mur durant deux bonnes semaines. Celles-ci leur enseignent différentes positions sexuelles, ainsi que l’art de satisfaire leurs partenaires. Comme quoi le phénomène des cougars n’est pas seulement occidental…
Quelle famille!
La définition traditionnelle du mariage est l’union d’un homme et d’une femme, mais ce n’est pas toujours le cas. Dans l’Himalaya, étant donné que les terres agricoles sont limitées, plusieurs tribus népalaises pratiquent la polyandrie, c’est-à-dire que tous les frères d’une même famille se partagent une seule et unique épouse afin d’effectuer ainsi une forme de contrôle des naissances. La plupart du temps, la femme épouse l’homme le plus âgé de la famille, et marie ensuite ses frères les uns après les autres lorsqu’ils atteignent l’âge adulte.
Le festival du vol de femmes
Les mariages arrangés se font dès le jeune âge chez les fillettes Wodaabe du Niger. Toutefois, lors du Guéréwol, un festival annuel, ce sont les hommes, et non les femmes, qui passent jusqu’à six heures à se maquiller et à se parer de leurs plus beaux atours afin de séduire d’éventuelles partenaires. Les hommes dansent, parfois durant des heures, pour démontrer qu’ils ont de l’endurance. Les femmes choisissent les mâles qui leur plaisent. Si un homme réussit à « voler » l’épouse d’un autre sans se faire pincer, il devient alors son second mari.
Le mariage temporaire
À l’image de la religion catholique, les Musulmans considèrent également que d’avoir des relations sexuelles en dehors du mariage est un péché qui offense Dieu. En Iran cependant, il existe une échappatoire à cette règle. Il est en effet possible d’obtenir une « sigheh », une licence de mariage temporaire à durée déterminée. Le document indique combien de temps l’union sera valide. Munis de ce papier, les amants peuvent ensuite copuler comme bon leur semble, sans être jugés par la société, puis se séparer une fois que le « contrat » expire.
Quand l’infidélité porte chance
En Indonésie, depuis plusieurs siècles, des citoyens se rendent sur l’île de Java pour un festival unique en son genre, nommé le Pon. Les participants escaladent le mont Kemukus (aussi connu sous le nom de montage du sexe), et se lavent dans une rivière considérée comme sacrée. Ils s’assurent ensuite de leur bonne fortune en ayant des relations sexuelles avec un étranger. La chance ne se matérialise que si les mêmes amants se retrouvent tous les 35 jours pour baiser ensemble sept fois consécutives au cours de l’année.
Une touche… de sperme!
Le passage à l’âge adulte est marqué par une série de rites assez complexes (et un peu tordus) chez les Sambia, une tribu vivant dans les montagnes de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Entre l’âge de sept à dix ans, les garçons sont tout d’abord séparés des filles, afin qu’ils puissent prouver leur masculinité. Durant cette période, on insère une branche dans leur nez, qui saigne à profusion, mais ils sont surtout forcés de boire le sperme des guerriers les plus vaillants de la tribu, afin d’absorber leur essence et devenir ainsi des hommes.
Soyez les bien… venus
Lorsque l’on reçoit des invités chez soi, on fait habituellement tout notre possible pour que ceux-ci se sentent à l’aise, mais certaines tribus de la Namibie ont peut-être poussé le concept de l’hospitalité un peu trop loin avec le principe du « Okujepisa omukazendu », qui veut que, lorsqu’un invité se pointe, pour lui faire sentir qu’il est le bienvenu, l’homme de la maison lui propose de partager la couche de sa femme et d’avoir des relations sexuelles avec elle. Le mari va alors dormir dans une autre pièce, où à l’extérieur s’il n’y a pas d’autre lit dans sa maison.
Apprendre par l’exemple
Si l’on se fie à Freud et son complexe d’Œdipe, tous les garçons voudraient coucher avec leur mères et les filles avec leurs pères. Pourtant, pour la plupart d’entre nous, surprendre ses parents en plein acte sexuel constitue une véritable vision d’horreur. Comptez-vous donc chanceux de ne pas être né sur les Îles Marquises en Polynésie française. Dans cette culture, les enfants sont obligés de regarder leurs parents (et même de prendre des notes) chaque fois que ceux-ci baisent, afin d’apprendre les rudiments de l’acte sexuel.
Voici 10 pratiques sexuelles ayant encore cours aujourd’hui qui risquent d’étonner les occidentaux que nous sommes.Partager cette trouvaille!Partager!Envoyer par courrielEnvoyer!
Assez surprenant et un peu renversant ! Sincèrement, je pense être née à une bonne époque et du bon côté de l’Atlantique. Ceci dit, on ne peut pas porter de jugements sur les us et coutumes d’autres peuples, il y a sûrement des choses que nous faisons qui les feraient sursauter …donc celle de ne pas avoir de licence de mariage « temporaire » ! Merci et encore une fois, c’était très instructif.