Découvrir les secrets cachés de 5 icônes du show-business

Alfred Hitchcock

Alfred Hitchcock était, sans conteste, un cinéaste génial. Toutefois, sa façon de traiter les acteurs était abjecte. Lorsqu’il réalisait ses films, il n’hésitait pas à mettre ces derniers en danger ou les faire crouler sous la pression.

Un peu trop réaliste

Le film « The Birds » a marqué l’histoire du cinéma par son succès et subjugué les spectateurs par son réalisme saisissant. On se demandait à l’époque comment Hitchcock était parvenu à filmer des attaques d’oiseaux aussi réalistes. Pourtant le truc était simple. Il suffisait d’employer des vrais oiseaux !

L’actrice principale du film Tippi Hedren l’a appris à ses dépens lors du tournage de la scène du grenier. Dans cette séquence, son personnage se fait attaquer par une horde d’oiseaux enragés. Comme les oiseaux mécaniques prévus pour la scène ne fonctionnaient pas comme prévu, les techniciens lancèrent des vrais oiseaux sur l’actrice terrifiée et en proie à des coups de becs et de griffes des volatiles. On croyait alors qu’elle jouait particulièrement bien la peur à l’écran, mais sa frayeur était bel et bien réelle. Des oiseaux paniqués avaient même été attachés par un fil invisible à ses vêtements. Le médecin de l’actrice lui a prescrit une semaine de repos complet après cette expérience… et une injection antitétanique !

John Wayne

Cet acteur mythique qui incarne la masculinité et la virilité ultime (selon les critères machos de l’époque !) a joué dans plus de 180 films. Il a particulièrement marqué le public dans les western et les films de guerre, où il a pu exploiter son image de dur à cuire.

John Wayne qui jouait des héros et des redresseurs de tort à l’écran, avait davantage les traits des crapules que ses personnages combattaient. Ceux qui l’ont côtoyé le décrivent comme une personne antisémite, homophobe et raciste. Particulièrement envers les membres des Premières Nations et les Afro-Américains. Il soutenait que l’Amérique appartenait aux blancs et était incapable d’admettre que ces derniers avaient envahi une terre déjà occupée par les autochtones qu’il considérait comme des sauvages et des barbares.

Au sujet des noirs, il prononça ces paroles révoltantes :

« Je crois en la suprématie blanche tant que les noirs ne seront pas assez éduqués pour assumer des responsabilités »

-John Wayne

Héros à l’écran, le vrai John Wayne était une personne assez merdique.

Elvis Presley

La liste des rockstars à la vie sexuelle douteuse est très longue. Plusieurs d’entre eux étaient attirés par les jeunes femmes. Souvent trop jeunes. Ce fut notamment le cas de Jerry Lee Lewis qui a épousé sa propre cousine de 13 ans ou the Steven Tyler, le chanteur d’Aerosmith qui, à 26 ans, a convaincu les parents d’une admiratrice de 16 ans de lui confier la garde de leur fille mineure afin de pouvoir en abuser en tournée.

Malheureusement, il faut vraisemblablement ajouter le King à cette liste honteuse.

La relation entre Elvis et Priscilla Beaulieu (qui allait devenir Priscilla Presley) commença alors que la jeune fille n’avait que 14 ans. À cette époque, le King du rock and roll couchait également avec sa secrétaire de 19 ans.

Presley avait un penchant pour les jeunes filles. Les vierges surtout. Plusieurs de ses conquêtes étaient de très jeunes adolescentes qui avaient à peu près toutes le même âge, soit celui de Priscilla lors de leur première rencontre.

Lorsque Priscilla accoucha en 1968 de Lisa Marie, la fille d’Elvis, le chanteur a cessé toute relation sexuelle avec sa femme. Il est plutôt reparti à la chasse de sa proie habituelle. Ainsi en 1970, il entama des relations avec trois jeunes femmes vierges, leur faisant croire que son mariage était une relation « ouverte ».

Les excès de nourriture et de drogue ont finalement eu raison de lui quelques années plus tard en 1977.

Charlie Chaplin

Lorsque l’on évoque cet acteur, on visualise ce grand comique, ce génie du cinéma muet qui créa un des personnages les plus marquants de l’histoire du cinéma : Charlot. Un genre d’itinérant maladroit et sympathique.

Il n’y a pas d’erreur. Chaplin était un maître au sommet de son art. Cependant, il avait des lacunes sur le plan de la moralité.

À l’instar d’Elvis, il avait une attirance pour les jeunes filles. Au cours de sa vie, Chaplin eût quatre épouses, toutes beaucoup plus jeunes que lui, qui lui donnèrent (officiellement) 11 enfants. À deux reprises, l’acteur légendaire a dû fuir au Nouveau-Mexique avec ses compagnes mineures qu’il avait mises enceintes. Il fut même à l’origine de la modification de la loi californienne sur la paternité.

Lorsque Chaplin avait 30 ans il épousa Mildred Harris qui en avait 15. Sa deuxième compagne, Lita Grey, avait 16 ans alors que lui en avait 35. Sa troisième femme, Paulette Goddard avait 26 ans lors de son union avec un Chaplin de 47 ans. Sa dernière compagne l’épousa à l’âge de 18 ans alors que lui avait 54 ans.

John Lennon

L’influence de ce membre légendaire des Beatles est indéniable. Encore aujourd’hui, on peut entendre son héritage dans la musique actuelle. Lennon a inspiré des générations de poètes et de musiciens. Notamment avec son message qui en fut un de paix, d’amour et de tolérance, tout au long de sa carrière. Partout, on fait son éloge.

Toutefois, peu de gens connaissent le côté sombre de cette icône de la révolution hippie et du mouvement « Peace and Love ».

Dans sa vie intime, John Lennon était loin de prêcher par l’exemple. Contrairement à son message de paix, d’amour et de non-violence, le vrai Lennon se comportait de façon abusive et même violente avec les femmes qui ont partagé sa vie.

Ce fait a été confirmé d’abord par sa première épouse qui raconte le prix qu’elle a dû payer lorsque Lennon l’a vu danser avec Stuart Stutcliffe, le premier bassiste des Beatles.

« Le lendemain, à l’université, il m’a suivie dans les toilettes des filles au sous-sol. Quand je suis sortie, il m’attendait avec un air sombre. Avant que je puisse parler, il a levé le bras et m’a frappé au visage, envoyant ma tête cogner contre les canalisations qui couraient le long du mur. »

-Cynthia Powell Lennon

Lennon est lui-même passé aux aveux publics lors d’une entrevue de 1980 peu avant sa mort :

« Avant, j’étais cruel avec ma femme et physiquement avec toutes les femmes. J’étais un cogneur. Je ne savais pas comment m’exprimer et je cognais. Je battais les hommes et les femmes. C’est pourquoi je parle sans cesse de paix. Ce sont les personnes les plus violentes qui parlent sans cesse d’amour et de paix… Il faudra qu’il coule beaucoup d’eau sous les ponts avant que je puisse assumer en public la façon dont je traitais les femmes dans ma jeunesse. »

-John Lennon

C’est bien joli de prêcher la paix et l’amour, encore faut-il appliquer ces beaux principes soi-même avant de faire la leçon aux autres.

Conclusion

L’image et le souvenir que nous conservons des célébrités n’est pas toujours à l’image de leur véritable personnalité. Nous avons collectivement tendance à idéaliser les artistes que nous admirons. Cependant, il faut rester conscients que l’image d’eux qui nous parvient, est contrôlée. Il ne faut jamais oublier que les artistes, même les plus iconiques, ne sont après tout, que des humains ordinaires avec leurs qualités et leurs défauts.