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Oui, ces 5 plantes étranges existent vraiment !

Nature ou science-fiction ? Ces 5 plantes étranges sont 100% réelles ! 🌱🌟

La mandragore

Plusieurs d’entre nous avons entendu le mot « mandragore » dans un film d’Harry Potter. Dans le film, la mandragore est une plante dont la racine est une petite créature qui hurle lorsqu’on la déterre.

Le choix du nom mandragore pour cette plante magique n’est pas anodin. Cette plante tout à fait réelle, même si elle n’a pas de propriétés magiques, a effectivement une racine anthropomorphe. C’est-à-dire, que sa forme rappelle souvent celle d’un humain ou, à tout le moins, une créature bipède avec des bras !

La mandragore est une herbacée vivace riche en alcaloïdes aux propriété hallucinogènes. C’est probablement pour cette raison qu’un grand nombre de légendes et de mythes lui attribuent des propriétés magiques qui ont certainement inspiré J.K. Rowling, l’auteure de la saga Harry Potter !

La wolffia

La wolffia se distingue par sa taille microscopique. Ne dépassant pas 1 millimètre, elle est la plus petite plante florale connue sur Terre.  Elle entre dans la catégorie des lentilles d’eau. Dépourvue de racine cette plante composée d’un pistil et d’une seule étamine, prolifère à la surface des lacs et des étangs. On la retrouve partout sur Terre, bien qu’il y ait une concentration dans les régions tropicales. Elle est aussi cultivée, principalement en Asie.

Fait intéressant, on songe à utiliser cette plante dans les voyages spatiaux du futur. La culture de cette plante pourrait à la fois servir de nourriture et de source d’oxygène pour les astronautes dans l’espace et même dans une colonie martienne !

Le lithop

Cette plante à l’apparence particulière et trompeuse est mieux connue sous le nom de plante-caillou. À part son apparence, elle ne partage aucune autre caractéristique avec les minéraux ! Loin d’être dure et indigeste, la plante-caillou est une plante grasse et comestible ! On la trouve principalement dans les régions semi-désertiques d’Afrique du Sud et de Namibie.

Si l’évolution lui a donné une apparence de pierre, c’est pour lui permettre se confondre avec le paysage aride de son habitat tout en s’adaptant aux conditions de vie précaires de son environnement. La partie « caillou » est composée de ses deux seules feuilles séparées par une fissure. Le reste de la plante reste enfouie à l’abri des rayons de soleil. Lors de sa floraison, elle expose de jolies fleurs blanches, jaunes ou roses.

La rafflesia

Cette énorme fleur semble tout droit sortir du film de science-fiction comme Avatar !

Avec une taille impressionnante de plus d’un mètre de diamètre et un poids pouvant atteindre 10 kilogrammes, la rafflesia est la plus grande fleur du monde. Cette dernière est une sorte de parasite qui s’attache à une plante hôte, dont elle prélève les nutriments nécessaires à sa survie. On la voit principalement fleurir dans des climats chauds et humides. Sa constitution est aussi particulière puisqu’elle ne possède ni tige, ni feuilles. Elle a cependant 5 énormes pétales autour d’un cœur garni d’épines à l’aspect plutôt menaçant !

L’attrape-mouche

La dionée attrape-mouche, se nourrit comme bien des végétaux, de gaz qui composent l’air ambiant et nutriments dans le sol… Ah oui ! Elle bouffe aussi des insectes ! Cette plante dite carnivore, est certainement celle qui a inspiré les créateurs de Super Mario ! Ce talent de prédation est très utile à la dionée. Lorsqu’elle pousse dans un sol pauvre en nutriments, elle profite de cette avantageuse source alternative de nourriture.

Si les plantes n’ont pas de muscles, de nerfs, ou d’yeux, comment font-elles pour attraper un insecte rapide comme une mouche ? La dionée sécrète dans son piège un nectar très riche en glucides qui attire les insectes. La plante détecte la présence de ses proies lorsqu’ils se heurtent à de petits poils sensibles qui déclenchent une réaction qui provoque la fermeture des feuilles en moins d’une seconde. L’insecte en train de se régaler de nectar n’a pas le temps de réagir avant de se retrouver pris au piège. Il est ensuite lentement digéré par les glandes digestives qui tapissent l’intérieur des « mâchoires » de la dionée attrape-mouche.



Quand la nature fait preuve de créativité, elle produit des plantes si étranges qu'on a du mal à croire à leur existence.
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François Paquette

Animateur de radio, podcaster et blogueur.

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