Ces 10 criminels qui sont incroyablement stupides...

Pour parler de certains bandits faisant preuve d’inventivité et d’une redoutable efficacité, on utilise souvent l’expression « génie du crime », mais cette appellation ne convient vraiment pas à ces dix bandits en herbe, pour qui la prison constitue surtout une façon de les protéger contre eux-mêmes.

De mauvaises références

Zyeama Johnson était recherchée par les autorités de Monroe County, en Pennsylvanie, pour des fraudes commises alors qu’elle était employée des postes. Puisqu’il n’est pas facile de boucler les fins de mois lorsqu’on est en fuite, la jeune femme s’est lancée à la recherche d’un travail. Toutefois, elle n’a clairement pas réfléchi beaucoup avant de faire application comme gardienne de sécurité au bureau du sheriff de Hudson County. Après avoir vérifié ses antécédents, elle fût invitée à passer une entrevue pour le poste. Les policiers n’ont eu qu’à la cueillir quand elle s’est présentée.

Le danger des réseaux sociaux

On parle souvent des effets négatifs et de la dépendance que peuvent créer les réseaux sociaux. En voici un exemple frappant. Nicholas Wig, un homme du Minnesota, s’est introduit dans une maison et a réussi à voler de l’argent, des cartes de crédit et une montre. Il aurait été difficile pour la police en temps normal de mettre le grappin sur le cambrioleur, mais au beau milieu de son méfait, Wig a utilisé l’ordinateur de la maison pour consulter son profil Facebook, et a oublié de se déconnecter avant de quitter les lieux. Il a donc été facile à identifier, et à arrêter.

Un pauvre Taliban

On dit que le crime ne paye pas, mais manifestement, être membre des Taliban non plus, comme le prouve l’histoire de Mohammad Ashan, un membre de l’organisation terroriste soupçonné d’avoir organisé des attaques contre les forces américaines stationnées dans l’est de l’Afghanistan. En 2012, il s’est présenté à un point de contrôle de l’armée en brandissant son propre avis de recherche, dans l’espoir d’obtenir la récompense promise en échange d’informations pouvant mener à son arrestation. Il n’a malheureusement pas réclamé les 100 dollars de prime, et s’est retrouvé directement en prison.

Le cœur a ses raisons

Alors qu’il purgeait une peine de quinze ans de prison à Nashville pour une tentative de meurtre, James Washington a subi une crise cardiaque foudroyante. Convaincu qu’il était sur le point de mourir, le malfrat a décidé de soulager sa conscience et de se confesser au garde qui l’accompagnait lors de son transport vers l’hôpital. Il avoua être responsable du meurtre de Joyce Goodener, commis dix-sept ans plus tôt, et jamais résolu. Grâce aux bons soins des médecins, il n’a pas perdu la vie, mais passera tout de même le reste de ses jours derrière les barreaux suite à ses aveux.

Voir rouge

Dennis Hawkins a peut-être compris que, pour effectuer un vol à main armé, il est conseillé de dissimuler son identité, mais il n’a pas pensé qu’il est aussi préférable de ne pas attirer l’attention. En 2010, il s’est présenté à une banque de Swissvale en Pennsylvanie déguisé en femme, avec une perruque blonde et de faux seins, mais n’a pas pris la peine de se raser la barbe ou de se cacher le visage. Pire, les policiers ont réussi à lui mettre le grappin dans un parc situé à côté des lieux du crime, alors qu’il était recouvert d’encre rouge suite à l’explosion du système antivol dissimulé dans les sacs d’argent qu’il venait de dérober.

Armé et dangereux (pour lui-même)

Photo © Chelan County Department of Corrections

Pour quelle raison Cameron Jeffrey Wilson sentait-il le besoin d’être armé dans le confort de son foyer? Quoi qu’il en soit, en s’asseyant, le pistolet dans la poche avant de son pantalon est parti tout seul, et la balle a transpercé ses testicules. S’il a pris soin de cacher l’arme avant l’arrivée des ambulanciers, il a commis un oubli de taille. Alors que les médecins l’opéraient, un ballon rempli de marijuana s’échappa de son anus. Alertés par le personnel de l’hôpital, le truand fût arrêté par les policiers, et au moment de la fouille, ceux-ci trouvèrent un autre ballon de marijuana dans son rectum. Qui aurait pu penser qu’il y avait pire que se tirer dans le pied?

La clé (USB) de l’énigme

En partant, il ne faut pas être particulièrement brillant pour se filmer et se prendre en photo pendant qu’on agresse sexuellement des patientes vulnérables, mais c’est exactement ce qu’a fait André Tougas, un préposé aux bénéficiaires du Département de psychiatrie de l’hôpital du Haut-Richelieu. Ce qui est carrément stupide, c’est d’oublier la clé USB contenant les documents incriminants dans la poche d’un manteau de Ski-Doo qu’on s’apprête à vendre sur Internet. Il a donc été arrêté en 2018 par la Sûreté du Québec, après avoir été dénoncé par le couple d’acheteurs.

Le crime tatoué sur la peau

Arrêté pour une effraction au code de la route en 2008, les policiers ont pris une photo d’Anthony Garcia, un membre du groupe criminel Rivera-13 de Los Angeles, avant de le relâcher. L’homme ne portait pas de chandail, et ses tatouages étaient clairement visibles sur le cliché. Alors que le sergent-détective Kevin Lloyd consultait la base de données dans le cadre d’une enquête sur une autre affaire, il remarqua le tatou de Garcia, qui décrivait en détail un meurtre survenu quelques années plus tôt, et contenant des informations que seul le meurtrier pouvait connaître. Ce tatouage incriminant fût suffisant pour le condamner.

555-ÉPAIS

En mars 2008, Ruben Zarate, âgé de 18 ans, a braqué le Velasquez Muffler For Less, un magasin de silencieux de Chicago armé d’un pistolet. Il avait bien pris soin de couvrir son visage avec un masque pour ne pas être identifié. Toutefois, quand les employés lui ont appris que seul le propriétaire possédait le code pour ouvrir le coffre-fort et qu’il était absent, l’idiot a décidé de laisser son numéro de téléphone afin que celui-ci le rappelle dès qu’il serait de retour. Les employés ont appelé la police avant de contacter le malfaiteur, qui a eu toute une surprise en arrivant sur les lieux.

Coke en stock

En décembre 2011, après s’être introduits par effraction dans une maison de la petite ville de Silver Spring Shores en Floride, Waldo Soroa, Matrix Andaluz et Jose David Diaz Marrero ont mis la main sur des bijoux, de l’équipement électronique, et deux contenant métalliques contenant ce qu’ils pensaient être de la cocaïne. Ils ont sniffé plusieurs lignes de la poudre blanche, mais leur buzz a dû être assez bizarre, puisqu’il s’agissait en fait de deux urnes funéraires, contenant les cendres du père et des deux chiens de la femme qu’ils venaient de cambrioler. La police les a arrêtés une semaine plus tard, mais les malfaiteurs avaient jeté les urnes dans un lac.

Des criminels pis même des stupides…