S’ils font partie du quotidien de tous les enfants, certains jouets ne se contentent malheureusement pas de procurer des souvenirs indélébiles aux tout-petits, mais causent aussi des blessures parfois très graves pouvant aller jusqu’à la mort. C’est le cas des dix jouets suivants, qui comptent parmi les plus dangereux jamais vendus sur les tablettes.
Aqua Dots
Les Aqua Dots étaient des billes de différentes couleurs avec lesquelles on pouvait laisser libre cours à son imagination et créer une grande variété de formes, qui se solidifiaient une fois arrosées avec de l’eau. Déjà, on voit venir les risques d’ingestion et d’étouffement, mais il y a pire. En effet, la colle qui permettait de lier les billes ensembles une fois mouillées contenait du GHB, aussi connu sous le nom de drogue du viol. Trois enfants sont d’ailleurs tombés dans le coma après avoir avalé leurs créations, ce qui força le fabricant à rappeler 4.2 millions d’exemplaires du jouet en 2008.
Châteaux gonflables
Ces structures gonflables faites de PVC ou de nylon sont très appréciées des enfants, qui adorent sauter à l’intérieur et y lâcher leur fou. Bon nombre de parents en louent pour les fêtes d’anniversaires de leur progéniture. Pourtant, en 2012, la Consumer Product Safety Commission des États-Unis estimait qu’ils avaient causé 18 800 blessures chez les tout-petits. Le pire ennemi de ces châteaux gonflables est le vent, comme le prouve un incident survenu en 2021 en Australie, alors que les rafales en ont soulevé un à plus de 33 pieds dans les airs, tuant les cinq bambins qui se trouvaient à l’intérieur.
Creepy Crawlers
On parle souvent des dangers associés aux fours miniatures Easy Bake, mais on oublie de mentionner la version pour les garçons parue dans les années 1960, le Creepy Crawler de Mattel. Ce jouet, qui venait avec plusieurs moules, permettait de fabriquer des araignées, des grenouilles, des vers, des scorpions et d’autres insectes à partir d’une substance baptisée PlastiGoop. Après l’étape du moulage, les insectes devaient cuire sur une plaque à près de 350 degrés Celsius. En plus des risques de brûlures, les p’tits gars étaient aussi menacés d’intoxication en raison des vapeurs d’émanations lors de la cuisson.
Cabbage Patch Snacktime Kid
Venant avec leur propre certificat d’adoption, les poupées Bout d’chou ont suscité un véritable engouement dans les années 1980. Pour capitaliser sur ce succès, Mattel en a produit plusieurs variations, dont une Bout d’chou qui mangeait des carottes et des frites de plastique. Malheureusement, la poupée ne faisait pas de distinction entre ses aliments de plastique et le corps humain. En plus de blesser de nombreux doigts, des fillettes ont vu une partie de leur chevelure engouffrée par le monstre glouton. Comme elle n’avait pas de bouton d’arrêt, il était en plus impossible de stopper la poupée une fois qu’elle avait commencé à mastiquer.
CSI Fingerprint Examination Kit
En partant, c’était une drôle d’idée de faire un jouet pour enfant inspiré de la très adulte émission policière CSI. Lancé en décembre 2007, le CSI Fingerprint Examination Kit était un jeu permettant aux apprentis détectives de relever des empreintes digitales. Malheureusement, peu de temps avant Noël, une association spécialisée dans les maladies liées à l’amiante a révélé que la poudre utilisée pour relever les empreintes contenait 7% de trémolite, l’une des formes les plus nocives d’amiante. Bien que d’autres laboratoires soient arrivés à la même conclusion, le jouet ne sera retiré des tablettes que 20 mois plus tard.
Monster Science Colossal Water Balls
Les Monster Science Colossal Water Balls étaient de petites billes qui, une fois plongées dans l’eau, gonflaient et se transformaient en balles. Comme ces petites boules colorées avaient l’air de bonbons, les accidents ne se sont pas fait attendre. Une fois dans l’estomac, les billes augmentaient de volume, pouvant atteindre jusqu’à 400 fois leur taille originale, provoquant des lésions et bloquant les intestins. Indétectables aux rayons X, la seule solution pour les retirer était une opération chirurgicale, ce qui est arrivée à une fillette de huit mois. Tout ce qu’il y eût de colossal avec ce jouet fût son rappel en 2013.
Sky Dancers
1994 fût définitivement l’années des Sky Dancers, qui ont eu droit à une série de livres pour enfants, un dessin animé, un jeu vidéo, et des poupées. Ces mignonnes fées volantes n’étaient toutefois pas aussi inoffensives qu’elles en avaient l’air. Quand on les plaçait sur leur base et que l’on tirait la corde, elles s’envolaient comme des hélicoptères, mais avec un peu trop de force. Plus de 170 blessures ont été signalées, allant de la cécité temporaire aux dents cassées en passant par des lacérations au visage nécessitant des points de suture. Elles ont tout de même été vendues pendant six ans avant que le fabricant ne les retire du marché.
Gilbert U-238 Atomic Energy Lab
La vie était tellement plus simple dans les années 1950, quand il n’y avait pas toutes ces réglementations et ces normes de sécurité pour entraver le bonheur des citoyens, petits et grands! Le meilleur exemple est sans doute le Gilbert U-238 Atomic Energy Lab, un jouet qui visait à éveiller la curiosité scientifique chez les jeunes, et qui donna tout son sens à l’expression « famille nucléaire ». Ce mini laboratoire incluait un compteur Geiger, un spinthariscope, un électroscope, et quatre types différents d’uranium radioactifs, dont du polonium, un élément hautement toxique ayant servi à l’empoisonnement de plusieurs ennemis de Vladimir Poutine.
Le trampoline
Depuis que des modèles plus petits ont fait leur apparition et que les parents les installent dans leur cour arrière, les accidents de trampoline se sont multipliés de façon exponentielle. D’un à deux accidents en 1990, on en compte plus de 200 par année de nos jours. Entorses, fractures au fémur nécessitant une intervention chirurgicale, commotions cérébrales, blessures à la moelle épinière, ce jouet est facilement l’un des plus dangereux sur le marché. Selon Santé Canada, « les enfants qui s’en servent s’exposent à un grave risque de blessure ». Il est toutefois toujours possible de se procurer un trampoline dans les magasins.
Hoverboard
Considéré comme le jouet le plus « hot » des fêtes de 2015, le Hoverboard n’a pas fait mentir sa réputation, puisqu’il avait la fâcheuse tendance de prendre spontanément en feu quand on le laissait se charger trop longtemps, et la pile au lithium dont l’engin était muni explosait de façon aléatoire. Plus d’une centaine d’incidents du genre ont été signalés, et un enfant de trois ans de la Pennsylvanie est même décédé dans l’incendie de sa maison causé par son Hoverboard. S’il est encore possible d’en acheter un de nos jours, la plupart des compagnies d’aviation refusent de les embarquer dans leur soute à bagages.
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Cet article révèle les jouets pour enfants les plus dangereux de tous les temps, avec des histoires qui alerteront tous les parents.Partager cette trouvaille!Partager!Envoyer par courrielEnvoyer!